Joseph Paul-Boncour
Joseph Paul-Boncour | |
Joseph Paul-Boncour en 1923. | |
Fonctions | |
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Ministre des Affaires étrangères | |
– (28 jours) | |
Président du Conseil | Léon Blum |
Gouvernement | Blum II |
Prédécesseur | Yvon Delbos |
Successeur | Georges Bonnet |
– (1 an, 1 mois et 12 jours) | |
Président du Conseil | Lui-même Édouard Daladier Albert Sarraut Camille Chautemps |
Gouvernement | Paul-Boncour Daladier I Sarraut I Chautemps II |
Prédécesseur | Édouard Herriot |
Successeur | Édouard Daladier |
Président du Conseil des ministres français | |
– (1 mois et 10 jours) | |
Président | Albert Lebrun |
Gouvernement | Paul-Boncour |
Législature | XVe (Troisième République) |
Coalition | PRS-AD-RI-RRRS-FR |
Prédécesseur | Édouard Herriot |
Successeur | Édouard Daladier |
Ministre d'État Délégué permanent à la Société des Nations | |
– (4 mois et 11 jours) | |
Président | Albert Lebrun |
Gouvernement | Albert Sarraut II |
Biographie | |
Nom de naissance | Joseph Paul-Boncour |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Aignan, Loir-et-Cher (France) |
Date de décès | (à 98 ans) |
Lieu de décès | 8e arrondissement de Paris |
Nationalité | Française |
Parti politique | Parti républicain-socialiste |
Profession | Avocat |
| |
Présidents du Conseil des ministres français | |
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Joseph Paul-Boncour, né le à Saint-Aignan (Loir-et-Cher) et mort le à Paris, est un avocat et homme politique français considéré comme l'un des plus grands orateurs de son temps[1].
Formation
Ambitionnant de rejoindre la Marine, il entre en 1888 à l'école Saint-Charles de Saint-Brieuc afin de préparer le concours d'entrée à l’École navale[2]. Il poursuit ensuite des études de droit à Paris et renonce à ce projet pour devenir avocat. Le 24 janvier 1900, Paul-Boncour soutient sa thèse de doctorat en droit sous le titre Les rapports de l’individu et des groupements professionnels[3]. Attiré par les idées de la Revue socialiste, fondée par Benoît Malon, sans pour autant adhérer à un parti, il choisit, avec quelques amis, de défendre les grévistes. À partir de la fin de l’année 1900, il appuie le Conseil judiciaire de la Bourse du travail de Paris, fondé l'année précédente par des militants de l’Union des syndicats du département de la Seine[4].
Parcours politique
Ascension (1899-1916)
De 1899 à 1902, il est secrétaire particulier de Pierre Waldeck-Rousseau, président du Conseil. En 1904, il est élu conseiller municipal de sa ville natale. Deux ans plus tard, il devient directeur de cabinet de René Viviani, socialiste proche de Jean Jaurès, qui a refusé d'adhérer à la SFIO et devient le premier ministre du Travail français. Il commence sa carrière parlementaire comme député de Loir-et-Cher, élu lors d'une élection partielle en , réélu aux élections générales de 1910. Il est ministre du Travail et de la Prévoyance sociale dans le gouvernement Monis, entre mars et juin 1911. A ce poste, il a pour mission de mettre en application la loi sur les retraites ouvrières et paysannes (ROP) promulguée en avril 1910[5]. Après la chute du gouvernement, il consacre son activité de parlementaire à la promotion de cette loi, refusant même un poste de sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts, qui lui est proposé en 1912 par Joseph Caillaux[6]. À la Chambre des députés, Paul-Boncour apporte une contribution à la constitution d'un groupe parlementaire républicain-socialiste[7].
En 1914, il perd son siège de député face à Victor Legros avec un écart de seulement 34 voix[8]. Officier de réserve, il est dans un premier temps affecté à la défense du camp retranché de Paris. L'ancien ministre du Travail est envoyé négocier l'embauche des terrassiers[9]. Il passe le reste de la Première Guerre mondiale au sein de divers états-majors et ponctuellement au front[10].
