Olivier Dussopt

Olivier Dussopt
Illustration.
Olivier Dussopt en 2017.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(3 mois)
Élection 19 juin 2022
Circonscription 2e de l'Ardèche
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe politique RE
Prédécesseur Laurence Heydel Grillere

(1 mois)
Élection 19 juin 2022
Circonscription 2e de l'Ardèche
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe politique RE
Prédécesseur Michèle Victory
Successeur Laurence Heydel Grillere

(10 ans, 6 mois et 4 jours)
Élection
Réélection
18 juin 2017
Circonscription 2e de l'Ardèche
Législature XIIIe, XIVe et XVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC/SER/NG
Prédécesseur Gérard Weber
Successeur Michèle Victory
Président de Territoires de progrès
En fonction depuis le
(2 ans, 7 mois et 3 jours)
Élection
Réélection
Secrétaire général Félix Meysen
Délégué général Xavier Iacovelli
Prédécesseur Gilles Savary (délégué général)
Ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion

(1 an, 7 mois et 22 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Élisabeth Borne
Gouvernement Borne
Prédécesseur Élisabeth Borne
Successeur Catherine Vautrin
Ministre délégué chargé des Comptes publics

(1 an, 10 mois et 14 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Jean Castex
Ministre Bruno Le Maire
Gouvernement Castex
Prédécesseur Gérald Darmanin
Successeur Gabriel Attal
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics

(2 ans, 7 mois et 12 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Édouard Philippe
Ministre Gérald Darmanin
Gouvernement Philippe II
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Fonction supprimée
Maire d'Annonay

(9 ans, 3 mois et 24 jours)
Élection 16 mars 2008
Réélection 23 mars 2014
Prédécesseur Gérard Weber
Successeur Antoinette Scherer
Conseiller régional de Rhône-Alpes

(1 an, 8 mois et 7 jours)
Élection
Circonscription Ardèche
Président Jean-Jack Queyranne
Groupe politique PS
Biographie
Date de naissance (45 ans)
Lieu de naissance Annonay (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (2000-2017)
TDP (depuis 2020)
RE (depuis 2022)
Diplômé de IEP de Grenoble
Profession Attaché parlementaire
Ministres français du Travail
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Olivier Dussopt, né le à Annonay (Ardèche), est un homme politique français.

Membre du Parti socialiste jusqu'en 2017, député de la deuxième circonscription de l'Ardèche, élu le , il est le benjamin de l'Assemblée nationale pendant la XIIIe législature. Réélu en , il est membre de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République.

Alors qu'il s'inscrivait dans l'opposition au second gouvernement Édouard Philippe, il est nommé secrétaire d'État en novembre 2017 dans ce même gouvernement. En 2020, il est nommé ministre délégué chargé des Comptes publics dans le gouvernement Jean Castex.

Avec d'autres anciens socialistes, il fonde en 2020 le parti Territoires de progrès qui vise à rassembler l'aile gauche de la majorité, et prend sa présidence en 2021.

Du au , il est ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion dans le gouvernement Élisabeth Borne. Il est réélu député dans sa circonscription le 19 juin 2022 sous l’étiquette Ensemble.

En janvier 2023, il est visé par le parquet national financier pour des faits de favoritisme dans l'attribution de marchés publics, alors qu'il doit faire face au même moment aux grèves du mouvement social contre le projet de réforme des retraites en France de 2023. Il est relaxé en janvier 2024 mais le parquet fait appel.

Biographie

Origines et formation

Issu d’une famille ouvrière d’Annonay en Ardèche où il réside, il fait ses études à l'Institut d'études politiques de Grenoble et obtient un diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) de développement local et management de territoires[1],[2].

Débuts en politique

Après avoir occupé différents postes de chargé de mission, Olivier Dussopt est, de novembre 2002 à septembre 2006, collaborateur parlementaire de Michel Teston, sénateur et président du conseil général de l'Ardèche[2].

Adhérent du Parti socialiste (PS) à partir de 2000, il est secrétaire de la section d’Annonay de mai 2001 à janvier 2008. De 2001 à 2003, il est animateur fédéral du Mouvement des jeunes socialistes en Ardèche. Premier secrétaire fédéral délégué de 2003 à 2007, il est chargé de la coordination, de la communication, des études et des élections.[réf. souhaitée]

Proche de la Nouvelle Gauche avec Benoît Hamon[3], il est membre du Conseil national du Parti socialiste.

Mandats d'élu

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Candidat aux élections régionales de 2004[4], il rejoint le conseil régional de Rhône-Alpes en en remplacement d'Hélène Mira, démissionnaire. Il siège au sein du groupe socialiste.

Le , il est élu député de la deuxième circonscription de l'Ardèche, devenant le benjamin de l'Assemblée nationale[3].

Hôtel de ville d'Annonay.

Le , il annonce sa candidature aux élections municipales de mars 2008 dans la ville d'Annonay. Le , la liste d'union de la gauche « Annonay avenir » dont il est tête de liste l'emporte dès le premier tour avec 68,9 % des voix[5]. Le , il est élu maire par le nouveau conseil municipal et démissionne peu après du Conseil régional pour cause de cumul des mandats. En , il devient président du syndicat mixte de l'Ardèche verte jusqu'en 2014.

