Myriam El Khomri

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Pour la ville afghane, voir Pol-e Khomri.

Myriam El Khomri
Illustration.
Myriam El Khomri en 2014.
Fonctions
Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social

(1 an, 8 mois et 8 jours)
Président François Hollande
Gouvernement Manuel Valls II
Bernard Cazeneuve
Prédécesseur François Rebsamen
Successeur Muriel Pénicaud (Travail)
Secrétaire d'État à la Politique de la Ville

(1 an et 7 jours)
Président François Hollande
Gouvernement Manuel Valls II
Prédécesseur Najat Vallaud-Belkacem
Successeur Hélène Geoffroy
Conseillère de Paris

(12 ans, 3 mois et 3 jours)
Élection 16 mars 2008
Réélection 30 mars 2014
Circonscription 18e arrondissement
Adjointe au maire de Paris[N 1]
[1]
(6 ans, 5 mois et 11 jours)
Élection
Réélection
Maire Bertrand Delanoë
Anne Hidalgo
Biographie
Date de naissance (46 ans)
Lieu de naissance Rabat (Maroc)
Nationalité Française
Marocaine
Parti politique PS (depuis 2002)
Diplômée de Université Bordeaux IV
Université Panthéon-Sorbonne
Profession Assistante parlementaire
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Myriam El Khomri, née le à Rabat (Maroc), est une femme politique française. Elle possède également la nationalité marocaine.

Membre du conseil national du Parti socialiste à partir de 2008, elle est conseillère de Paris, élue dans le 18e arrondissement, entre 2008 et 2020.

Le , elle est nommée secrétaire d'État à la Politique de la Ville puis, le , ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social. À ce titre, elle porte la loi relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, adoptée en août 2016.

Biographie

Origines et vie familiale

Myriam El Khomri est née le à Rabat. Son père est marocain, gérant d'une boutique de reprographie à Bordeaux, tandis que sa mère est bretonne, professeur d'anglais, en coopération au Maroc à sa naissance[2],[3]. À ce titre, elle jouit des nationalités marocaine et française[réf. souhaitée].

Jusqu'à l'âge de neuf ans, elle vit à Tanger[4]. Elle s'installe ensuite avec sa famille à Thouars (Deux-Sèvres) puis à Mérignac, près de Bordeaux[5]. Au collège Monséjour, situé à Bordeaux Caudéran, elle siège au conseil général des jeunes de Gironde. Elle passe son baccalauréat scientifique à l'âge de 17 ans.

Mariée à un informaticien originaire du Médoc[6],[7], elle a deux filles[8].

Études et formation

En 1995, elle étudie le droit public à l'université Bordeaux IV[4]. Elle finance ses études avec des bourses et en occupant plusieurs emplois[5].

En 1999, elle emménage à Paris et poursuit ses études de droit à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, où elle obtient un diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) de science politique (administration du politique) en 2001[4]. Elle co-rédige un mémoire de fin d’études sur « les Maisons de Justice et du Droit »[9].

Pour obtenir un stage, elle écrit à trois hommes politiques, dont Claude Bartolone, alors ministre délégué à la Ville[5]. Elle effectue ainsi son stage de fin d'études au ministère délégué à la Ville[10]. Claude Bartolone la recommande à Annick Lepetit, alors maire du 18e arrondissement de Paris, dont elle devient la collaboratrice[2].

Parcours politique

En 2001, lors de l'élection de Bertrand Delanoë, elle rejoint, en tant que collaboratrice, la mairie du 18e arrondissement de Paris, où elle est chargée des questions relatives à la prévention, la sécurité et la toxicomanie. Elle participe cette même année à l'élaboration du contrat local de sécurité du 18e arrondissement. En 2004, elle participe à l'élaboration du plan « crack du nord-est parisien » de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT)[11].

Après le 21 avril 2002, Myriam El Khomri adhère au Parti socialiste. Elle siège au conseil national du parti à partir de 2008, puis au bureau national à partir de 2012 ; elle est nommée secrétaire nationale du Parti socialiste chargée des questions de sécurité en mai 2014[12].

