Florence Parly

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Florence Parly
Illustration.
Florence Parly en 2019.
Fonctions
Ministre des Armées

(4 ans, 10 mois et 29 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Édouard Philippe
Jean Castex
Gouvernement Philippe II
Castex
Prédécesseur Sylvie Goulard
Successeur Sébastien Lecornu
Vice-présidente du conseil régional de Bourgogne

(2 ans, 2 mois et 14 jours)
Élection
Président François Patriat
Conseillère régionale de Bourgogne

(2 ans, 2 mois et 14 jours)
Élection 28 mars 2004
Circonscription Yonne
Secrétaire d'État chargée du Budget

(2 ans, 4 mois et 3 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Lionel Jospin
Gouvernement Jospin
Prédécesseur Christian Sautter
Successeur Alain Lambert
Biographie
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissance Boulogne-Billancourt (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (1995-2006)
TdP (depuis 2020)
RE (depuis 2022)
Conjoint Martin Vial
Diplômée de IEP de Paris
ENA

Signature de Florence Parly
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Florence Parly, née le à Boulogne-Billancourt (Seine), est une haute fonctionnaire, femme politique et dirigeante d'entreprise française.

Administratrice civile à la direction du Budget puis conseillère dans différents cabinets ministériels, elle intègre en 1997 le cabinet du Premier ministre, Lionel Jospin. Elle est secrétaire d'État au Budget du au dans le gouvernement Lionel Jospin sous la présidence de Jacques Chirac et, quinze ans plus tard, ministre des Armées dans les gouvernements Philippe II et Castex du au sous la première présidence d'Emmanuel Macron.

Dans le secteur privé, elle travaille chez Air France, où elle est notamment directrice générale adjointe de 2008 à 2014 puis membre du conseil d'administration à partir de 2023. Elle travaille aussi à la direction de la SNCF, d'abord comme directrice générale à la stratégie et aux finances du groupe ferroviaire public, avant de devenir en 2016 directrice générale de l'univers Voyageurs de SNCF Mobilités.

Origines et formation

Florence Parly est la fille de Jeanne-Marie Parly née Herland, conseillère d'État, ancienne rectrice de l'académie de Caen[1], et directrice de cabinet de Claude Allègre au ministère de l'Éducation nationale en 2000[2],[3], et d'Edmond Parly (1907-1995), homme d'affaires[réf. à confirmer][4],[5].

Florence Parly effectue ses études à l'Institut d'études politiques de Paris (1984)[6],[1]. Elle est reçue à l'École nationale d'administration (promotion Fernand Braudel) en 1985[7].

Parcours professionnel et politique

Direction du budget et cabinets ministériels

À sa sortie de l'ENA en 1987, Florence Parly est administratrice civile à la direction du budget[1]. Responsable de la synthèse des comptes sociaux, elle s'occupe de la création du revenu minimum d'insertion (RMI) puis de la contribution sociale généralisée (CSG)[2].

Elle intègre ensuite les cabinets ministériels comme conseillère technique, auprès de Michel Durafour au ministère de la Fonction publique en , et de Paul Quilès à partir de , à l'Équipement et au Logement, puis à l'Intérieur[2].

Après la victoire de la droite aux élections législatives de 1993, Florence Parly réintègre la direction du budget en qualité de chef des bureaux de la protection sociale et de la sécurité sociale puis de l'équipement, du logement, de la ville et de l'aménagement du territoire entre 1994 et 1995, et de la culture et de l'audiovisuel à partir de 1995[1].

Elle adhère au Parti socialiste (PS) en 1995 et fréquente la section du 14e arrondissement de Paris[2].

Olivier Schrameck la repère et la recrute en dans le cabinet du Premier ministre, Lionel Jospin, comme conseillère pour les affaires budgétaires[2].

Secrétaire d'État au Budget

Elle est nommée secrétaire d'État au Budget le , devenant la benjamine du gouvernement[8]. En poste jusqu'au , Florence Parly seconde Christian Sautter, puis Laurent Fabius au ministère des Finances.