À cette époque, il est classé à l'aile gauche du Parti socialiste, avec pour mentors Henri Emmanuelli, Benoît Hamon ou Martine Aubry[6]. En , dans la foulée du congrès de Reims où il a été signataire de la motion C de Benoît Hamon, aux côtés de Jean-Luc Mélenchon et Marie-Noëlle Lienemann, il intègre la direction nationale du PS, auprès de Marylise Lebranchu, secrétaire nationale aux territoires. En , il devient vice-président de l'Association des petites villes de France (APVF) et, en , il devient vice-président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains auprès de Marylise Lebranchu de 2010 à 2012 puis Pierre Cohen comme 1er vice-président, puis comme vice-président aux questions d'organisation et de réforme territoriale auprès de Francois Rebsamen en . Le , il devient porte-parole de Martine Aubry, candidate à l'élection présidentielle de 2012. Après les primaires, il rejoint le conseil des élus de la campagne de François Hollande.

Il est réélu député de l'Ardèche le en obtenant 53,35 % des voix[2]. Il est aussi désigné vice-président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, où il travaille plus particulièrement sur les questions relatives aux collectivités territoriales.

Le , il est nommé secrétaire national du PS auprès de la 1re secrétaire, Martine Aubry, chargé de la présidence du forum des territoires, en remplacement de Marylise Lebranchu, jusqu'au congrès de Toulouse.

Il est alors très proche de Martine Aubry[7].

Le , il est désigné rapporteur de la commission des Lois pour le projet de loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles.

Candidat à sa propre succession aux élections municipales d'Annonay, il est réélu dès le premier tour le avec 51,71 % des voix pour sa liste « Annonay Avance »[5] face à trois listes (UMP, extrême droite et Front de Gauche). Les 12 et , lors des assises de l'APVF à Annonay, il en est élu président, succédant à Martin Malvy, président fondateur[8].

En , il est aussi désigné rapporteur de la commission des lois pour le projet de loi portant nouvelle organisation du territoire de la République et clarification des compétences des collectivités locales. Ce texte est promulgué le . Olivier Dussopt est nommé membre de la commission nationale consultative des gens du voyage, au sein de laquelle il représente l'Assemblée nationale (JO du ). Il siège aussi, à partir de 2012, au conseil national d'aménagement et de développement du territoire[réf. nécessaire].

Il est près d'entrer au gouvernement à deux reprises sous la présidence de François Hollande, soutenu à chaque fois par Manuel Valls, mais se voit recalé au dernier moment[7],[9]. En 2016, il soutient Manuel Valls et devient l'un de ses huit porte-parole de campagne pour la primaire citoyenne de 2017[10]. Il ne parraine pas Benoît Hamon lors de l'élection présidentielle de 2017, étant notamment très hostile au revenu universel, et vote pour Emmanuel Macron dès le premier tour[11].

Le , candidat socialiste, il est réélu député de la deuxième circonscription de l'Ardèche avec 56,30 % des suffrages exprimés face à la candidate de La République en marche ![12]. Il est l'un des rares députés PS à être réélus face à un candidat LREM[7]. À Annonay, ville dont il est maire, il réalise un score de 70,45 %.

Le , en application de la loi interdisant le cumul d'un mandat parlementaire et d'une fonction exécutive locale, il quitte ses fonctions de maire d'Annonay et Antoinette Scherer, sa première adjointe depuis 2009, lui succède[13]. Le , lors des 20es assises des petites villes de France, à Hendaye, il est reconduit comme président de l'APVF à l'unanimité des membres de l'assemblée générale[14].

En , dans le cadre du projet de loi organique rétablissant la confiance dans l'action publique, Olivier Dussopt soutient un amendement, soutenu de longue date par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) et finalement adopté, qui enrichit le code pénal d'une peine d'inéligibilité applicable aux personnes reconnues coupables de racisme, d'antisémitisme, de négationnisme, d'homophobie, d'incitation au terrorisme, d'apologie de crime contre l'humanité et de toute forme de discrimination[15].

En , il intègre une mission d'expertise portant sur la réforme du financement des collectivités locales et de la fiscalité locale, sous la présidence d'Alain Richard, sénateur, ancien ministre, et à la demande du Premier ministre[16]. Il est aussi membre d'un groupe de travail « statut des collaborateurs » dans le cadre de la réforme de l'Assemblée nationale et il siège au conseil d'administration de l'association des députés employeurs.

Secrétaire d'État dans le gouvernement d'Édouard Philippe

Le , il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics, au sein du second gouvernement Édouard Philippe[17],[18]. Si le décret de nomination ne précise pas son portefeuille exact, il est présenté par la presse comme de facto chargé de la Fonction publique[19],[20],[21]. Selon Contexte, « il lui arrive aussi de reprendre des dossiers auxquels Gérald Darmanin s’intéresse moins, comme la déontologie des fonctionnaires, les chantiers outre-mer »[21]. Aussitôt entré au gouvernement, il est chargé de la réforme de la fonction publique[11]. Le jour même de sa nomination, le Parti socialiste annonce qu'il n'en est plus membre[22].