Socialiste indépendant (1916-1948)
En 1916, il adhère à la SFIO. En , il est le principal avocat de la famille Jaurès dans le procès de Raoul Villain. Cette même année, il est élu député du département de la Seine et réélu en 1924. À la Chambre des députés, il est membre de la commission de l'armée et de celle chargée des affaires étrangères. Ce sont désormais les deux questions auxquelles il consacre l'essentiel de son travail. Partisan convaincu d'une politique de paix, il pense pour autant qu'une politique vigilante des armements est nécessaire.
De 1920 à 1923, il dirige l’hebdomadaire Floréal.
En 1924, il quitte le département de la Seine, dont la fédération est la plus à gauche de la SFIO, pour le Tarn. Il est élu député de ce département lors des élections législatives tenues cette année-là, et réélu en 1928. La même année, il devient président de la commission des affaires étrangères.
Président du Conseil de la Défense nationale, il fait approuver par la Chambre des députés, le , un projet de loi prévoyant la mobilisation en temps de guerre « de tous les Français sans distinction d'âge et de sexe. » Alors que les femmes ne bénéficient pas des droits politiques, une mobilisation féminine (non combattante) est ainsi envisagée pour la première fois en France . Elle entraîne une forte opposition d'une coalition d'organisations féministes, pacifistes, antimilitaristes et chrétiennes.
« On refuse le droit de vote aux femmes et on dispose de leur vie et de leur conscience sans leur consentement. »
— Lettre ouverte à Joseph Paul-Boncour, Gabrielle Duchêne, au nom de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté, citée par Marie-Michèle Doucet, « Les femmes pacifistes et les parlementaires français : l’exemple du projet de loi Paul-Boncour de 1927 », Parlement[s], Revue d'histoire politique, n° 26, 2017/2, p.110
Le projet de loi est provisoirement abandonné en [11].
En désaccord avec la SFIO sur la question de la participation au gouvernement et sur le vote des crédits militaires, il quitte ce parti en 1931 et revient au Parti républicain-socialiste, lequel se fond en 1935 dans l'Union socialiste républicaine.
Sénateur de Loir-et-Cher (1931-1940), puis délégué de la France à la SDN et ministre de la Guerre (1932), il est président du Conseil des ministres du au (voir gouvernement Joseph Paul-Boncour), après la chute du gouvernement d'Édouard Herriot. Il fut ensuite ministre des Affaires étrangères jusqu'en . À ce titre, il participa avec Herriot au rapprochement avec l'Union soviétique contre l'Allemagne nazie : signature d'un pacte de non-agression en 1932, envoi d'un attaché militaire à Moscou l'année suivante. Il tente aussi de resserrer les liens avec la Yougoslavie et d'apaiser les relations avec l'Italie, pour éviter un isolement de la France.
Paul-Boncour est ensuite ministre d'État délégué dans le cabinet d'Albert Sarraut (janvier-) et à nouveau délégué de la France à Genève à la SDN. Il redevient ministre des Affaires étrangères au printemps 1938, mais pour peu de temps, et c'est cette fois en vain qu'il tente d'imposer une politique de fermeté face à Adolf Hitler et de réalisme avec l'URSS dans le but d'en faire une alliée, telle que l'avait été la Russie tsariste en 1914. L'ambassadeur du Royaume-Uni à Paris, partisan de l'apaisement face à Hitler, semble être un de ceux qui ont obtenu son départ.
Aboutissement d'un projet élaboré en 1927, la loi Paul-Boncour du « sur l’organisation de la nation pour le temps de guerre » permet pour la première fois une mobilisation légale et officielle des femmes[12].