En couple depuis 1991 avec Martin Vial, alors directeur général du groupe La Poste[9] et depuis juillet 2015 commissaire aux participations de l'État[10]. Elle médiatise sa grossesse alors qu'elle est en fonction[11], posant notamment dans Elle sans révéler le nom de son compagnon[12].

Après Bercy

Candidate aux élections législatives de dans l'Yonne, Florence Parly perd au second tour contre Jean-Pierre Soisson avec 42,82 % des suffrages.

Elle devient vice-présidente du conseil régional de Bourgogne de 2004 à 2006[13], ainsi que présidente du directoire de l'Agence régionale de développement économique d'Île-de-France[14]. Entre 2003 et 2005, Florence Parly est également responsable nationale, chargée de l'économie et de l'emploi au Parti socialiste[1].

Florence Parly s'éloigne ensuite de la vie politique[15] et devient en juin 2006 directrice de la stratégie des investissements à la direction financière d'Air France, jusqu'à sa nomination comme directrice générale adjointe d'Air France Cargo en [16], fonction pour laquelle elle est critiquée par la suite par le syndicat des pilotes d'Air France (SPAF), qui considère son bilan comme « funeste »[17].

En 2007, elle rejoint l'appel Gauche avenir, lancé entre autres par Paul Quilès et Marie-Noëlle Lienemann, avec la participation, en 2008, aux banquets républicains sur l'unité de la gauche, de Benoît Hamon et Jean-Pierre Chevènement.

Dirigeante d'entreprise

De 2012 à , elle est administratrice indépendante et présidente du Comité des nominations et des rémunérations chez Altran[18],[19],[20].

Le , elle devient directrice générale adjointe de l’activité « Passage Point » à Point Orly et Escales France, chargée du redressement du court-courrier dans le cadre du plan TransForm 2015. À ce titre, elle est membre du comité exécutif du groupe Air France. Elle est membre des conseils d'administration d'Air France et d'Ingenico Group. Elle quitte ses fonctions chez Air France fin août 2014[21].

Le , elle devient directrice générale déléguée de la SNCF[22] pour « assurer le pilotage stratégique et la cohérence économique » de l'entreprise dans le « contexte de profonde transformation » prévue par la réforme ferroviaire, officiellement chargée de la stratégie et des finances[23]. En mars 2016, Guillaume Pepy la nomme directrice générale de SNCF-Voyageurs, la branche de la SNCF spécialisée dans le transport ferroviaire de voyageurs longue distance et à grande vitesse, en remplacement de Barbara Dalibard[24]. À ce titre, elle pilote l'univers Voyageurs[25] de SNCF Mobilités, rassemblant les activités Voyages (TGV), Transilien, TER et Intercités, mais également le programme « porte à porte » de l'entreprise, soit 15,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires, 70 000 salariés et 5 millions de voyageurs chaque jour[26].

Elle siège à partir du au conseil de surveillance de l’entreprise Zodiac Aerospace, comme représentante du Fonds stratégique de participation, géré par le groupe Edmond de Rothschild[27], ainsi qu'aux conseils d'administration d'Altran et d'Ingenico.

Ministre des Armées

Florence Parly et le secrétaire américain à la Défense James Mattis en .

Elle est nommée ministre des Armées le dans le second gouvernement Édouard Philippe[28], tandis que Geneviève Darrieussecq est nommée secrétaire d'État auprès d'elle.

Elle commence son mandat en remettant le la Légion d'honneur à titre posthume au caporal Albéric Riveta, mort quelques jours plus tôt en opération extérieure au Mali. Elle décrit plus tard cet évènement comme le fait le plus marquant de sa prise de fonction au ministère des Armées[29].

Une semaine après sa nomination, elle quitte les conseils d'administration de Zodiac Aerospace, Altran et Ingenico[30].

À la tête du ministère des Armées, elle défend notamment la loi de programmation militaire 2019-2025. Cette loi accorderait 295 milliards d'euros à la défense à l'horizon 2025[31],[32].