Élue parisienne

En , elle est élue dans le 18e arrondissement de Paris, sur la liste Daniel Vaillant-Bertrand Delanoë. Elle est depuis membre du Conseil de Paris et de 2008 à 2011, adjointe au maire, chargée de toutes les questions relatives à la protection de l'enfance et de la prévention spécialisée, puis du au [1], date de son entrée au gouvernement, adjointe au maire chargée de toutes les questions relatives à la prévention et à la sécurité[13],[3]. Le , elle est nommée représentante du Conseil de Paris au conseil d'administration du centre d’action sociale de la Ville de Paris puis le au conseil de surveillance de l'hôpital de pédiatrie et de rééducation de Bullion et le au comité de surveillance des pupilles de la Ville de Paris.

Elle participe à l'inauguration de la place des Droits-de-l'Enfant à Paris (14e arrondissement de Paris, angle des rues de la Tombe-Issoire et d’Alésia) avec l’UNICEF à l’occasion du 20e anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant (CIDE)[14].

Le , à l'occasion de la clôture des États généraux de la Protection de l'enfance organisés par Nadine Morano, alors ministre de la Famille, elle interpelle le gouvernement, sur la politique gouvernementale de protection des enfants, aux côtés de cinq autres conseils généraux franciliens (conseils généraux de Paris, de l'Essonne, du Val-de-Marne, du Val-d'Oise, de la Seine-et-Marne et de la Seine-Saint-Denis) par une déclaration commune, qu'elle signe aux côtés de Claire-Lise Campion, Pierre Coilbault, Viviane Gris, Pascal Popelin, Danièle Querci, tous élus de ces départements[15].

Elle démissionne de ces trois postes le , date à laquelle elle est nommée représentante du Conseil de Paris au conseil d'administration de l'association « Paris - Aide aux victimes », à la commission consultative de gestion de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, à la commission consultative de sécurité et d’accessibilité de la préfecture de police, à la commission départementale de la sécurité des transports de fonds de Paris, à la commission départementale des systèmes de vidéosurveillance de Paris, à la commission locale d’action sociale de la préfecture de police, au conseil départemental de sécurité civile de Paris, au conseil d'administration de la fondation Louis Lépine, et enfin à la commission départementale de la sécurité routière de Paris[16]. Elle élabore le schéma départemental de la protection de l'enfance et de la prévention spécialisée pour les années 2010-2014, créé des structures d’accueil pour les mineurs isolés étrangers[11].

Elle soutient Martine Aubry lors de la primaire présidentielle socialiste de 2011. Lors des élections législatives de 2012, elle est la suppléante de Christophe Caresche, député de la 18e circonscription de Paris[17].

Lors de la campagne des élections municipales de 2014 à Paris, elle est l'une des porte-paroles d'Anne Hidalgo. Pressentie par cette dernière pour prendre la succession de Daniel Vaillant à la mairie du 18e arrondissement de Paris, le maire sortant lui préfère Éric Lejoindre. Elle est reconduite dans ses fonctions de maire-adjointe[18]. Le 5 avril 2014, elle est élue vice-présidente de la commission permanente du Conseil de Paris[19].

Elle se rapproche de François Hollande au début de l’été 2014[20].

Secrétaire d'État chargée de la Ville

Elle est nommée, à partir du , secrétaire d'État à la Politique de la Ville dans le deuxième gouvernement Manuel Valls[21], portefeuille assumé précédemment par Najat Vallaud-Belkacem (en tant que ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports), et placée sous la responsabilité de Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Elle quitte alors ses fonctions exécutives de la mairie de Paris le [1]. Elle est la benjamine du gouvernement[22].

La politique ayant été définie par la loi construite par François Lamy dans le deuxième gouvernement Jean-Marc Ayrault, elle concentre son action sur de la communication[23]. Elle fait sa première apparition publique à Nantes le à l'occasion de la fondation du collectif « Pas sans nous », coordination de groupes de quartiers populaires[24] puis multiplie les déplacements sur le terrain, notamment dans les communes dirigées par le Front national[22]. Le 2 septembre 2015, cette fonction est reprise directement par Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.

Ministre du Travail

Le secrétaire d'État slovaque au Travail Branislav Ondruš, le ministre slovaque du Travail Ján Richter et Myriam El Khomri en juillet 2016.

Le , elle est nommée ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social[25], après la démission de ce poste de François Rebsamen, maire de Dijon.

Sa nomination « surprise » fait s'interroger l'opposition et la presse sur sa compétence[26] — durant un entretien diffusé à la radio, il est apparu qu'elle ne savait pas combien de fois un CDD était renouvelable — et son expérience pour ce ministère réputé difficile[27] et de premier plan. Comme lors de sa nomination au secrétariat d'État chargée de la Ville, elle fait l'objet de commentaires critiques, parfois racistes et sexistes, sur les réseaux sociaux[28],[29].

