Louis Besson

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Louis Besson
Illustration.
Louis Besson en 2004.
Fonctions
Maire de Chambéry

(6 ans, 5 mois et 21 jours)
Élection 11 mars 2001
Prédécesseur André Gilbertas
Successeur Bernadette Laclais

(8 ans, 3 mois et 6 jours)
Élection 19 mars 1989
Prédécesseur Pierre Dumas
Successeur André Gilbertas
Secrétaire d'État chargé du Logement

(3 ans, 9 mois et 23 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Lionel Jospin
Gouvernement Jospin
Prédécesseur Pierre-André Périssol
Successeur Marie-Noëlle Lienemann
Ministre de l'Équipement, du Logement, des Transports et de la Mer

(4 mois et 24 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Michel Rocard
Gouvernement Rocard II
Prédécesseur Michel Delebarre
Successeur Paul Quilès
Ministre délégué chargé du Logement

(1 an, 8 mois et 22 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Michel Rocard
Gouvernement Rocard II
Prédécesseur Maurice Faure
Successeur Marcel Debarge (indirectement)
Président du conseil général de la Savoie

(6 ans et 7 jours)
Prédécesseur Joseph Fontanet
Successeur Michel Barnier
Conseiller général de la Savoie

(27 ans, 5 mois et 18 jours)
Circonscription Canton de Saint-Alban-Leysse
Député français

(10 mois et 16 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 1re de la Savoie
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Jean-Paul Calloud

(6 ans, 10 mois et 12 jours)
Élection 21 juin 1981
Réélection 16 mars 1986
Circonscription 1re de la Savoie
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC

(8 ans, 1 mois et 20 jours)
Élection 11 mars 1973
Réélection 19 mars 1978
Circonscription 1re de la Savoie
Législature Ve, VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique PSRG (1973-1978)
SOC (1978-1986)
Prédécesseur Jean Delachenal
Successeur Proportionnelle par département
Biographie
Date de naissance (87 ans)
Lieu de naissance Barby (Savoie)
Nationalité Française

Louis Besson Louis Besson
Maires de Chambéry
Présidents du Conseil départemental de la Savoie
modifier Consultez la documentation du modèle

Louis Besson, né le à Barby (Savoie), est un homme politique français membre du Parti socialiste.

Une ascension politique rapide

Né à Barby, près de Chambéry, dans une famille paysanne et catholique pratiquante, Louis Besson fait ses études secondaires à l'école professionnelle de Chambéry, puis ses études supérieures à l'Institut d'études politiques de Grenoble. Profondément marqué par la Seconde Guerre mondiale puis par la guerre d'Algérie, son engagement européen est indéfectible.

De 1963 à 1967, il est attaché d'administration universitaire, puis directeur de la maison de promotion sociale de Chambéry, de 1967 à 1973. En 1965, il devient maire de la commune de Barby (302 hab.), succédant au marquis d'Oncieu de la Bâtie, maire depuis 1912[1]. En 1970, il est élu Conseiller général du canton de Saint-Alban-Leysse. En 1973, il est élu député dans la circonscription d'Aix-les-Bains et Chambéry-nord contre le député sortant Jean Delachenal (indépendant). Louis Besson s'était présenté comme divers gauche, mais obtient le soutien du Parti socialiste au second tour. Il y adhérera quelques années plus tard. Député, il se consacre entièrement à la vie politique, au sein du Parti socialiste français.

En 1976 il succède comme président du conseil général de la Savoie à Joseph Fontanet, et impulse une nouvelle orientation au département. Michel Barnier lui succèdera après les élections cantonales de 1982.

Ministre et Maire de Chambéry

Après les élections législatives françaises de 1981, il siège pour la première fois dans la majorité parlementaire. Son travail en faveur de l'agriculture de moyenne montagne trouve davantage d'écho, et en la loi montagne est adoptée sur la base de son travail[2]. Il s'agit de la première grande loi écologique française, combinant l'agriculture, l'urbanisme, l'économie ou l'aménagement du territoire pour protéger les zones de montagne. À la même époque, il est à l'origine de l'association des élus de la montagne ANEM.