Alors qu'il avait voté contre le budget présenté par le gouvernement[23],[24], en produisant un discours des plus éloquents, il défend âprement ce même budget 6 jours plus tard devant le Sénat.

Les mois précédents, il s'était abstenu lors du vote de confiance au gouvernement, avait voté contre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale ainsi que contre la loi Travail[25],[7]. Il s'était également fait remarquer en 2014 pour avoir critiqué le ministre de l'Économie de l'époque, Emmanuel Macron, au sujet de sa déclaration jugée condescendante à l'égard des ouvrières de Gad, qualifiées « d'illettrées »[26]. Alors que le gouvernement mène une réforme des retraites qui prévoit notamment l'instauration d'un « âge pivot » de départ à 64 ans, Marianne rappelle qu'il faisait partie des 120 parlementaires socialistes contestant la conformité à la Constitution des mesures d'âge figurant dans la réforme de 2010, et qu'il avait interpellé Éric Woerth, ministre du Travail, en mettant en cause l'aspect « doublement injuste » de la « volonté de reculer l'âge de la retraite »[27].

Selon L'Opinion, il est particulièrement apprécié d'Édouard Philippe, avec qui il « a tissé des liens solides »[28]. En , il est pressenti pour succéder à Jean-Paul Delevoye, qui démissionne de son poste de haut-commissaire aux retraites, mais Laurent Pietraszewski lui est préféré[29].

Présenté par Paris Match comme un « symbole du socialisme municipal », il travaille à rallier des élus de gauche à LREM en vue des élections municipales de 2020[30]. Avec Jean-Yves Le Drian et Didier Guillaume, sur sollicitation d'Emmanuel Macron, il travaille à la structuration de l'aile gauche de la majorité, qui tarde à aboutir et suscite des craintes de division au sein de LREM[31],[32],[28]. La démarche aboutit en avec le lancement du parti Territoires de progrès, indépendant de LREM, qui « aspire à peser sur les orientations du gouvernement et à faire contrepoids à ses alliés du centre droit » selon son texte fondateur[33].

Ministre délégué dans le gouvernement de Jean Castex

Le , Olivier Dussopt est nommé ministre délégué chargé des Comptes publics dans le gouvernement Jean Castex, sous la première présidence d'Emmanuel Macron[34].

Le , il est élu président de Territoires de progrès, parti considéré comme « l'aile gauche » de la majorité présidentielle. Cette élection a eu lieu lors d'un congrès du parti à Bordeaux, réunissant 200 adhérents[35]. Il accepte en 2022 la demande d'Emmanuel Macron de fondre le parti dans la nouvelle formation présidentielle, Renaissance, ce qui lui vaut l'inimitié d'autres membres du parti, comme Gilles Savary[11].

Ministre dans le gouvernement d'Élisabeth Borne

Le , il est nommé ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion dans le gouvernement Élisabeth Borne, constitué après la réélection d'Emmanuel Macron.

Réforme des retraites et grèves de 2023

Il a en particulier pour responsabilité la mise en œuvre du recul à 65 ans de l’âge légal de départ à la retraite, l'une des mesures les plus importantes du programme électoral d'Emmanuel Macron[36]. Le projet de réforme des retraites présenté par Élisabeth Borne le prévoit un recul à 64 ans[37].

Alors que sont annoncées les grèves du mouvement social contre le projet de réforme des retraites en France de 2023, dans les jours qui suivent, de nombreux médias exhument des images d'archives datant de 2010 où il s'opposait avec véhémence en tant que député du Parti socialiste au report de l'âge légal de 60 à 62 ans par le gouvernement Fillon[38]. Il justifie ce changement d'opinion par « une maturité politique » et une situation économique différente[39].

Le , le gouvernement a adopté en Conseil des ministres la réforme des retraites, affichant sa « détermination » à aller jusqu'au bout sans « renoncer » au report de l'âge de départ à la retraite[40].

Le 16 mars 2023, alors que le gouvernement n'est pas certain d'obtenir une majorité à l'assemblée nationale, la Première ministre engage la responsabilité de son gouvernement, grâce à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution. Le texte est considéré comme adopté. Le gouvernement échappe de peu a une motion de censure, à neuf voix près. En avril, le Conseil constitutionnel valide la réforme, en censurant néanmoins quelques éléments, considerés comme des cavaliers législatifs.

Départ du gouvernement

Le 11 janvier 2024, il quitte le Ministère du Travail, remplacé par Catherine Vautrin, qui devient Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités.

En février 2024, redevenu Député de l'Ardèche, il est nommé membre de la Commission de la Défense et des Forces Armées de l'Assemblée Nationale. Il est aussi désigné Secrétaire Général Exécutif de Renaissance et s'implique dans l'organisation de la campagne des élections européennes.