Elle est chargée de présenter début 2016 un projet de loi controversé réformant la législation relative au travail, avec notamment une flexibilisation du temps de travail, les bases du futur « compte personnel d’activité », des mesures sur la médecine du travail et des dispositions sur la restructuration des branches professionnelles[30]. La ministre envisage d'intégrer au projet de loi des dispositions pour maintenir le statut des travailleurs indépendants des plateformes collaboratives comme Uber[31]. Le projet de loi intègre l'essentiel du projet de loi dit « Nouvelles opportunités économiques » préparé par Emmanuel Macron[32][source insuffisante]. La loi suscite un mouvement de grèves et le gouvernement décide d'utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution française (dit « 49.3 ») pour le faire adopter.

Elle a pour directeur de cabinet Pierre-André Imbert[33], qui occupait déjà ce poste auprès de François Rebsamen. D'après la journaliste Martine Orange, il « a été imposé à la ministre du travail par Manuel Valls, à son arrivée », et aurait commencé de rédiger le projet de loi Travail dès les vacances de Noël 2015 en collaboration avec Matignon, sans que Myriam El Khomri n'en connaisse le contenu[34].

Elle participe à la création de la Grande École du Numérique[35].

Élections législatives de 2017

Le , elle est investie par les militants pour les élections législatives de 2017 à Paris avec 89 voix contre 84 à sa rivale Afaf Gabelotaud[36]. Pendant la primaire citoyenne de 2017, elle soutient Manuel Valls[37]. Pour le premier tour de l'élection présidentielle de 2017, elle assume « des divergences avec Benoît Hamon » mais se dit « loyale à [son] parti » et indique qu'elle n'aura « aucune expression publique qui pourrait nuire » à Benoît Hamon[20]. Elle appelle à voter pour Emmanuel Macron au second tour[38], après avoir voté en sa faveur pour le premier[39]. La République en marche ne lui oppose pas de candidat lors des législatives qui suivent[40] malgré la mobilisation de militants du parti contre cette hypothèse[41]. Elle annonce vouloir « porter les valeurs de la gauche au sein de la majorité présidentielle »[42] et affronte notamment Pierre-Yves Bournazel, candidat LR qui dit également soutenir « la majorité présidentielle »[43]. Elle est battue à l'issue du second tour, avec 53,6 % contre 46,4 %.

Reconversion professionnelle

Elle se reconvertit ensuite dans le domaine du conseil[44] en créant en novembre 2017 un cabinet de conseil aux entreprises, MEK Conseil[39]. En mai 2018, elle devient également conseillère principale de Lee Hecht Harrison Altedia, puis en mars 2019, elle intègre le groupe de courtage en assurance Siaci Saint Honoré en tant que directrice du pôle Conseil de sa filiale en conseil et stratégie S2H Consulting[45].

En juillet 2019, la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn nomme Myriam El Khomri à la tête d’une mission sur l’attractivité des métiers du grand âge, avec pour objectif de lutter contre la pénurie de personnel dans ce secteur.

Le 31 mars 2021, elle entre au conseil d'administration de Nexity[46].

Le 15 décembre 2023, elle est nommée en qualité de Présidente du conseil de surveillance de CDC Habitat (Groupe Caisse des Dépôts et des Consignations).

Autres engagements

En mars 2018, elle joue avec Roselyne Bachelot et Marlène Schiappa une représentation des Monologues du vagin d'Eve Ensler au théâtre Bobino. Le spectacle, produit par le producteur Jean-Marc Dumontet, est mis en scène par Coralie Miller. Les bénéfices du spectacle vont au Collectif féministe contre le viol[47].

Distinctions

Notes et références

Notes

  1. Chargée de la protection de l'enfance et de la prévention spécialisée (2008-2011) puis de la sécurité et de la prévention (2011-2014).