En 1989, il quitte la mairie de Barby pour se présenter à Chambéry, où il est élu successeur de Pierre Dumas (RPR) ; une victoire d'un homme du centre gauche, avec une liste qui s'étend jusqu'à des barristes comme André Gilbertas, dans une ville qui vote toujours à droite lors des élections nationales. Cette victoire et son travail parlementaire en font un ministre (1989-1991) dans les gouvernements de Michel Rocard, dont Louis Besson est un proche. Il est chargé du logement puis des transports. En 1997, après la victoire de la Gauche plurielle, Louis Besson est de nouveau nommé au gouvernement, comme secrétaire d'état au logement. Il démissionne alors de la mairie de Chambéry, à la tête de laquelle son premier adjoint André Gilbertas lui succède[3], Louis Besson devenant premier adjoint.

Il est le ministre qui a achevé et fait voter la loi sur la construction de maisons individuelles, et est également à l'initiative du décret relatif aux locations de logements intermédiaires, communément appelé Loi Besson. Louis Besson est également à l'origine de l'obligation d'un minimum de 20 % de logements sociaux dans les communes urbaines. En 2000 est votée une seconde loi portant son nom qui oblige les communes de plus de 5 000 habitants à prévoir des emplacements de séjour à destination des gens du voyage.

Élu maire de Chambéry en 1989, il poursuit l'aménagement du quartier des Casernes, avec le centre culturel André-Malraux, le Centre de Congrès du Manège et la médiathèque Jean-Jacques Rousseau.

Réélu en 1995 et 2001, plusieurs services publics nouveaux sont créés (nouvelle maternité, plusieurs crèches et maisons de la petite enfance, maison des parcs, mairies de quartier), et une importante démarche de politique de la ville engagée avec la première adjointe Bernadette Laclais transforme le quartier des Hauts-de-Chambéry. Au début des années 2000, l'aménagement des quartiers du Covet et du Laurier participent à la modernisation et à la densification de la ville.

Départ du Gouvernement puis de l'Hôtel de Ville

En 2001, il quitte le conseil général et le gouvernement de Lionel Jospin pour se consacrer à sa ville. Son parcours électoral et le découpage électoral de Charles Pasqua avaient fait que sa ville, son canton et sa circonscription ne se superposaient pas. En 2004, il est élu président de Chambéry métropole après la démission pour cumul des mandats de Thierry Repentin.

Dès 2001, Louis Besson avait annoncé qu'il ne se représenterait pas comme maire lors des élections locales de 2008. Le , il annonce sa démission de la mairie de Chambéry, quelques semaines après ses 70 ans. Il soutient la candidature de sa première adjointe, Bernadette Laclais, à la mairie. Louis Besson devient alors son premier adjoint.

Lors des élections municipales françaises de 2008, il figure en dernière position éligible de la liste de gauche. Réélu conseiller municipal (chargé du Lyon-Turin), il est ensuite réélu le président de Chambéry métropole avec 50 voix sur 95.

Mandats politiques

  • Président de la commission intergouvernementale franco-italienne (2017-en cours..)[4]
  • Maire de Barby, 1965-1989
  • Conseiller général de la Savoie (canton de Saint-Alban-Leysse), 1973-2001
  • Président du conseil général de la Savoie, 1976-1982
  • Président du Syndicat intercommunal d'aménagement et d'urbanisme de Chambéry, 1978-1979
  • Député socialiste de la Savoie (1re circonscription), 1973-1988
  • Conseiller régional de Rhône-Alpes, 1986-1998
  • Maire de Chambéry de, 1989 à, 1997 et de 2001 à 2007.
  • Premier adjoint au Maire de Chambéry de, 1997 à 2001 et de 2007 à 2008, conseiller municipal depuis 2008.
  • Ministre délégué auprès du ministre de l'Équipement, du Logement, des Transports et de la Mer, chargé du Logement, 1989-1990 (Gouvernement Michel Rocard)
  • Ministre de l'Équipement, du Logement, des Transports et de la Mer, 1990-1991 (Gouvernement Michel Rocard)
  • Membre de section du Conseil économique et social, 1992
  • Président du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées, 1992
  • Membre du Conseil national des politiques de lutte contre l'exclusion, 1993
  • Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Équipement, des Transports et du Logement, chargé du Logement du au (Gouvernement Lionel Jospin)
  • Président de la Communauté d'agglomération Chambéry métropole de 2005 à .