Prises de position

Il s'oppose en 2010 à la réforme des retraites de Nicolas Sarkozy, qui repousse de 60 à 62 ans l'âge minimum de départ : « Cette volonté est doublement injuste. D'une part, elle écarte d'emblée la recherche d'autres recettes, notamment la mise à contribution de l'ensemble des revenus et en particulier de ceux issus du capital. [...] D'autre part, [...] à la précarité et au taux de chômage historique qu'ils connaissent, vous allez ajouter l'infliction d'une double peine aux moins de trente ans en éloignant toujours plus le moment de leur départ en retraite[11]. »

En , dans le cadre du débat parlementaire sur la révision de la loi de bioéthique, Olivier Dussopt a déclaré : « Quand j'entends que, malheureusement, 96 % des grossesses pour lesquelles la trisomie 21 est déclarée débouchent sur un avortement, la vraie question que je me pose est : pourquoi il en reste 4 % ? ». Il a alors été accusé d'eugénisme et cette remarque a suscité en réaction une campagne publicitaire le citant nommément. À droite de la photo d'une fillette trisomique, cette assertion : « 96 % d'entre nous sont éliminés à l'issue du dépistage massif de la trisomie 21. (…) Au parlement, certains s'étonnent que nous soyons encore 4 % à survivre ». Pour sa part, Olivier Dussopt estime que ses propos ont été détournés et sortis de leur contexte[41].

En 2012, il prend position en faveur du mariage entre personnes de même sexe en France[42].

En septembre 2014, il interpelle le ministre Emmanuel Macron à l'Assemblée. Le Canard Enchaîné rapporte l'incident, dont la teneur est confirmée par Olivier Dussopt au Lab d'Europe1 : « Je me nomme Olivier Dussopt, je suis député de l'Ardèche. Ma mère est ouvrière, n'a pas de diplôme et a été licenciée à deux reprises. Vous l'avez insultée, ce matin sur Europe1 ». Il lui reproche d'avoir eu un comportement de « connard » et d'avoir fait preuve de « mépris » en déclarant au sujet des employées de Gad qu'elles sont « pour beaucoup illettrées ». Emmanuel Macron a exprimé ses regrets lors des questions au gouvernement. « J'ai des regrets parce que j'ai blessé des salariées et que je ne le voulais pas. Je ne m'en excuserai jamais assez »[43].

Il est au sein du gouvernement considéré comme proche de Gérald Darmanin sur les questions en lien avec l'immigration[11].

Soupçons de favoritisme

Cette section est liée à une affaire judiciaire en cours (janvier 2024).
Le texte peut changer fréquemment, n'est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N'hésitez pas à participer à l'écriture de synthèse de manière neutre et objective, en citant vos sources. N'oubliez pas que, dans nombre de systèmes judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement et définitivement établie.

Le , le site d'informations Mediapart révèle qu'en , Olivier Dussopt s'est vu offrir des lithographies numérotées du peintre Gérard Garouste par un dirigeant local du groupe Saur, quelques jours après avoir annoncé un partenariat industriel avec le groupe Saur pour l'installation d'une micro-turbine hydroélectrique[44].

Le don a lieu en pleine négociation d'un contrat. Ce contrat, négocié à partir de 2016, est signé en [45],[44]. Ces œuvres sont estimées à un peu plus de 2 000 euros[45]. Par ailleurs, Olivier Dussopt ne les a pas déclarées[Où ?][Qui ?] alors que c'est obligatoire pour « les dons, avantages […] d'une valeur qu'ils estiment supérieure à 150 euros dont ils ont bénéficié à raison de leur mandat », selon le code de déontologie de l'Assemblée nationale[46],[44],[45].

Après avoir allégué que c'était un cadeau « d'un ami » — ce qui est par la suite démenti par l'intéressé — Olivier Dussopt reconnaît finalement que c'était bien un « cadeau de l'entreprise » et affirme « qu’il va le restituer »[44]. Il indique également qu'il saisit la déontologue de l'Assemblée nationale afin qu'elle « vérifie la conformité de [son] choix initial »[44]. Il réfute que ces cadeaux aient constitué des remerciements aux marchés confiés à la Saur, affirmant que celle-ci a « remporté ces marchés » parce qu'elle « était la mieux-disante »[44]. Il a également précisé qu'après l'appel d'offres, la facture d'eau de ses administrés avait baissé par rapport à la situation antérieure[47].

Une enquête du parquet national financier (PNF), confiée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), est ouverte pour « corruption » et « prise illégale d'intérêts »[48]. Le , à l'occasion de la perquisition du domicile du ministre et de la Saur[49], les enquêteurs découvrent des échanges entre Olivier Dussopt et l'entreprise semblant confirmer l'existence d'un arrangement autour d'un autre marché public, daté de 2009-2010[50],[51].

En janvier 2023, le PNF retient l'infraction de « favoritisme » avec la Saur, un délit passible de deux ans de prison et 200 000  d'amende[52],[50],[51],[53],[54]. Le 27 novembre, le ministre comparait devant le tribunal correctionnel de Paris[55]. Il encourt jusqu’à deux ans de prison et 30 000  d’amende[56]. Le parquet dénonce de graves « manquements » au « devoir d'exemplarité » des élus dans l'espoir d'un « gain politique », des faits qui concourent à « dégrader la confiance dans les institutions », et requiert 10 mois d'emprisonnement avec sursis ainsi que 15 000  d'amende[57],[58].