En , alors que Raqqa est sur le point d'être reprise à l'État islamique, elle déclare que le plus efficace, pour empêcher le retour de djihadistes en France, est d’« aller au bout » de l’opération, ajoutant : « S’il y a des djihadistes qui périssent dans ces combats, je dirais que c’est tant mieux. Nous ne pouvons rien faire pour empêcher leur retour. Nous pouvons poursuivre le combat pour neutraliser le maximum de djihadistes. » Elle réitère cette position quelques mois plus tard, lors de ses vœux aux armées, déclarant : « Les djihadistes n’ont jamais eu d’états d’âme, je ne vois pas pourquoi nous en aurions pour eux. » Mediapart souligne qu'elle « [reconnaît] entre les lignes que la position de la France sur la peine de mort [peut] évoluer en fonction des situations et des individus »[33],[34].

Florence Parly a impulsé plusieurs grands chantiers de modernisation du ministère des Armées, en faisant notamment voter la loi de programmation militaire 2019-2025 (LPM) qui prévoit une hausse importante du budget du ministère (295 milliards) et le renouvellement et la modernisation de nombreux équipements. Elle lance également un « plan famille » destiné à faciliter la vie des familles de militaires et à les aider dans les contraintes qu'elles rencontrent (déménagements réguliers, mutations, recherche d’emploi pour le conjoint, scolarisation des enfants, célibat géographique, etc.)[35]. Elle est à l'origine de la création du comité d'éthique de la défense, un comité qui a « vocation à traiter en premier lieu des questions posées par les technologies émergentes et leur emploi par l'homme dans le domaine de la défense »[36],[37].

Entre juin et , son nom est régulièrement cité pour succéder à Édouard Philippe comme Premier ministre[38],[39],[40]. Elle reste finalement ministre des Armées dans le gouvernement Jean Castex, jusqu'à la nomination de Sébastien Lecornu le .

Après le gouvernement

Florence Parly est nommée présidente du conseil d'administration du Conservatoire national des arts et métiers le [41]. Elle entre également au conseil d’administration de la société Verkor, un constructeur de batteries pour voitures électriques[42].

En mars 2023, Florence Parly rejoint aussi le conseil d’administration de Newcleo, spécialiste dans la technologie nucléaire[43],[44].

Le 6 avril 2023[45], elle est nommée membre de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts, en tant que personnalité qualifiée désignée par la présidente de l'Assemblée nationale.

Le 7 décembre 2023, Florence Parly est nommée au conseil d'administration d'Air France-KLM « dans la perspective » d’en prendre ensuite la tête, annonce le groupe[46],[47].

Controverses

Affaire de trucage d’appels d’offres à la SNCF

Le , l’hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné révèle que Florence Parly est visée par une enquête du parquet national financier dans une affaire de trucages d'appels d'offres ayant eu lieu à la SNCF au profit de la société IBM[48]. Celle-ci aurait mis un certain temps à agir afin de corriger la situation délictueuse ; l'hebdomadaire la met également en cause dans son rôle concernant la mise au placard de l’un des cadres de la direction des achats, sanctionné pour avoir refusé ces pratiques. Le , ce même lanceur d’alerte de la SNCF porte plainte contre la ministre pour « harcèlement moral, délit d’extorsion de consentement, complicité de malversation et subornation de témoin »[49].

Parachute doré et revenus

Le , le magazine Marianne révèle que Florence Parly a reçu un parachute doré de 675 800 euros à la suite de son départ d'Air France en [50]. Cette indemnité choque une partie de l'opinion publique[réf. nécessaire][évasif] compte tenu de la situation financière (129 millions d'euros de pertes en 2014[51]) et sociale (plans de départs volontaires[52]) d'Air France.

Le , Marianne révèle que Florence Parly a perçu près de 52 000 euros par mois durant le premier semestre 2017[53]. Cette rémunération excède les plafonds prévus pour son poste à la SNCF, et provoque une controverse compte tenu de la situation financière dégradée de l'entreprise publique de transport ferroviaire[54],[55].