Face à l'agitation créée par la débâcle de 1940 et aux propositions de Pierre Laval pour confier au maréchal Pétain les pleins pouvoirs (exécutif, législatif et constituant), il rallie vingt-cinq de ses collègues anciens combattants autour d'un contre-projet. Ce dernier confirme les pleins pouvoirs au maréchal[13] sauf le pouvoir constituant. Il vota donc contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain le et devient, par la suite, président de l'association des Quatre-vingt qui réunissait les parlementaires s'opposant à Pétain et à Pierre Laval. Sa propriété de Loir-et-Cher étant à cheval sur la ligne de démarcation durant la guerre, il aida certains résistants qui souhaitaient passer en zone libre, par exemple Jacques Baumel, dont il connaissait bien le père. Le , traqué par la Gestapo, il rejoignit un maquis dans le Lot. En 1949, il est promu dans l'ordre de la Légion d'honneur pour sa participation à la Résistance (il avait déjà été décoré à titre civil en 1907, comme directeur de cabinet de Viviani, et à titre militaire pour son comportement courageux au front, pendant le premier conflit mondial).
Il retourne à la SFIO après la Libération. Membre de l'Assemblée consultative (1944) puis du Conseil de la République (1946-1948), il participe à la conférence de San Francisco, où il signe la charte des Nations unies (1946).
Ligue des droits de l'homme et dernières années
En 1948, il se retire de la vie politique pour présider la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme de 1948 à 1972.
Il meurt à près de 99 ans, étant alors le doyen des présidents du Conseil de la IIIe République. Il est inhumé à Saint-Aignan.
Détail des fonctions gouvernementales
- Ministre du Travail et de la Prévoyance sociale du au dans le gouvernement Ernest Monis
- Ministre de la Guerre du au dans le gouvernement Édouard Herriot (3)
- Président du Conseil et Ministre des Affaires Étrangères du au dans le gouvernement Joseph Paul-Boncour
- Ministre des Affaires Étrangères du au dans les gouvernements Édouard Daladier (1), Albert Sarraut (1) et Camille Chautemps (2)
- Ministre de la Défense Nationale et de la Guerre du 4 au dans le gouvernement Édouard Daladier (2)
- Ministre d'État, délégué permanent à Genève du au dans le gouvernement Albert Sarraut (2)
- Ministre des Affaires Étrangères du au dans le gouvernement Léon Blum (2)
Décorations
- Grand officier de la Légion d'honneur en 1961
- Commandeur de la Légion d'honneur en 1949
- Officier de la Légion d'honneur en 1918
- Chevalier de la Légion d'honneur en 1907
- Officier de l'ordre des Palmes académiques
- Chevalier de l'ordre du Mérite agricole
Ouvrages
- Les Rapports de l'individu et des groupements professionnels, Alcan, 1900 (sa thèse de doctorat en droit).
- Le Fédéralisme économique, étude sur les rapports de l'individu et des groupements professionnels, Alcan, 1900, 2e éd., 1901 (préface de Waldeck-Rousseau).
- Les Syndicats de fonctionnaires, Cornély, 1906 (préface d'Anatole France).
- Art et démocratie, Paul Ollendorff, 1912.
- Les Retraites, la mutualité, la politique sociale, Bordeaux, Librairie de la Mutualité, 1912.
- Lamennais, Alcan, 1928.
- Trois plaidoiries, Attintger, 1934.
- Le Racisme contre la Nation, Le Droit de vivre, 1938.
- Entre-deux-guerres. Souvenirs de la IIIe République, trois vol., Paris, Plon, 1945-1946 : tome I, Les luttes républicaines, 1877-1918 ; tome II, Les lendemains de la victoire, 1919-1934 ; tome III, Sur les chemins de la défaite, 1935-1940.
Les papiers personnels de Joseph Paul-Boncour sont conservés aux Archives nationales sous la cote 424AP[14]
Bibliographie
- Yves Billard, « Un parti républicain-socialiste a vraiment existé », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, no 51, , p. 43-55 (lire en ligne).
- Matthieu Boisdron, Joseph Paul-Boncour : un itinéraire politique contrarié (1873-1972) (thèse de doctorat en histoire, sous la direction d'Olivier Dard et Christine Manigand), Sorbonne Université, (lire en ligne).
- Michael J. Carley, L'alliance de la dernière chance. Une réinterprétation des origines de la Seconde Guerre mondiale, Presses universitaires de Montréal, 2001 [1].
- « Joseph Paul-Boncour », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Maurice Vaïsse, Sécurité d'abord. La politique française en matière de désarmement, -, Paris, Pedone, 1981, 653 et XV p.