La 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris le relaxe le 17 janvier 2024[59]. Le tribunal a notamment estimé que la réunion ayant eu lieu entre Olivier Dussopt et le directeur général de la Saur, Olivier Brousse, avant la passation du marché était « inévitable » puisqu’il s’agissait de négocier une sortie de la délégation de service public dont bénéficiait la Saur précédemment. Et qu’à cette occasion, Olivier Dussopt « n’avait pas transmis d’informations privilégiées » à son interlocuteur. Le tribunal a également écarté la possibilité que les critères du marché public lancé par la ville d’Annonay en octobre 2009, et remporté par la Saur, aient pu être décidés par Olivier Dussopt sous l’influence d’échanges qu’il avait eus avec Olivier Brousse. Ce dernier poursuivi pour « complicité de favoritisme » est relaxé également, ainsi que la Saur, qui était poursuivie pour « recel de favoritisme »[47].

Le parquet national financier fait appel de cette relaxe la semaine suivante[60].

Vie privée

En , pendant le débat parlementaire sur la réforme des retraites[61], Olivier Dussopt révèle dans un entretien accordé au magazine Têtu être homosexuel et dit avoir été victime de nombreuses remarques homophobes[62],[63].

Prix et récompenses

  • Prix Tolerantia 2011[64]

Notes et références

  1. Olivier Faye et Thibaud Métais, « Olivier Dussopt, perdu pour la gauche », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b et c Geoffrey Bonnefoy, « Olivier Dussopt (PS) : "Derrière la situation familiale, il y a une situation sociale" », sur lelab.europe1.fr, (consulté le ).
  3. a et b Chloé Durand-Parenti, Olivier Dussopt, benjamin de l'Assemblée, Le Point, 21 juin 2007.
  4. « Résultats des élections régionales 2004 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  5. a et b Les résultats des élections municipales d'Annonay, Le Figaro.
  6. Ilyes Ramdani, « Olivier Dussopt, le « traître » à l'épreuve des retraites », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  7. a b c et d Ellen Salvi et Mathieu Magnaudeix, « Remaniement: Dussopt, qui rejoint Bercy, a voté contre le budget 2018 », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  8. « Olivier Dussopt, élu président de l'association des petites villes de France », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  9. François-Xavier Bourmaud, Tristan Quinault-Maupoil, Charles Sapin et Mathilde Siraud, « Promotion de Griveaux, nominations de Gény-Stephann et Dussopt », Le Figaro, samedi 25 / dimanche 26 novembre 2017, page 6.
  10. « Primaire à gauche : Valls présente son QG et son état-major de campagne », lesechos.fr, 14 décembre 2016.
  11. a b c d et e « Olivier Dussopt : de la gauche du PS à la macronie, l'ardeur du converti », sur L'Obs, .
  12. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
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  14. « Au terme de leurs Assises, les maires de petites villes pleinement résolus », sur caissedesdepotsdesterritoires.fr (consulté le ).
  15. Catherine Lagrange, « Les auteurs de propos racistes bientôt inéligibles ? », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  16. AMF Association des Maires de France Dexia, « Pacte financier État-collectivités : la mission préparatoire est lancée », sur maire-info.com (consulté le ).
  17. « Décret du 24 novembre 2017 relatif à la composition du Gouvernement ».
  18. Décret n° 2017-1658 du 6 décembre 2017 relatif aux attributions du secrétaire d’État auprès du ministre de l'action et des comptes publics.
  19. Pierre-Alain Furbury, « Remaniement : Olivier Dussopt, un technicien des collectivités locales à la Fonction publique », Les Échos, 24 novembre 2017.
  20. Justine Faure, « Le socialiste Olivier Dussopt nommé Secrétaire d'État chargé de la fonction publique », lci.fr, 24 novembre 2017.
  21. a et b Samuel Le Goff, Simon Prigent, Diane de Fortanier et Hortense Goulard, « Les attributions informelles des secrétaires d’État « sans attribution », sur contexte.com, (consulté le ).
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  23. « Remaniement : Olivier Dussopt entre à Bercy… 3 jours après avoir rejeté le budget ! », marianne.net, 24 novembre 2017.
  24. « En six jours, Olivier Dussopt vote contre le budget à l'Assemblée puis le défend au Sénat », sur bfmtv.com (consulté le ).
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  62. Nicolas Scheffer, « [Interview] Olivier Dussopt : "Nous aurons peut-être à réutiliser le 49.3" », Têtu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
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    • Assemblée nationale
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v · m
Gouvernement Édouard Philippe II () jusqu'au remaniement du 16 octobre 2018
Sous la présidence d'Emmanuel Macron
Intérieur
Gérard Collomb, ministre d'État (dém) (3) puis par intérim Édouard Philippe (3)
Ministre : Jacqueline Gourault