Références

  1. a b et c « Myriam El Khomri », Ville de Paris (consulté le ).
  2. a et b Pascal Nivelle, « Myriam El-Khomri. Son nouveau pari », liberation.fr, (consulté le ).
  3. a et b « Biographie », sur ville.gouv.fr, (consulté le ).
  4. a b et c « Myriam El Khomri, l'autre Marocaine du gouvernement Valls 2 », sur h24info.ma, (consulté le ).
  5. a b et c Nicolas Michel, « Myriam El Khomri, surveiller et prévenir », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  6. « Qui est la nouvelle ministre ? », sur puretrend.com, (consulté le ).
  7. Marc de Boni, « Cinq choses à savoir sur Myriam El Khomri », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  8. Candice Nedelec, « Myriam El Khomri, révélée par l'après-"Charlie" », sur Le Point.fr (consulté le ).
  9. « Qui est Myriam El Khomri, la nouvelle secrétaire d’État à la Politique de la ville ? », sur le site de Roland Castro, (consulté le ).
  10. Matthieu Guillemard-Falconetti, « Myriam El Khomri (PS) : "J'ai beaucoup d'estime pour Daniel Vaillant et Bertrand Delanöe" », sur Le Lab (Europe 1), .
  11. a et b « Une adjointe de la Ville au gouvernement », sur le site de la mairie de Paris, (consulté le ).
  12. « Biographie de Myriam El Khomri ».
  13. Le la politique de la ville et l’intégration s'ajoutent à ses compétences.
  14. Adèle, « Inauguration de la place des Droits de l’Enfant dans le 14e arrondissement », sur evous.fr, (consulté le ).
  15. [PDF]Politique gouvernementale de protection des enfants : déclaration commune des Conseils généraux de Paris, de l’Essonne, du Val-de-Marne, du Val-d’Oise, de la Seine-et-Marne, et de la Seine-Saint-Denis, .
  16. « Désignation de personnalités qualifiées et de représentants du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil municipal, dans divers organismes », sur le site de la mairie de Paris, (consulté le ).
  17. Anne-Sophie Lechevallier, « Myriam El Khomri - La rue lui en fait voir de toutes les couleurs », Paris Match, semaine du 24 au 30 mars 2016, pages 50-53.
  18. Sonya Faure et Willy Le Devin, « El Khomri, l’évidence parisienne », liberation.fr, (consulté le ).
  19. « Fiche élu - Myriam El Khomri », paris.fr, consulté le 3 mai 2015.
  20. a et b Laure Bretton, « Myriam El Khomri, touchée, pas coulée », sur liberation.fr, (consulté le ).
  21. « La composition du gouvernement Valls II dévoilée », Le Figaro, 26 août 2014.
  22. a et b Marc de Boni, « Cinq choses à savoir sur Myriam El Khomri », lefigaro.fr, 2 septembre 2015.
  23. Sylvia Zappi, « Au ministère de la ville, le bilan mitigé de Myriam El Khomri », Le Monde, 3 septembre 2015.
  24. Thomas Saint-Cricq, « Politique de la ville: des acteurs des quartiers populaires lancent «Pas sans nous» », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  25. « Myriam El Khomri, la nouvelle ministre du Travail, a du pain sur la planche », europe1.fr, 2 septembre 2015.
  26. « Myriam El Khomri face à Jean-Jacques Bourdin en direct », sur BFMTV (consulté le ).
  27. Alexandre, « Ministre du Travail : Myriam El Khomri hérite d'une mission particulièrement difficile », huffingtonpost.fr du 2 septembre 2015 (consulté le 4 septembre 2015).
  28. Marion Dautry, « Gouvernement Valls 2 : Myriam El Khomri victime d'attaques racistes sur Twitter », rtl.fr du 28 août 2014 (consulté le 3 septembre 2015).
  29. « Vallaud-Belkacem, les insultes et la nausée », libération.fr du 3 septembre 2014, (consulté le 3 septembre 2015).
  30. Derek Perrote, « Code du travail : El Khomri présentera sa loi en mars », lesechos.fr, (consulté le )
  31. Marie Bellan et Derek Perrotte, « Travailleurs indépendants : El Khomri veut faire payer les plates-formes Internet », lesechos.fr, (consulté le )
  32. Saveria Rojek, « Vers une fusion de la loi Macron 2 et de la loi El Khomri ? », publicsenat.fr, (consulté le )
  33. Gilles Balbastre, « Le fantassin du dialogue social », Le Monde diplomatique, septembre 2017, p.  28.
  34. Martine Orange, « L'ombre portée de l'Europe sur la loi travail », sur Mediapart, (consulté le ).
  35. « Interview : Myriam El Khomri fait le point sur la Grande École du Numérique - Blog du Modérateur », Blog du Modérateur,‎ (lire en ligne, consulté le )
  36. Nicolas Maviel, « Législatives : les militants PS ont choisi Myriam El Khomri », leparisien.fr, (consulté le ).
  37. « Primaire de la gauche : pour qui votent les ministres? », sur Le Journal du dimanche (consulté le ).
  38. « Cazeneuve El Khomri et Le Foll appellent à voter Macron au second tour », sur europe1.fr, (consulté le ).
  39. a et b Myriam El Khomri, interviewé par Marc Landré, « Myriam El Khomri : "Macron doit muscler sa jambe gauche" », Le Figaro, samedi 9 / dimanche 10 juin 2018, p. 18.
  40. Manon Rescan et Enora Ollivier, « Législatives : une cinquantaine de circonscriptions sans candidat LRM », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  41. Alexandre Boudet, « Législatives 2017 à Paris 18e: El Khomri à l'origine de la première fronde locale pour Emmanuel Macron? », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  42. « Revivez l’actualité politique du vendredi 19 mai », sur lemonde.fr (consulté le ).
  43. Tristan Quinault Maupoil, « Législatives : ces candidats LR qui refusent de s'opposer au gouvernement », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  44. Vanessa Schneider, « Après le séisme Macron, la nouvelle vie des déchus de la politique », lemonde.fr, 1er juin 2018.
  45. Shahinez Benabed, « L’ex-ministre du Travail Myriam El Khomri recrutée par un courtier en assurances », sur acteurspublics.com, (consulté le )
  46. « Véronique Bédague prend la tête de Nexity, Myriam El Khomri la rejoint au conseil d'administration », sur La Tribune (consulté le )
  47. « "Monologues du vagin": Schiappa, Bachelot et El Khomri réunies sur scène », lexpress.fr, 8 mars 2018.
  48. Décret du 13 juillet 2021 portant élévation dans l'ordre national de la Légion d'honneur.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Myriam El Khomri, sur Wikimedia Commons
  • Myriam El Khomri, sur Wikinews