Décorations

Notes et références

Notes

  1. Florence Parly est nommée au grade d'officier sans avoir été chevalier.

Références

  1. a b c d et e Who's Who in France, 2008.
  2. a b c d et e Nathalie Raulin, « Florence Parly, 37 ans », Libération, 22 février 2000.
  3. Jeanne-Marie Parly, Danièle Bernard et Françoise Lepagnot-Leca, « N° 48 — PARLY Jeanne-Marie », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 1, no 4,‎ , p. 134-137 (lire en ligne, consulté le )
  4. « M. Edmond PARLY, Administrateur de GROUPEMENT FRANCAIS DES COMPOSANTS DE MATERIAUX DE CONSTRUCTION sur DIRIGEANT.COM », sur dirigeant.societe.com (consulté le )
  5. « Edmond PARLY - Dirigeant de la société Group fr Composants Materiaux Construc - BFMBusiness.com », sur dirigeants.bfmtv.com (consulté le )
  6. « Fiche de Florence Parly », sur sciences-po.asso.fr.
  7. Barbier Christophe, Karlin Elise, Mandonnet Eric, Parly? Parly? Ah! oui, Florence Parly!, L'Express, 27 janvier 2000.
  8. Florence Parly : le choix de Jospin, Le Point, 23 janvier 2007.
  9. Jean Darriulat, Martin Vial, nouveau patron de la Poste, Le Parisien, 16 décembre 2000.
  10. Décret du 31 juillet 2015 portant nomination du commissaire aux participations de l’État - M. VIAL (Martin).
  11. Huret Marie, Garde d'enfants : la galère, L'Express, 31 août 2000.
  12. Catherine Maussion, « Guichet départ », Libération,‎ (lire en ligne).
  13. « Fiche de Florence Parly »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
  14. « Florence Parly élue présidente de l'ARD », Bulletin des Communes, (consulté le ).
  15. « Ces politiciens qui… abandonnent la politique », sur Nord Éclair, (consulté le ).
  16. « Florence Parly directrice Air France cargo Air France KLM », sur Agefi, .
  17. Lou Fritel, Bourguignon, Parly, Montchalin, … Ces anciens ministres recasés par Macron, marianne.net, 31 août 2022
  18. L’époux de la nouvelle ministre des armées se retire des sujets liés au secteur de la défense, lemonde.fr. 26 juin 2017.
  19. « Florence Parly: "représentante" de la banque Edmond de Rothschild »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur françoisruffin.fr (consulté le ).
  20. Conseil d'administration, altran.com. Consulté le 30 juin 2017.
  21. « Florence Parly quitte Air France pour d'autres activités (direction) », lepoint.fr, 28 août 2014.
  22. « Florence Parly, la discrète », sur lefigaro.fr, .
  23. « Florence Parly est nommée dg déléguée Stratégie et Finances de la SNCF », sur MobiliCités (consulté le ).
  24. « Florence Parly est nommée dg de SNCF Voyageurs », sur mobilicites.com.
  25. « Un groupe de service », sur sncf.com.
  26. « L’équipe dirigeante - ÉPIC SNCF », sur sncf.com (consulté le ).
  27. « Assemblée générale des actionnaires de Zodiac Aerospace 2016 », sur zodiacaerospace.com (consulté le ).
  28. « La haut fonctionnaire et ex-PS Florence Parly nommée ministre des Armées », Libération,‎ (lire en ligne).
  29. Ministère des Armées, « Vœux 2018 de Florence Parly aux Armées », (consulté le ).
  30. « Florence Parly et son mari abandonnent leurs activités dans le privé », lesechos.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « Dossier de presse de la Loi de programmation militaire 2019-2025 », sur calameo.com (consulté le ).
  32. « Projet de Loi de programmation militaire 2019-2025 : « Une LPM de renouveau » », sur www.defense.gouv.fr, (consulté le )
  33. Rémi Duchemin, « Florence Parly : "Si des djihadistes périssent à Raqqa, c’est tant mieux" », sur europe1.fr, (consulté le ).
  34. Ellen Salvi, « Peine de mort pour les djihadistes: l’exécutif devant ses contradictions », sur Mediapart, (consulté le ).
  35. « Plan d'accompagnement des familles », sur defense.gouv.fr (consulté le ).
  36. « Déclaration de Mme Florence Parly, ministre des armées, sur l'intelligence artificielle et la défense, à Saclay le 5 avril 2019. », sur Vie publique.fr (consulté le )
  37. https://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/la-france-ne-developpera-pas-de-robots-tueurs-promet-la-ministre-des-armees_2071413.html La France ne développera pas de "robots tueurs", promet la ministre des Armées, L'Express, le 05/04/2019.
  38. Christian Taveira, « Remaniement : une femme nommée à Matignon ? », CNews,‎ (lire en ligne, consulté le )
  39. « En cas de départ d’Édouard Philippe, et si Florence Parly le remplaçait à Matignon ? », sur lci.fr, (consulté le ).
  40. Martin Lemaire, « Florence Parly : pourquoi sa nomination à Matignon est possible », sur linternaute.com, (consulté le ).
  41. Décret du 2 mai 2023 portant nomination de la présidente du conseil d'administration du Conservatoire national des arts et métiers.
  42. Sophie des Déserts, « Départ vers le privé : feu vert avec «réserves» de la HATVP pour 4 anciens ministres », sur Libération,
  43. « L'ex-ministre des Armées Florence Parly entre au conseil d'administration de Newcleo », sur L'Usine nouvelle, (consulté le ).
  44. « L'ex-ministre française des Armées Parly entre au CA de Newcleo », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  45. « Florence Parly », sur Groupe Caisse des Dépôts (consulté le )
  46. « L’ex-ministre Florence Parly nommée au conseil d'administration d'Air France-KLM », sur Le Figaro, (consulté le )
  47. « L’ex-ministre des Armées Florence Parly nommée au conseil d’administration d’Air France-KLM », sur Le Parisien, (consulté le ).
  48. « Le Canard enchainé - 2017.07.05 - Les snipers du Parquet ciblent la ministre des Armées.pdf | Avec la technologie Box », sur app.box.com (consulté le ).
  49. « Florence Parly visée par une plainte du lanceur d’alerte de la SNCF », (consulté le ).
  50. « Quand la ministre Florence Parly s'envolait d'Air France… avec un parachute de 675.000 euros », Marianne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. « Après les pertes de 2014, Air France-KLM vise le retour aux profits cette année », sur lesechos.fr (consulté le ).
  52. « Air France : nouveau plan de départs volontaires », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. « Déclaration d'intérêts de Florence Parly », sur hatvp.fr, (consulté le ).
  54. « 52 000 euros par mois : pourquoi la rémunération de la ministre des Armées, Florence Parly, à la SNCF pose question », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  55. « SNCF : la ministre Florence Parly touchait 52.000 euros par mois pour vous faire préférer le train », sur marianne.net, (consulté le ).
  56. Décret du 13 juillet 2022 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur.
  57. Décret du 10 avril 2009 portant promotion et nomination.
  58. Décret du 15 mai 2015 portant promotion et nomination.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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v · m
Gouvernement Lionel Jospin () jusqu'au remaniement du
Sous la présidence de Jacques Chirac
Emploi et Solidarité
Martine Aubry
Ministre délégué à la Ville (2) : Claude Bartolone (2)
Secrétaire d'État à la Santé puis ministre délégué à la Santé et à la Solidarité (5) : Bernard Kouchner (dém) (8) puis Dominique Gillot (9)
Secrétaire d'État à la Formation professionnelle (2) puis secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Formation professionnelle (5) : Nicole Péry (2)