Édouard Philippe
Premier ministre
Transition écologique et solidaire
Nicolas Hulot, ministre d'État (dém) (2) puis François de Rugy, ministre d'État (2)
Ministre chargée des Transports : Élisabeth Borne
Secrétaire d'État : Sébastien Lecornu
Secrétaire d'État : Brune Poirson
Justice, garde des sceaux Nicole Belloubet
Europe et Affaires étrangères
Jean-Yves Le Drian
Ministre chargée des Affaires européennes : Nathalie Loiseau
Secrétaire d'État : Jean-Baptiste Lemoyne
Armées
Florence Parly
Secrétaire d'État : Geneviève Darrieussecq
Cohésion des territoires
Jacques Mézard
Secrétaire d'État : Julien Denormandie
Solidarités et Santé Agnès Buzyn
Économie et Finances
Bruno Le Maire
Secrétaire d'État : Benjamin Griveaux puis Delphine Gény-Stephann (1)
Culture Françoise Nyssen
Travail Muriel Pénicaud
Éducation nationale Jean-Michel Blanquer
Agriculture et Alimentation Stéphane Travert
Action et Comptes publics
Gérald Darmanin
Secrétaire d'État (1) : Olivier Dussopt (1)
Enseignement supérieur, Recherche et Innovation Frédérique Vidal
Outre-Mer Annick Girardin
Sports Laura Flessel puis Roxana Maracineanu (2)
Secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : Christophe Castaner, porte-parole du Gouvernement jusqu'au  (1)
Secrétaire d'État (1) : Benjamin Griveaux, porte-parole du Gouvernement à partir du  (1)
Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes : Marlène Schiappa
Secrétaire d'État chargée des personnes handicapées : Sophie Cluzel
Secrétaire d'État chargé du Numérique : Mounir Mahjoubi
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
( PHILIPPE I) Gouvernement précédent ••••
v · m
Gouvernement Édouard Philippe II () après le remaniement du
Sous la présidence d'Emmanuel Macron
Transition écologique et solidaire
François de Rugy, ministre d'État (dém), puis Élisabeth Borne
Ministre puis secrétaire d'État chargé des Transports : Élisabeth Borne, puis Jean-Baptiste Djebbari
Secrétaire d'État : Brune Poirson
Secrétaire d'État : Emmanuelle Wargon

Édouard Philippe
Premier ministre
Justice, garde des sceaux Nicole Belloubet
Europe et Affaires étrangères
Jean-Yves Le Drian
Ministre puis secrétaire d'État chargée des Affaires européennes : Nathalie Loiseau (dém), puis Amélie de Montchalin
Secrétaire d'État : Jean-Baptiste Lemoyne
Armées
Florence Parly
Secrétaire d'État : Geneviève Darrieussecq
Solidarités et Santé
Agnès Buzyn(dém), puis Olivier Véran
Haut-commissaire aux Retraites : Jean-Paul Delevoye (dém)
Secrétaire d'État chargé des Retraites : Laurent Pietraszewski
Secrétaire d'État : Christelle Dubos
Secrétaire d'État : Adrien Taquet
Économie et Finances
Bruno Le Maire
Secrétaire d'État chargé du Numérique (délégué également auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics) : Mounir Mahjoubi (dém), puis Cédric O
Secrétaire d'État : Agnès Pannier-Runacher
Travail
Muriel Pénicaud
Secrétaire d'État chargé de la Protection de la santé des salariés contre l'épidémie de Covid-19 : Laurent Pietraszewski
Éducation nationale et Jeunesse
Jean-Michel Blanquer
Secrétaire d'État : Gabriel Attal
Action et Comptes publics
Gérald Darmanin
Secrétaire d'État chargé du Numérique (délégué également auprès du ministre de l'Économie et des Finances) : Mounir Mahjoubi (dém), puis Cédric O
Secrétaire d'État : Olivier Dussopt
Intérieur
Christophe Castaner
Secrétaire d'État : Laurent Nuñez
Enseignement supérieur, Recherche et Innovation Frédérique Vidal
Cohésion des territoires et Relations
avec les collectivités territoriales
Jacqueline Gourault
Ministre chargé des Collectivités territoriales : Sébastien Lecornu
Ministre chargé de la Ville et du Logement : Julien Denormandie
Outre-Mer Annick Girardin
Culture Franck Riester
Agriculture et Alimentation Didier Guillaume
Sports Roxana Maracineanu
Ministre et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre chargé des Relations avec le Parlement : Marc Fesneau
Secrétaire d'État : Benjamin Griveaux, Sibeth Ndiaye, porte-parole du Gouvernement
Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations : Marlène Schiappa
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées : Sophie Cluzel
Ordonnancement par ordre de préséance
( PHILIPPE I) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant ( CASTEX)
v · m
Gouvernement Jean Castex ()
Sous la présidence d’Emmanuel Macron
Europe et Affaires étrangères
Jean-Yves Le Drian
Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité : Franck Riester
Secrétaire d'État chargé du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie : Jean-Baptiste Lemoyne
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Clément Beaune