Décorations

Louis Besson est :

Références juridiques

  • Décret no 99-244 du pris pour l'application de l'article 31 du code général des impôts et relatif aux locations de logements intermédiaires, communément appelé loi Besson, publié au Journal Officiel numéro 75 du page 4700.
  • Loi de 1990 sur la construction de maisons individuelles (article L 231-1 et suivants du Code de la construction et de l'habitation). Louis Besson a mené à son terme les travaux entamés à l'initiative de l'UNCMI (président Christian Louis-Victor, secrétaire général Alain Lacouture) de la direction de la construction du ministère (Alain Maugard, Pierre Checaglini, A. Piron). Fait rare la loi a été adoptée le à l'unanimité des deux chambres. Le dispositif fiscal « loi Besson » a éclipsé le rôle primordial du ministre du logement dans l'aboutissement de ce texte qui protège chaque année plus de 200 000 ménages.
  • Loi no 90-449 du visant à la mise en œuvre du droit au logement, dite loi Besson, imposant aux départements d'établir des schémas départementaux prévoyant « les conditions d'accueil spécifiques des gens du voyage » et obligeait les communes de plus de 5 000 habitants à réserver aux gens du voyage des terrains aménagés. La loi no 2000-614 du relative à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage, dite seconde loi Besson et actuellement intégrée au code de l'urbanisme, a donc abrogé les dispositions de la première loi Besson relatives aux gens du voyage et renforcé les obligations des communes à l'égard de cette communauté. Cette loi prévoit que, « au vu d'une évaluation préalable des besoins et de l'offre existante, notamment de la fréquence et de la durée des séjours des gens du voyage, des possibilités de scolarisation des enfants, d'accès aux soins et d'exercice des activités économiques », un schéma départemental détermine les secteurs géographiques d'implantation des aires permanentes d'accueil, ainsi que les communes où celles-ci doivent être réalisées[5].

Notes et références

  1. Robert Belleret, Les Acteurs de la région Rhône-Alpes, Le Monde éditions, , 341 p. (ISBN 978-2-87899-011-9), p. 19.
  2. Michel Chevalier, « La « Loi Montagne » et sa mise en œuvre (1981-1988) », Annales de Géographie, vol. 98, no 545,‎ , p. 87 (lire en ligne).
  3. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 81.
  4. « Le soutien inconditionnel de Louis Besson au Lyon-Turin » (consulté le )
  5. Le stationnement des gens du voyage

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 71.