Articles connexes

Liens externes

  • Fiche de secrétaire d'État et ses actions sur le site officiel du gouvernement
  • Fiche sur le site du Conseil de Paris
v · m
Gouvernement Manuel Valls II () jusqu'au remaniement du
Sous la présidence de François Hollande
Affaires étrangères et Développement international
Laurent Fabius
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Harlem Désir
Secrétaire d'État chargée du Développement et de la Francophonie : Annick Girardin
Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger : Thomas Thévenoud (dém) (1) puis Matthias Fekl (1)

Manuel Valls
Premier ministre
Écologie, Développement durable et Énergie
Ségolène Royal
Secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche : Alain Vidalies
Éducation nationale, Enseignement supérieur
et Recherche
Najat Vallaud-Belkacem
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Geneviève Fioraso (dém) (3) puis Thierry Mandon (4)
Justice, garde des sceaux Christiane Taubira (dém) (6) puis Jean-Jacques Urvoas (6)
Finances et Comptes publics
Michel Sapin
Secrétaire d'État chargé du Budget : Christian Eckert
Défense
Jean-Yves Le Drian
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire : Kader Arif (dém) (2) puis Jean-Marc Todeschini (2)
Affaires sociales, Santé et Droits des femmes
Marisol Touraine
Secrétaire d'État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l'Autonomie puis secrétaire d'État chargée de la Famille, de l'Enfance, des Personnes âgées et de l'Autonomie (4) : Laurence Rossignol
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion : Ségolène Neuville
Secrétaire d'État chargée des Droits des femmes : Pascale Boistard
Travail, Emploi, Formation professionnelle
et Dialogue social
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Intérieur Bernard Cazeneuve
Agriculture, Agroalimentaire et Forêt Stéphane Le Foll, porte-parole du Gouvernement
Économie, Industrie et Numérique
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Secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire : Carole Delga (dém) (4) puis Martine Pinville (4)
Secrétaire d'État chargée du Numérique : Axelle Lemaire
Logement et Égalité des territoires et Ruralité Sylvia Pinel
Décentralisation et Fonction publique
Marylise Lebranchu
Secrétaire d'État chargé de la Réforme territoriale : André Vallini
Culture et Communication Fleur Pellerin
Ville, Jeunesse et Sports
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Secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville, puis supprimé (5) : Myriam El Khomri
Secrétaire d'État chargé des Sports : Thierry Braillard
Outre-mer George Pau-Langevin
Secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : Jean-Marie Le Guen
Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification : Thierry Mandon puis Clotilde Valter (4)
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Démission du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
( VALLS I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CAZENEUVE )
v · m
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Sous la présidence de François Hollande
Affaires étrangères et Développement international
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Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Harlem Désir
Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger : Matthias Fekl
Secrétaire d'État chargé du Développement et de la Francophonie : André Vallini