Jean Castex
Premier ministre
Transition écologique
Barbara Pompili
Ministre déléguée chargée du Logement : Emmanuelle Wargon
Ministre délégué chargé des Transports : Jean-Baptiste Djebbari
Secrétaire d'État chargée de la Biodiversité : Bérangère Abba
Éducation nationale, Jeunesse et Sports
Jean-Michel Blanquer
Ministre déléguée chargée des Sports : Roxana Maracineanu
Secrétaire d'État chargée de l'Éducation prioritaire : Nathalie Élimas
Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de l'Engagement : Sarah El Haïry
Économie, Finances et Relance
Bruno Le Maire
Ministre délégué chargé des Comptes publics : Olivier Dussopt
Ministre déléguée chargée de l'Industrie : Agnès Pannier-Runacher
Ministre délégué chargé des Petites et moyennes entreprises : Alain Griset
Secrétaire d'État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques : Cédric O (1)
Secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale, solidaire et responsable : Olivia Grégoire
Armées
Florence Parly
Ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants : Geneviève Darrieussecq
Intérieur
Gérald Darmanin
Ministre déléguée chargée de la Citoyenneté : Marlène Schiappa
Travail, Emploi et Insertion
Élisabeth Borne
Ministre déléguée chargée de l'Insertion : Brigitte Klinkert
Secrétaire d'État chargé des Retraites et de la Santé au travail : Laurent Pietraszewski
Outre-mer Sébastien Lecornu
Cohésion des territoires et Relations avec les collectivités territoriales
Jacqueline Gourault
Ministre déléguée chargée de la Ville : Nadia Hai
Secrétaire d'État chargé de la Ruralité : Joël Giraud
Justice, garde des sceaux Éric Dupond-Moretti
Culture Roselyne Bachelot
Solidarités et Santé
Olivier Véran
Ministre déléguée chargée de l'Autonomie : Brigitte Bourguignon
Secrétaire d'État chargé de l'Enfance et des Familles : Adrien Taquet
Mer Annick Girardin
Enseignement supérieur, Recherche et Innovation Frédérique Vidal
Agriculture et Alimentation Julien Denormandie
Transformation et Fonction publiques Amélie de Montchalin
Ministres délégués et secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne : Marc Fesneau
Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances : Élisabeth Moreno
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées : Sophie Cluzel
Secrétaire d'État, porte-parole du gouvernement : Gabriel Attal
(← PHILIPPE II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant ( BORNE)
v · m
Gouvernement Élisabeth Borne () jusqu'au remaniement du
Sous la présidence d’Emmanuel Macron
Économie, Finances et Souveraineté industrielle et numérique
Bruno Le Maire
Ministre délégué chargé des Comptes publics : Gabriel Attal

Élisabeth Borne
Première ministre
Intérieur
Gérald Darmanin
Ministre délégué chargé des Collectivités territoriales : Christophe Béchu
Europe et Affaires étrangères
Catherine Colonna
Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité : Franck Riester
Ministre délégué chargé de l'Europe : Clément Beaune
Secrétaire d'État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux : Chrysoula Zacharopoulou
Justice, garde des sceaux Éric Dupond-Moretti
Transition écologique et Cohésion des territoires
Amélie de Montchalin
Ministre délégué chargé des Collectivités territoriales : Christophe Béchu
Éducation nationale et Jeunesse Pap Ndiaye
Armées Sébastien Lecornu
Santé et Prévention Brigitte Bourguignon
Travail, Plein emploi et Insertion Olivier Dussopt
Solidarités, Autonomie et Personnes handicapées Damien Abad
Enseignement supérieur et Recherche Sylvie Retailleau
Agriculture et Souveraineté alimentaire Marc Fesneau
Transformation et Fonction publiques Stanislas Guerini
Outre-mer Yaël Braun-Pivet (dém) puis par intérim Élisabeth Borne (1)
Culture Rima Abdul Malak
Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher
Sports et Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castéra
Ministres délégués et secrétaires d'État auprès de la Première ministre
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie démocratique : Olivier Véran
Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances : Isabelle Rome
Secrétaire d'État, porte-parole du gouvernement : Olivia Grégoire
Secrétaire d'État chargée de la Mer : Justine Benin
Secrétaire d'État chargée de l'Enfance : Charlotte Caubel
(← CASTEX) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant ( ATTAL)
v · m
Gouvernement Élisabeth Borne () après le remaniement du et jusqu'au remaniement du
Sous la présidence d’Emmanuel Macron
Économie, Finances et Souveraineté industrielle et numérique
Bruno Le Maire
Ministre délégué chargé des Comptes publics : Gabriel Attal
Ministre délégué chargé de l'Industrie : Roland Lescure
Ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications : Jean-Noël Barrot
Ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme : Olivia Grégoire