Articles connexes

Liens externes

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v · m
Gouvernement Michel Rocard II ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale, Jeunesse et Sports
Lionel Jospin, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique : Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports : Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d'État
Ministre délégué chargé du Budget : Michel Charasse
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
Équipement et Logement
puis Équipement, Logement, Transports et Mer (2)
Maurice Faure, ministre d'État (dém) (2) puis Michel Delebarre (2) puis Louis Besson (7)
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick (changement de ministère de référence (2))
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre (changement de ministère de référence (2))
Ministre délégué chargé du Logement (3) puis supprimé (7) : Louis Besson (3)
Ville (7) Michel Delebarre, ministre d'État (7)
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Francophonie : Alain Decaux
Ministre délégué : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales : Thierry de Beaucé
Ministre délégué chargé des Affaires européennes (6) : Élisabeth Guigou (6)
Justice, garde des sceaux
Pierre Arpaillange (dém) (6) puis Henri Nallet (6)
Ministre délégué (6) : Georges Kiejman (6)
Défense
Jean-Pierre Chevènement (dém) (8) puis Pierre Joxe (8)
Secrétaire d'État à la Défense (3) : Gérard Renon (3)
Intérieur
Pierre Joxe puis Philippe Marchand (8)
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales puis supprimé (5) : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué (5) puis supprimé (8) : Philippe Marchand (5)
Industrie et Aménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions : Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce et de l'Artisanat : François Doubin
Ministre délégué chargé du Tourisme : Olivier Stirn (dém) (4) puis Jean-Michel Baylet (5)
Affaires européennes puis min. supprimé (6) Édith Cresson (dém) (6) puis ministre délégué (6)
Transports et Mer
puis fusionné avec le min. de l'Équipement et du Logement (2)
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administratives Michel Durafour, puis ministre d'État (2)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Jean-Pierre Soisson
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Coopération et Développement Jacques Pelletier
Culture et Communication, Grands travaux et Bicentenaire
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication : Catherine Tasca
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux : Émile Biasini
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Agriculture et Forêt Henri Nalletpuis Louis Mermaz (6)
Postes, Télécommunications et Espace Paul Quilès
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Solidarité, Santé et Protection sociale
puis Affaires sociales et Solidarité (6)
Claude Évin, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué chargé de la Santé : Léon Schwartzenberg (dém) (1) puis Bruno Durieux (6)
Ministre délégué chargé des Personnes âgées : Théo Braun (dém) (6)
Secrétaire d'État chargé de la Famille puis secrétaire d'État chargé de la Famille et des Personnes âgées (6) : Hélène Dorlhac de Borne
Secrétaire d'État chargé des Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Recherche et Technologie Hubert Curien
Commerce extérieur
puis Commerce extérieur et Tourisme (4)
puis Commerce extérieur (5)
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Droits des femmes Secrétaire d'État chargé des Droits des femmes : Michèle André
Anciens Combattants et Victimes de guerre Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et des Victimes de guerre : André Méric
Prévention des risques technologiques
et naturels majeurs puis supprimé (3)
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, puis supprimé (3) : Gérard Renon
Ministre et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État du Plan : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement puis secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (3) puis ministre délégué chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (6) : Brice Lalonde
Secrétaire d'État : Tony Dreyfus
Secrétaire d'État chargé de l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( ROCARD I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CRESSON )
v · m
Gouvernement Lionel Jospin () jusqu'au remaniement du
Sous la présidence de Jacques Chirac
Emploi et Solidarité
Martine Aubry
Ministre délégué à la Ville (2) : Claude Bartolone (2)
Secrétaire d'État à la Santé puis ministre délégué à la Santé et à la Solidarité (5) : Bernard Kouchner (dém) (8) puis Dominique Gillot (9)
Secrétaire d'État à la Formation professionnelle (2) puis secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Formation professionnelle (5) : Nicole Péry (2)