- Benoît Yvert (dir.), Premiers ministres et présidents du Conseil. Histoire et dictionnaire raisonné des chefs du gouvernements en France (1815-2007), Paris, Perrin, 2007, 916 p.
Sur les autres projets Wikimedia :
- Joseph Paul-Boncour, sur Wikimedia Commons
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- AGORHA
- Notice biographique
Références
- ↑ « La Nuit rêvée d’Henri Leclerc, Par Albane Penaranda - France Culture », sur France Culture (consulté le )
- ↑ Boisdron 2020, p. 23-24.
- ↑ Boisdron 2020, p. 35.
- ↑ Boisdron 2020, p. 51.
- ↑ Boisdron 2020, p. 147-163.
- ↑ Joseph Paul-Boncour, Entre deux guerres. Souvenirs sur la IIIe République, tome I, Paris, Plon, 1945, pp. 224-225.
- ↑ Boisdron 2020, p. 125.
- ↑ Boisdron 2020, p. 187.
- ↑ Boisdron 2020, p. 195-196.
- ↑ Boisdron 2020, p. 197-205.
- ↑ Marie-Michèle Doucet, Paix, sociétés civiles et parlements : fin XIXe-1939, vol. 26, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 262 p. (ISBN 978-2-7535-5493-1, 2-7535-5493-5 et 2-7535-7490-1, OCLC 1002305034, lire en ligne), p. 107-123
- ↑ « Les femmes dans les armées : une longue histoire ! », sur defense.gouv.fr, (consulté le ).
- ↑ Le 6 juillet, reçu par Pétain, il lui déclare : « Nous n'hésiterions pas à suspendre la Constitution pour vous donner à vous, et à vous seul, une dictature comme la loi romaine l'a plusieurs fois établie ».
- ↑ Paul Boncour 424AP
Chronologies | ||||||
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Précédé par | Suivi par | |||||
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v · m Ministres français des Affaires étrangères (depuis 1871) | |
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IIIe République (1871-1940) |
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Régime de Vichy (1940-1944) |
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France libre (1941-1944) |
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IVe République (1946-1959) |
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Ve République (depuis 1959) |
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v · m | |||||
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IIIe République (1906-1940) |
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Seconde Guerre mondiale (1940-1944) |
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GPRF et IVe République (1944-1958) |
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Ve République (depuis 1959) |
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t Ministre du Travail ; a Ministre des Affaires sociales ; e Ministre de l'Emploi ; s Ministre de la (des) Solidarité(s) Articles connexes : Ministère du Travail ; Ministère des Affaires sociales |
v · m Gouvernement Léon Blum II (13 mars 1938 - 8 avril 1938) | |||||
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Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
Vice-président du Conseil | Édouard Daladier | Léon Blum Président du Conseil | |||
Ministres d'État | |||||
Coordination des services | Vincent Auriol | ||||
Trésor | Léon Blum | ||||
Défense nationale et Guerre | Édouard Daladier | ||||
Affaires étrangères | Joseph Paul-Boncour | ||||
Propagande | Ludovic-Oscar Frossard | ||||
Éducation nationale | Jean Zay | ||||
Intérieur | Marx Dormoy | ||||
Justice | Marc Rucart | ||||
Budget | Charles Spinasse | ||||
Agriculture | Georges Monnet | ||||
Travaux publics | Jules Moch | ||||
Colonies | Marius Moutet | ||||
Travail | Albert Sérol | ||||
Postes, Télégraphe et Téléphone | Jean-Baptiste Lebas | ||||
Santé publique | Fernand Gentin | ||||
Marine militaire | César Campinchi | ||||
Air | Guy La Chambre | ||||
Commerce | Pierre Cot | ||||
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(← CHAUTEMPS IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER III →) |
v · m Gouvernement Albert Sarraut II (24 janvier 1936 - 4 juin 1936) | |||||
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Sous la présidence de Albert Lebrun | |||||
