André Chandernagor

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André Chandernagor
Illustration.
Fonctions
Premier président de la Cour des comptes

(6 ans, 9 mois et 12 jours)
Prédécesseur Jean Rosenwald
Successeur Pierre Arpaillange
Ministre délégué aux Affaires européennes

(2 ans, 6 mois et 15 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Mauroy
Gouvernement Mauroy I, II et III
Prédécesseur Pierre Bernard-Reymond
Successeur Catherine Lalumière (indirectement)
Président du conseil général de la Creuse

(10 ans, 2 mois et 7 jours)
Prédécesseur Paul Pauly
Successeur Michel Moreigne
Conseiller général de la Creuse

(10 ans, 2 mois et 7 jours)
Circonscription Canton de Bourganeuf
Prédécesseur Gaston Chazette
Successeur Georges Neyret
Député français

(22 ans, 7 mois et 14 jours)
Élection 30 novembre 1958
Réélection 25 novembre 1962
12 mars 1967
30 juin 1968
11 mars 1973
19 mars 1978
21 juin 1981
Circonscription 2e de la Creuse
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe, Ve, VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC (1958-1967)
FGDS (1967-1973)
PSRG (1973-1978)
SOC (1978-1981)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Nelly Commergnat
Maire de Mortroux

(30 ans, 7 mois et 4 jours)
Élection 3 mai 1953
Successeur Thierry Chandernagor
Président du conseil régional du Limousin

(7 ans, 8 mois et 16 jours)
Successeur Louis Longequeue
Biographie
Date de naissance (102 ans)
Lieu de naissance Civray (Vienne, France)
Nationalité Français
Parti politique SFIO (1958-1967)
FGDS (1967-1970)
PS (1970-1981)
Profession Haut fonctionnaire
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André Chandernagor, né le à Civray dans la Vienne, est un homme politique français, ancien député de la Creuse (1958-1981) et ministre des Affaires européennes (1981-1983). Il devient ensuite le 31e premier président de la Cour des comptes (1983-1990).

Biographie

Origines et formation

André Chandernagor est né dans une famille du Poitou et son patronyme est celui d'un aïeul d'origine indienne, Charles François Chandernagor, dit « Bengale », né entre 1743 et 1748 à La Réunion, décédé en 1821 à Civray[1],[2]. Il étudie au lycée Henri-IV, puis à l'École nationale de la France d'Outre-mer, après un séjour en Indochine. Administrateur adjoint de la France d'Outre-mer en 1945, il rejoint l'École nationale d'administration (ENA) de 1949 à 1951, dans la même promotion que Valéry Giscard d'Estaing. Également licencié en droit, il est maître des requêtes au Conseil d'État en 1957 et devient un spécialiste du droit public. Il adhère à la SFIO en 1944 et a une première expérience politique en 1946 comme attaché au cabinet de Marius Moutet, ministre (SFIO) de la France d'outre-mer.

Carrière politique

Son entrée en politique active s'effectue en 1953, à l'occasion de son élection en tant que maire de Mortroux (Creuse), commune d'origine de son épouse. Il connaît un échec provisoire à son implantation locale en 1955, lors des élections cantonales. Il est battu par le conseiller général sortant (Radical)[note 1] dans le canton de Bonnat. Il attend 1961 pour faire son entrée au conseil général de la Creuse, prenant la succession de Gaston Chazette, ancien sénateur, dans le canton de Bourganeuf. Dès lors, son ascension sera continue. Durant ses mandats creusois, André Chandernagor est notamment l'un des défenseurs d'un aménagement de ce qui devient la route Centre-Europe Atlantique, aux côtés du maire de Mâcon Louis Escande[3]. Au décès de Paul Pauly, en 1973, il est élu président du conseil général de la Creuse.

André Chandernagor deviendra ensuite président du conseil régional du Limousin[note 2] en 1974. Ce cumul de mandats fera de lui l'homme fort du département de la Creuse, du début des années 1970 au milieu des années 1980. Élu de la Creuse à l'Assemblée nationale le , il y siège jusqu'au . En 1967-1968, il est vice-président de l'Assemblée nationale. Il est à ce jour le « recordman » de longévité dans la représentation de la Creuse à l'Assemblée nationale (23 ans). Durant ses mandats successifs, il est un des principaux porte-parole du groupe socialiste. Il intervient au nom du groupe dans les domaines diplomatiques, économiques et financiers. Passionné par la défense des droits du Parlement, il est président du Conseil de l'Union interparlementaire de 1968 à 1973. Il écrit l'ouvrage : Un Parlement pour quoi faire ?.

Proche de Guy Mollet (il fut membre de son cabinet[note 3] en 1956-1957), fermement anti-communiste, il a longtemps été hostile à l'Union de la gauche, lui préférant une alliance avec le centre.

André Chandernagor est membre du comité directeur de la SFIO, puis du PS. Il a été momentanément suspendu du PS en 1970 et on lui prêta longtemps l'intention de créer un nouveau parti social-démocrate dissident. Après le congrès d'Épinay en 1971, il est proche de Pierre Mauroy. Son poids politique et son expérience le conduisent à entrer au gouvernement en 1981 après l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République.