Lionel Jospin
Premier ministre
Justice, garde des sceaux Élisabeth Guigou
Éducation nationale, Recherche et Technologie
Claude Allègre
Ministre délégué chargé de l'Enseignement scolaire : Ségolène Royal
Intérieur
Jean-Pierre Chevènement puis par intérim Jean-Jack Queyranne (3) puis à nouveau Jean-Pierre Chevènement (6)
Secrétaire d'État à l'Outre-mer : Jean-Jack Queyranne
Affaires étrangères
Hubert Védrine
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : Pierre Moscovici
Secrétaire d'État à la Coopération puis ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie (1) : Charles Josselin
Économie, Finances et Industrie
Dominique Strauss-Kahn (dém) (10) puis Christian Sautter (10)
Secrétaire d'État au Commerce extérieur : Jacques Dondoux (dém) (9) puis François Huwart (9)
Secrétaire d'État au Budget : Christian Sautter puis Florence Parly (11)
Secrétaire d'État aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce et à l'Artisanat : Marylise Lebranchu
Secrétaire d'État à l'Industrie : Christian Pierret
Défense
Alain Richard
Secrétaire d'État aux Anciens Combattants puis secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens Combattants (7) : Jean-Pierre Masseret
Équipement, Transports et Logement
Jean-Claude Gayssot
Secrétaire d'État au Logement : Louis Besson
Secrétaire d'État au Tourisme : Michelle Demessine
Culture et Communication Catherine Trautmann, porte-parole du Gouvernement jusqu'au  (2)
Agriculture et Pêche Louis Le Pensec (dém) (4) puis Jean Glavany (4)
Aménagement du territoire et Environnement Dominique Voynet
Relations avec le Parlement Daniel Vaillant
Fonction publique, Réforme d'État
et Décentralisation
Émile Zuccarelli
Jeunesse et Sports Marie-George Buffet
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Ajustement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Ajustements du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Ajustement du
  • (8) Remaniement du
  • (9) Remaniement du
  • (10) Remaniement du
  • (11) Remaniement du
( JUPPÉ II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (RAFFARIN I )
v · m
Gouvernement Lionel Jospin () après le remaniement du
Sous la présidence de Jacques Chirac
Économie, Finances et Industrie
Laurent Fabius
Secrétaire d'État au Commerce extérieur : François Huwart
Secrétaire d'État au Budget : Florence Parly
Secrétaire d'État aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat et à la Consommation : Marylise Lebranchu puis François Patriat (2) puis fonction fusionnée (8)
Secrétaire d'État à l'Industrie puis ministre délégué à l'Industrie, aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat et à la Consommation (8) : Christian Pierret