Manuel Valls
Premier ministre
Environnement, Énergie et Mer,
chargée des relations internationales sur le climat
Ségolène Royal
Secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche : Alain Vidalies
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Éducation nationale, Enseignement supérieur et Recherche
Najat Vallaud-Belkacem
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Thierry Mandon
Finances et Comptes publics
puis Économie et Finances (3)
Michel Sapin
Secrétaire d'État chargé du Budget et des Comptes publics : Christian Eckert
Affaires sociales et Santé
Marisol Touraine
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion : Ségolène Neuville
Secrétaire d'État chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie : Pascale Boistard
Défense
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Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire : Jean-Marc Todeschini
Justice, garde des sceaux Jean-Jacques Urvoas
Travail, Emploi, Formation professionnelle et Dialogue social
Myriam El Khomri
Secrétaire d'État chargée de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage : Clotilde Valter
Aménagement du territoire, Ruralité
et Collectivités territoriales
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Intérieur Bernard Cazeneuve
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Logement et Habitat durable Emmanuelle Cosse
Économie, Industrie et Numérique
puis Économie et Finances (3)
Secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire : Martine Pinville
Secrétaire d'État chargée du Numérique, puis chargée du Numérique et de l'Innovation (4) : Axelle Lemaire
Secrétaire d'État chargé de l'Industrie (4) : Christophe Sirugue
Culture et Communication Audrey Azoulay
Famille, Enfance et Droits des femmes
puis Familles, Enfance et Droits des femmes (1)
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Fonction publique Annick Girardin
Ville, Jeunesse et Sports
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Secrétaire d'État chargée de la Ville : Hélène Geoffroy
Secrétaire d'État chargé des Sports : Thierry Braillard
Outre-mer
Secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : Jean-Marie Le Guen
Secrétaire d'État chargée de l'Égalité réelle : Ericka Bareigts
Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification : Jean-Vincent Placé
Secrétaire d'État chargée de l'Aide aux victimes : Juliette Méadel
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (1) Ajustement du 3 mars 2016
  • (2) Démission
  • (3) Ajustement du 30 août 2016
  • (4) Ajustement du
( VALLS II avant remaniement) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CAZENEUVE )
v · m
Gouvernement Bernard Cazeneuve ()
Sous la présidence de François Hollande
Affaires étrangères et Développement international
Jean-Marc Ayrault
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes puis secrétaire d'État chargé des Affaires européennes, du Commerce extérieur et de la Promotion du tourisme (3) : Harlem Désir
Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger, puis supprimé (2) : Matthias Fekl
Secrétaire d'État chargé du Développement et de la Francophonie puis secrétaire d'État chargé du Développement, de la Francophonie et des Français de l'étranger (3) : Jean-Marie Le Guen

Bernard Cazeneuve
Premier ministre
Environnement, Énergie et Mer,
chargée des Relations internationales sur le climat
Ségolène Royal
Secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche : Alain Vidalies
Secrétaire d'État chargée de la Biodiversité : Barbara Pompili
Éducation nationale, Enseignement supérieur et Recherche
Najat Vallaud-Belkacem
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Thierry Mandon
Économie et Finances
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Secrétaire d'État chargé du Budget et des Comptes publics : Christian Eckert
Secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire : Martine Pinville
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Ville, Jeunesse et Sports
Patrick Kanner
Secrétaire d'État chargée de la Ville : Hélène Geoffroy
Secrétaire d'État chargé des Sports : Thierry Braillard
Outre-mer Ericka Bareigts
Secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : André Vallini
Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification : Jean-Vincent Placé
Secrétaire d'État chargée de l'Aide aux victimes : Juliette Méadel
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Ajustements du
( VALLS II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PHILIPPE I )
v · m
IIIe République
(1906-1940)
Seconde Guerre mondiale
(1940-1944)
Régime de Vichy
CNF et CFLN
GPRF et IVe République
(1944-1958)
Ve République
(depuis 1959)
t Ministre du Travail ; a Ministre des Affaires sociales ; e Ministre de l'Emploi ; s Ministre de la (des) Solidarité(s)
Articles connexes : Ministère du Travail ; Ministère des Affaires sociales
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