Ministres d'État | Joseph Paul-Boncour | Albert Sarraut Président du Conseil | |||
Justice | Yvon Delbos | ||||
Affaires étrangères | Pierre-Étienne Flandin | ||||
Intérieur | Albert Sarraut | ||||
Finances | Marchel Régnier | ||||
Guerre | Louis Maurin | ||||
Marine | François Piétri | ||||
Air | Marcel Déat | ||||
Éducation nationale | Henri Guernut | ||||
Travaux publics | Camille Chautemps | ||||
Commerce et Industrie | Georges Bonnet | ||||
Agriculture | Paul Thellier | ||||
Colonies | Jacques Stern | ||||
Travail | Ludovic-Oscar Frossard | ||||
Pensions | René Besse | ||||
Postes, Télégraphe et Téléphone | Georges Mandel | ||||
Santé publique et Éducation physique | Louis Nicolle | ||||
Marine marchande | Louis de Chappedelaine | ||||
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(← LAVAL IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BLUM I →) |
v · m Gouvernement Édouard Daladier II (30 janvier 1934 - 7 février 1934) | |||||
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Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
Guerre et Défense nationale |
| Édouard Daladier Président du Conseil | |||
Affaires étrangères | Édouard Daladier | ||||
Éducation nationale | Adrien Berthod | ||||
Intérieur | Eugène Frot | ||||
Justice | Eugène Penancier | ||||
Agriculture | Henri Queuille | ||||
Finances | |||||
Travaux publics | Joseph Paganon | ||||
Outre-mer | Henry de Jouvenel | ||||
Travail et Prévoyance sociale | Jean Valadier | ||||
Postes, Télégraphe et Téléphone | Paul Bernier | ||||
Santé publique | Émile Lisbonne | ||||
Marine militaire | Louis de Chappedelaine | ||||
Pensions | Hippolyte Ducos | ||||
Air | Pierre Cot | ||||
Marine marchande | Guy La Chambre | ||||
Commerce et Industrie | Jean Mistler | ||||
Budget | Paul Marchandeau | ||||
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(← CHAUTEMPS II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DOUMERGUES II →) |
v · m Gouvernement Camille Chautemps II (26 novembre 1933 - 27 janvier 1934) | |||||
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Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
Guerre | Édouard Daladier | Camille Chautemps Président du Conseil | |||
Affaires étrangères | Joseph Paul-Boncour | ||||
Éducation nationale | Anatole de Monzie | ||||
Intérieur | Camille Chautemps | ||||
Justice | Eugène Raynaldy | ||||
Agriculture | Henri Queuille | ||||
Finances | Georges Bonnet | ||||
Travaux publics | Albert Dalimier | ||||
Colonies |
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Travail et Prévoyance sociale |
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Postes, Télégraphe et Téléphone | Jean Mistler | ||||
Santé publique | Alexandre Israël | ||||
Marine | Albert Sarraut | ||||
Pensions | Hippolyte Ducos | ||||
Air | Pierre Cot | ||||
Marine marchande | |||||
Commerce et Industrie | Laurent Eynac | ||||
Budget | Paul Marchandeau | ||||
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(← SARRAUT I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER II →) |
v · m Gouvernement Albert Sarraut I (26 octobre 1933 - 24 novembre 1933) | |||||
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Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
Guerre | Édouard Daladier | Albert Sarraut Président du Conseil | |||
Affaires étrangères | Joseph Paul-Boncour | ||||
Éducation nationale | Anatole de Monzie | ||||
Intérieur | Camille Chautemps | ||||
Vice-président du Conseil et Justice | Albert Dalimier | ||||
Agriculture | Henri Queuille | ||||
Finances | Georges Bonnet | ||||
Travaux publics | Joseph Paganon | ||||
Colonies | François Piétri | ||||
Travail et Prévoyance sociale | Eugène Frot | ||||
Postes, Télégraphe et Téléphone | Jean Mistler | ||||
Santé publique | Émile Lisbonne | ||||
Marine | Albert Sarraut | ||||
Pensions | Hippolyte Ducos | ||||
Air | Pierre Cot | ||||
Marine marchande | Jacques Stern | ||||
Commerce et Industrie | Laurent Eynac | ||||
Budget | Abel Gardey | ||||