Lionel Jospin
Premier ministre
Emploi et Solidarité
Martine Aubry (dém) (2) puis Élisabeth Guigou (2)
Ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance puis Ministre déléguée à la Famille, à l'Enfance et aux Personnes handicapées (4) : Ségolène Royal
Ministre délégué à la Ville : Claude Bartolone
Secrétaire d'État à la Santé et aux Handicapés : Dominique Gillot puis ministre délégué à la Santé (3) : Bernard Kouchner (3)
Secrétaire d'État aux Personnes âgées et aux Personnes handicapés (3) :Dominique Gillot (3) puis (dém) (4) puis secrétaire d'État aux Personnes âgées (4) : Paulette Guinchard-Kunstler (4)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Formation professionnelle : Nicole Péry
Secrétaire d'État à l'Économie solidaire : Guy Hascoët
Justice, garde des sceaux Élisabeth Guigou puis Marylise Lebranchu (2)
Intérieur
Jean-Pierre Chevènement (dém) (1) puis Daniel Vaillant (1)
Secrétaire d'État à l'Outre-mer : Jean-Jack Queyranne puis Christian Paul (1)
Éducation nationale
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Ministre délégué chargé de l'Enseignement professionnel : Jean-Luc Mélenchon
Affaires étrangères
Hubert Védrine
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : Pierre Moscovici
Ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie : Charles Josselin
Défense
Alain Richard
Secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens Combattants : Jean-Pierre Masseret (dém) (6) puis Jacques Floch (6)
Équipement, Transports et Logement
Jean-Claude Gayssot
Secrétaire d'État au Logement : Louis Besson (dém) (4) puis Marie-Noëlle Lienemann (4)
Secrétaire d'État au Tourisme : Michelle Demessine (dém) (7) puis Jacques Brunhes (7)
Culture et Communication
Catherine Tasca
Secrétaire d'État au Patrimoine et à la Décentralisation culturelle : Michel Duffour
Agriculture et Pêche Jean Glavany (dém) (8) puis François Patriat (8)
Aménagement du territoire et Environnement Dominique Voynet (dém) (2) puis Yves Cochet (5)
Relations avec le Parlement Daniel Vaillant puis Jean-Jack Queyranne (1)
Fonction publique et Réforme d'État Michel Sapin
Jeunesse et Sports Marie-George Buffet
Recherche Roger-Gérard Schwartzenberg
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
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  • (7) Remaniement du
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( JUPPÉ II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (RAFFARIN I )
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Gouvernement Édouard Philippe II () jusqu'au remaniement du 16 octobre 2018
Sous la présidence d'Emmanuel Macron
Intérieur
Gérard Collomb, ministre d'État (dém) (3) puis par intérim Édouard Philippe (3)
Ministre : Jacqueline Gourault