Élisabeth Borne
Première ministre
Intérieur et Outre-mer
Gérald Darmanin
Ministre déléguée chargé des Collectivités territoriales et de la Ruralité : Dominique Faure
Ministre délégué chargé des Outre-mer : Jean-François Carenco
Secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté : Sonia Backès
Europe et Affaires étrangères
Catherine Colonna
Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité : Olivier Becht
Secrétaire d'État chargée de l'Europe : Laurence Boone
Secrétaire d'État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux : Chrysoula Zacharopoulou
Justice, garde des sceaux Éric Dupond-Moretti
Armées
Sébastien Lecornu
Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel : Sarah El Haïry
Secrétaire d'État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire : Patricia Mirallès
Travail, Plein emploi et Insertion
Olivier Dussopt
Ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels : Carole Grandjean
Éducation nationale et Jeunesse
Pap Ndiaye
Ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels : Carole Grandjean
Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel : Sarah El Haïry
Enseignement supérieur et Recherche Sylvie Retailleau
Agriculture et Souveraineté alimentaire Marc Fesneau
Transition écologique et Cohésion des territoires
Christophe Béchu
Ministre déléguée chargé des Collectivités territoriales et de la Ruralité : Dominique Faure
Ministre délégué chargé des Transports : Clément Beaune
Ministre délégué chargé de la Ville et du Logement : Olivier Klein
Secrétaire d'État chargée de l'Écologie : Bérangère Couillard
Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher
Culture Rima Abdul Malak
Santé et Prévention François Braun
Solidarités, Autonomie et Personnes handicapées
Jean-Christophe Combe
Ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé : Agnès Firmin-Le Bodo
Ministre déléguée chargée des Personnes handicapées : Geneviève Darrieussecq
Transformation et Fonction publiques Stanislas Guerini
Sports et Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castéra
Ministres délégués et secrétaires d'État auprès de la Première ministre
Ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du gouvernement : Olivier Véran
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement : Franck Riester
Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances : Isabelle Rome
Secrétaire d'État chargée de l'Enfance : Charlotte Caubel
Secrétaire d'État chargé de la Mer : Hervé Berville
Secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale et solidaire et de la Vie associative : Marlène Schiappa
(← CASTEX) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant ( ATTAL)
v · m
Gouvernement Élisabeth Borne () après le remaniement du
Sous la présidence d’Emmanuel Macron
Économie, Finances et Souveraineté industrielle et numérique
Bruno Le Maire
Ministre délégué chargé de l'Industrie : Roland Lescure
Ministre délégué chargé du Numérique : Jean-Noël Barrot
Ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme : Olivia Grégoire
Ministre délégué chargé des Comptes publics : Thomas Cazenave

Élisabeth Borne
Première ministre
Intérieur et Outre-mer
Gérald Darmanin
Ministre déléguée chargé des Collectivités territoriales et de la Ruralité : Dominique Faure
Ministre délégué chargé des Outre-mer : Philippe Vigier
Secrétaire d'État chargée de la Ville : Sabrina Agresti-Roubache
Secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté : Sonia Backès jusqu’au  (dém)
Europe et Affaires étrangères
Catherine Colonna
Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité : Olivier Becht
Secrétaire d'État chargée de l'Europe : Laurence Boone
Secrétaire d'État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux : Chrysoula Zacharopoulou
Justice, garde des sceaux Éric Dupond-Moretti
Armées
Sébastien Lecornu
Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel : Prisca Thevenot
Secrétaire d'État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire : Patricia Mirallès
Travail, Plein emploi et Insertion
Olivier Dussopt
Ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels : Carole Grandjean
Éducation nationale et Jeunesse
Gabriel Attal
Ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels : Carole Grandjean
Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel : Prisca Thevenot
Enseignement supérieur et Recherche Sylvie Retailleau
Agriculture et Souveraineté alimentaire Marc Fesneau
Transition écologique et Cohésion des territoires
Christophe Béchu
Ministre déléguée chargé des Collectivités territoriales et de la Ruralité : Dominique Faure
Ministre délégué chargé des Transports : Clément Beaune
Ministre délégué chargé du Logement : Patrice Vergriete
Secrétaire d'État chargée de la Ville : Sabrina Agresti-Roubache
Secrétaire d'État chargée de la Biodiversité : Sarah El Haïry
Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher
Culture Rima Abdul Malak
Santé et Prévention
Aurélien Rousseau (dém) puis Agnès Firmin-Le Bodo
Ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé : Agnès Firmin-Le Bodo
Solidarités et Familles
Aurore Bergé
Ministre déléguée chargée des Personnes handicapées : Fadila Khattabi
Transformation et Fonction publiques Stanislas Guerini
Sports et Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castéra
Ministres délégués et secrétaires d'État auprès de la Première ministre
Ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du gouvernement : Olivier Véran
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement : Franck Riester
Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations : Bérangère Couillard
Secrétaire d'État chargée de l'Enfance : Charlotte Caubel
Secrétaire d'État chargé de la Mer : Hervé Berville
(← CASTEX) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant ( ATTAL)
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IIIe République
(1906-1940)
Seconde Guerre mondiale
(1940-1944)
Régime de Vichy
CNF et CFLN
GPRF et IVe République
(1944-1958)
Ve République
(depuis 1959)
t Ministre du Travail ; a Ministre des Affaires sociales ; e Ministre de l'Emploi ; s Ministre de la (des) Solidarité(s)
Articles connexes : Ministère du Travail ; Ministère des Affaires sociales
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Pays du G7
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