Lionel Jospin
Premier ministre
Justice, garde des sceaux Élisabeth Guigou
Éducation nationale, Recherche et Technologie
Claude Allègre
Ministre délégué chargé de l'Enseignement scolaire : Ségolène Royal
Intérieur
Jean-Pierre Chevènement puis par intérim Jean-Jack Queyranne (3) puis à nouveau Jean-Pierre Chevènement (6)
Secrétaire d'État à l'Outre-mer : Jean-Jack Queyranne
Affaires étrangères
Hubert Védrine
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : Pierre Moscovici
Secrétaire d'État à la Coopération puis ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie (1) : Charles Josselin
Économie, Finances et Industrie
Dominique Strauss-Kahn (dém) (10) puis Christian Sautter (10)
Secrétaire d'État au Commerce extérieur : Jacques Dondoux (dém) (9) puis François Huwart (9)
Secrétaire d'État au Budget : Christian Sautter puis Florence Parly (11)
Secrétaire d'État aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce et à l'Artisanat : Marylise Lebranchu
Secrétaire d'État à l'Industrie : Christian Pierret
Défense
Alain Richard
Secrétaire d'État aux Anciens Combattants puis secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens Combattants (7) : Jean-Pierre Masseret
Équipement, Transports et Logement
Jean-Claude Gayssot
Secrétaire d'État au Logement : Louis Besson
Secrétaire d'État au Tourisme : Michelle Demessine
Culture et Communication Catherine Trautmann, porte-parole du Gouvernement jusqu'au  (2)
Agriculture et Pêche Louis Le Pensec (dém) (4) puis Jean Glavany (4)
Aménagement du territoire et Environnement Dominique Voynet
Relations avec le Parlement Daniel Vaillant
Fonction publique, Réforme d'État
et Décentralisation
Émile Zuccarelli
Jeunesse et Sports Marie-George Buffet
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Ajustement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Ajustements du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Ajustement du
  • (8) Remaniement du
  • (9) Remaniement du
  • (10) Remaniement du
  • (11) Remaniement du
( JUPPÉ II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (RAFFARIN I )
v · m
Gouvernement Lionel Jospin () après le remaniement du
Sous la présidence de Jacques Chirac
Économie, Finances et Industrie
Laurent Fabius
Secrétaire d'État au Commerce extérieur : François Huwart
Secrétaire d'État au Budget : Florence Parly
Secrétaire d'État aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat et à la Consommation : Marylise Lebranchu puis François Patriat (2) puis fonction fusionnée (8)
Secrétaire d'État à l'Industrie puis ministre délégué à l'Industrie, aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat et à la Consommation (8) : Christian Pierret

Lionel Jospin
Premier ministre
Emploi et Solidarité
Martine Aubry (dém) (2) puis Élisabeth Guigou (2)
Ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance puis Ministre déléguée à la Famille, à l'Enfance et aux Personnes handicapées (4) : Ségolène Royal
Ministre délégué à la Ville : Claude Bartolone
Secrétaire d'État à la Santé et aux Handicapés : Dominique Gillot puis ministre délégué à la Santé (3) : Bernard Kouchner (3)
Secrétaire d'État aux Personnes âgées et aux Personnes handicapés (3) :Dominique Gillot (3) puis (dém) (4) puis secrétaire d'État aux Personnes âgées (4) : Paulette Guinchard-Kunstler (4)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Formation professionnelle : Nicole Péry
Secrétaire d'État à l'Économie solidaire : Guy Hascoët
Justice, garde des sceaux Élisabeth Guigou puis Marylise Lebranchu (2)
Intérieur
Jean-Pierre Chevènement (dém) (1) puis Daniel Vaillant (1)
Secrétaire d'État à l'Outre-mer : Jean-Jack Queyranne puis Christian Paul (1)
Éducation nationale
Jack Lang
Ministre délégué chargé de l'Enseignement professionnel : Jean-Luc Mélenchon
Affaires étrangères
Hubert Védrine
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : Pierre Moscovici
Ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie : Charles Josselin
Défense
Alain Richard
Secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens Combattants : Jean-Pierre Masseret (dém) (6) puis Jacques Floch (6)
Équipement, Transports et Logement
Jean-Claude Gayssot
Secrétaire d'État au Logement : Louis Besson (dém) (4) puis Marie-Noëlle Lienemann (4)
Secrétaire d'État au Tourisme : Michelle Demessine (dém) (7) puis Jacques Brunhes (7)
Culture et Communication
Catherine Tasca
Secrétaire d'État au Patrimoine et à la Décentralisation culturelle : Michel Duffour
Agriculture et Pêche Jean Glavany (dém) (8) puis François Patriat (8)
Aménagement du territoire et Environnement Dominique Voynet (dém) (2) puis Yves Cochet (5)
Relations avec le Parlement Daniel Vaillant puis Jean-Jack Queyranne (1)
Fonction publique et Réforme d'État Michel Sapin
Jeunesse et Sports Marie-George Buffet
Recherche Roger-Gérard Schwartzenberg
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