Édouard Philippe
Premier ministre
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Ministre chargée des Transports : Élisabeth Borne
Secrétaire d'État : Sébastien Lecornu
Secrétaire d'État : Brune Poirson
Justice, garde des sceaux Nicole Belloubet
Europe et Affaires étrangères
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Ministre chargée des Affaires européennes : Nathalie Loiseau
Secrétaire d'État : Jean-Baptiste Lemoyne
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Florence Parly
Secrétaire d'État : Geneviève Darrieussecq
Cohésion des territoires
Jacques Mézard
Secrétaire d'État : Julien Denormandie
Solidarités et Santé Agnès Buzyn
Économie et Finances
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Secrétaire d'État : Benjamin Griveaux puis Delphine Gény-Stephann (1)
Culture Françoise Nyssen
Travail Muriel Pénicaud
Éducation nationale Jean-Michel Blanquer
Agriculture et Alimentation Stéphane Travert
Action et Comptes publics
Gérald Darmanin
Secrétaire d'État (1) : Olivier Dussopt (1)
Enseignement supérieur, Recherche et Innovation Frédérique Vidal
Outre-Mer Annick Girardin
Sports Laura Flessel puis Roxana Maracineanu (2)
Secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : Christophe Castaner, porte-parole du Gouvernement jusqu'au  (1)
Secrétaire d'État (1) : Benjamin Griveaux, porte-parole du Gouvernement à partir du  (1)
Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes : Marlène Schiappa
Secrétaire d'État chargée des personnes handicapées : Sophie Cluzel
Secrétaire d'État chargé du Numérique : Mounir Mahjoubi
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
( PHILIPPE I) Gouvernement précédent ••••
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Gouvernement Édouard Philippe II () après le remaniement du
Sous la présidence d'Emmanuel Macron
Transition écologique et solidaire
François de Rugy, ministre d'État (dém), puis Élisabeth Borne
Ministre puis secrétaire d'État chargé des Transports : Élisabeth Borne, puis Jean-Baptiste Djebbari
Secrétaire d'État : Brune Poirson
Secrétaire d'État : Emmanuelle Wargon