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(← DALADIER I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHAUTEMPS II →) |
v · m Gouvernement Édouard Daladier I (31 janvier 1933 - 24 octobre 1933) | |||||
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Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
Guerre | Édouard Daladier | Édouard Daladier Président du Conseil | |||
Affaires étrangères | Joseph Paul-Boncour | ||||
Éducation nationale | Anatole de Monzie | ||||
Intérieur | Camille Chautemps | ||||
Justice | Eugène Penancier | ||||
Agriculture | Henri Queuille | ||||
Finances | Georges Bonnet | ||||
Travaux publics | Joseph Paganon | ||||
Colonies | |||||
Travail et Prévoyance sociale | François Albert | ||||
Postes, Télégraphe et Téléphone | Laurent Eynac | ||||
Santé publique | Charles Daniélou | ||||
Marine | |||||
Pensions | Edmond Miellet | ||||
Air | Pierre Cot | ||||
Marine marchande | Eugène Frot | ||||
Commerce et Industrie | Louis Serre | ||||
Budget | Lucien Lamoureux | ||||
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(← PAUL-BONCOUR) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SARRAUT I →) |
v · m Gouvernement Joseph Paul-Boncour (18 décembre 1932 - 28 janvier 1933) | |||||
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Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
Guerre | Édouard Daladier | Joseph Paul-Boncour Président du Conseil | |||
Affaires étrangères | Joseph Paul-Boncour | ||||
Éducation nationale | Anatole de Monzie | ||||
Intérieur | Camille Chautemps | ||||
Justice | Abel Gardey | ||||
Agriculture | Henri Queuille | ||||
Finances | Henry Chéron | ||||
Travaux publics | Georges Bonnet | ||||
Colonies | Albert Sarraut | ||||
Travail et Prévoyance sociale | Albert Dalimier | ||||
Postes, Télégraphe et Téléphone | Laurent Eynac | ||||
Santé publique | Charles Daniélou | ||||
Marine | Georges Leygues | ||||
Pensions | Edmond Miellet | ||||
Air | Paul Painlevé | ||||
Marine marchande | Léon Meyer | ||||
Commerce et Industrie | Julien Durand | ||||
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(← HERRIOT III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER I →) |
v · m Gouvernement Édouard Herriot III (3 juin 1932 - 14 décembre 1932) | |||||
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Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
Guerre | Joseph Paul-Boncour | Édouard Herriot Président du Conseil | |||
Affaires étrangères | Édouard Herriot | ||||
Éducation nationale | Anatole de Monzie | ||||
Intérieur | Camille Chautemps | ||||
Justice | René Renoult | ||||
Agriculture | Abel Gardey | ||||
Finances | Louis Germain-Martin | ||||
Travaux publics | Édouard Daladier | ||||
Colonies | Albert Sarraut | ||||
Travail et Prévoyance sociale | Albert Dalimier | ||||
Commerce | Julien Durand | ||||
Postes, Télégraphe et Téléphone | Henri Queuille | ||||
Santé publique | Justin Godart | ||||
Marine | Georges Leygues | ||||
Pensions | Adrien Berthod | ||||
Air | Paul Painlevé | ||||
Marine marchande | Léon Meyer | ||||
Budget | Maurice Palmade | ||||
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(← TARDIEU III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PAUL-BONCOUR →) |
v · m Gouvernement Ernest Monis (2 mars 1911 - 23 juin 1911) | |||||
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Sous la présidence d'Armand Fallières | |||||
Intérieur et Cultes | Ernest Monis | Ernest Monis Président du Conseil | |||
Justice | Antoine Perrier | ||||
Affaires étrangères | Jean Cruppi | ||||
Finances | Joseph Caillaux | ||||
Guerre | |||||
Marine | Théophile Delcassé | ||||
Instruction publique et Beaux-Arts | Théodore Steeg | ||||
Travaux publics, Postes et Télégraphes | Charles Dumont | ||||
Commerce et Industrie | Alfred Massé | ||||
Agriculture | Jules Pams | ||||
Colonies | Adolphe Messimy | ||||
Travail et Prévoyance sociale | Joseph Paul-Boncour | ||||
| |||||
(← BRIAND II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CAILLAUX →) |
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