Édouard Philippe
Premier ministre
Justice, garde des sceaux Nicole Belloubet
Europe et Affaires étrangères
Jean-Yves Le Drian
Ministre puis secrétaire d'État chargée des Affaires européennes : Nathalie Loiseau (dém), puis Amélie de Montchalin
Secrétaire d'État : Jean-Baptiste Lemoyne
Armées
Florence Parly
Secrétaire d'État : Geneviève Darrieussecq
Solidarités et Santé
Agnès Buzyn(dém), puis Olivier Véran
Haut-commissaire aux Retraites : Jean-Paul Delevoye (dém)
Secrétaire d'État chargé des Retraites : Laurent Pietraszewski
Secrétaire d'État : Christelle Dubos
Secrétaire d'État : Adrien Taquet
Économie et Finances
Bruno Le Maire
Secrétaire d'État chargé du Numérique (délégué également auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics) : Mounir Mahjoubi (dém), puis Cédric O
Secrétaire d'État : Agnès Pannier-Runacher
Travail
Muriel Pénicaud
Secrétaire d'État chargé de la Protection de la santé des salariés contre l'épidémie de Covid-19 : Laurent Pietraszewski
Éducation nationale et Jeunesse
Jean-Michel Blanquer
Secrétaire d'État : Gabriel Attal
Action et Comptes publics
Gérald Darmanin
Secrétaire d'État chargé du Numérique (délégué également auprès du ministre de l'Économie et des Finances) : Mounir Mahjoubi (dém), puis Cédric O
Secrétaire d'État : Olivier Dussopt
Intérieur
Christophe Castaner
Secrétaire d'État : Laurent Nuñez
Enseignement supérieur, Recherche et Innovation Frédérique Vidal
Cohésion des territoires et Relations
avec les collectivités territoriales
Jacqueline Gourault
Ministre chargé des Collectivités territoriales : Sébastien Lecornu
Ministre chargé de la Ville et du Logement : Julien Denormandie
Outre-Mer Annick Girardin
Culture Franck Riester
Agriculture et Alimentation Didier Guillaume
Sports Roxana Maracineanu
Ministre et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre chargé des Relations avec le Parlement : Marc Fesneau
Secrétaire d'État : Benjamin Griveaux, Sibeth Ndiaye, porte-parole du Gouvernement
Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations : Marlène Schiappa
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées : Sophie Cluzel
Ordonnancement par ordre de préséance
( PHILIPPE I) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant ( CASTEX)
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Gouvernement Jean Castex ()
Sous la présidence d’Emmanuel Macron
Europe et Affaires étrangères
Jean-Yves Le Drian
Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité : Franck Riester
Secrétaire d'État chargé du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie : Jean-Baptiste Lemoyne
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Clément Beaune



Jean Castex
Premier ministre
Transition écologique
Barbara Pompili
Ministre déléguée chargée du Logement : Emmanuelle Wargon
Ministre délégué chargé des Transports : Jean-Baptiste Djebbari
Secrétaire d'État chargée de la Biodiversité : Bérangère Abba
Éducation nationale, Jeunesse et Sports
Jean-Michel Blanquer
Ministre déléguée chargée des Sports : Roxana Maracineanu
Secrétaire d'État chargée de l'Éducation prioritaire : Nathalie Élimas
Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de l'Engagement : Sarah El Haïry
Économie, Finances et Relance
Bruno Le Maire
Ministre délégué chargé des Comptes publics : Olivier Dussopt
Ministre déléguée chargée de l'Industrie : Agnès Pannier-Runacher
Ministre délégué chargé des Petites et moyennes entreprises : Alain Griset
Secrétaire d'État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques : Cédric O (1)
Secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale, solidaire et responsable : Olivia Grégoire
Armées
Florence Parly
Ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants : Geneviève Darrieussecq
Intérieur
Gérald Darmanin
Ministre déléguée chargée de la Citoyenneté : Marlène Schiappa
Travail, Emploi et Insertion
Élisabeth Borne
Ministre déléguée chargée de l'Insertion : Brigitte Klinkert
Secrétaire d'État chargé des Retraites et de la Santé au travail : Laurent Pietraszewski
Outre-mer Sébastien Lecornu
Cohésion des territoires et Relations avec les collectivités territoriales
Jacqueline Gourault
Ministre déléguée chargée de la Ville : Nadia Hai
Secrétaire d'État chargé de la Ruralité : Joël Giraud
Justice, garde des sceaux Éric Dupond-Moretti
Culture Roselyne Bachelot
Solidarités et Santé
Olivier Véran
Ministre déléguée chargée de l'Autonomie : Brigitte Bourguignon
Secrétaire d'État chargé de l'Enfance et des Familles : Adrien Taquet
Mer Annick Girardin
Enseignement supérieur, Recherche et Innovation Frédérique Vidal
Agriculture et Alimentation Julien Denormandie
Transformation et Fonction publiques Amélie de Montchalin
Ministres délégués et secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne : Marc Fesneau
Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances : Élisabeth Moreno
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées : Sophie Cluzel
Secrétaire d'État, porte-parole du gouvernement : Gabriel Attal
(← PHILIPPE II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant ( BORNE)
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Ministère de la Défense
IIIe République
(1871 - 1940)
Gouvernement provisoire
(1944 - 1946)
IVe République
(1946 - 1958)
Ve République
(depuis 1958)
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