André Chandernagor est nommé premier président de la Cour des comptes en . Premier président honoraire depuis , il devient membre, le , du Comité d'honneur du bicentenaire de la Cour des comptes, présidé par le premier président d'alors, Philippe Séguin. Enfin, André Chandernagor est le père de l'écrivain Françoise Chandernagor, de Dominique Chandernagor et de Thierry Chandernagor, qui fut président du conseil général de la Creuse, conseiller général de Saint-Sulpice-les-Champs et maire de Mortroux.

En 2017, âgé de 96 ans, il préside le comité de soutien à Jean-Baptiste Moreau, candidat La République en marche aux élections législatives en Creuse.

Mandats

Synthèse des fonctions et des mandats

Mandats locaux

Mandats parlementaires

  • 1958 - 1962 : Député de la Creuse (circonscription d'Aubusson)
  • 1962 - 1967 : Député de la Creuse (circonscription d'Aubusson)
  • 1967 - 1968 : Député de la Creuse (circonscription d'Aubusson)
  • 1968 - 1973 : Député de la Creuse (circonscription d'Aubusson)
  • 1973 - 1978 : Député de la Creuse (circonscription d'Aubusson)
  • 1978 - 1981 : Député de la Creuse (circonscription d'Aubusson)
  • 1981 - 1981 : Député de la Creuse (circonscription d'Aubusson)

Fonctions ministérielles

  • -  : Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé des Affaires européennes
  • -  : Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé des Affaires européennes
  • -  : Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé des Affaires européennes (démission)
Carrière ministérielle
Période Portefeuille Cabinet
au Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures (Claude Cheysson), chargé des Affaires européennes Gouvernement Pierre Mauroy (1)
au Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures (Claude Cheysson), chargé des Affaires européennes Gouvernement Pierre Mauroy (2)
au Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures (Claude Cheysson), chargé des Affaires européennes Gouvernement Pierre Mauroy (3)

Œuvres

  • Un Parlement, pour quoi faire ?, Gallimard, 1967, collection Idées
  • Réformer la démocratie, Balland, 1977 avec Alexandre Sanguinetti
  • Les maires en France, XIXe-XXe siècle. Histoire et sociologie d'une fonction, Fayard, 1993
  • La Liberté en héritage, Pygmalion, 2004

Décorations

Notes et références

Notes

  1. Élu au conseil général en 1949, Jean Pinton représentera le canton de Bonnat jusqu'en 1979.
  2. Il s'agissait alors de l'établissement public régional (EPR), « ancêtre » de la région. Cette dernière deviendra une collectivité territoriale à part entière avec les lois sur la décentralisation, au début des années 1980.
  3. André Chandernagor et Paul Pauly étaient les deux principaux molletistes creusois des années 1950.

Références

  1. https://gw.geneanet.org/ljurgensen?lang=fr&pz=gauthier+philippe+andre&nz=jurgensen&ocz=0&p=charles+francois&n=chandernagor.
  2. Denis Cosnard, « Françoise Chandernagor, romancière : « A Sciences Po, on m’appelait la “petite prolétaire” » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  3. La Montagne - André Chandernagor, l'un des pères fondateurs de la RCEA: « les initiatives doivent venir d'en bas», 16 janvier 2011.
  4. Décret du 31 décembre 2021 portant élévation dans l'ordre national de la Légion d'honneur.
  5. [1].

Voir aussi

Bibliographie

  • Nathalie Dumas, André Chandernagor : un bâtisseur provincial, un regard tourné sur le monde, Saint-Macaire, Memoring Editions, , 142 p. (ISBN 979-10-93661-33-9)

Articles connexes

Liens externes

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André Chandernagor
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-
Président du conseil régional du Limousin
PS
1974 - 1981
Louis Longequeue


Pierre Bernard-Reymond
Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé des Affaires européennes
1981-1983
Roland Dumas
v · m
v · m
Politique locale
Conseils départementaux
Par départements avec leurs présidents et leurs membres
Conseil régional
Présidents
Membres
Députés
Sénateurs
Élections
v · m
Gouvernement Pierre Mauroy I ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Henri Emmanuelli

Pierre Mauroy
Premier ministre
Solidarité nationale
Nicole Questiaux, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité sociale : François Autain
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées : Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé de la Famille : Georgina Dufoix
Commerce extérieur Michel Jobert, ministre d'État
Plan et Aménagement du territoire Michel Rocard, ministre d'État
Recherche et Technologie Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État
Justice, garde des sceaux Maurice Faure
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : André Chandernagor
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Jean-Pierre Cot
Défense Charles Hernu
Économie et Finances
Jacques Delors
Ministre délégué chargé du Budget : Laurent Fabius
Éducation nationale
Alain Savary
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : Marcel Debarge
Agriculture
Édith Cresson
Secrétaire d'État : André Cellard
Industrie
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Georges Lemoine
Commerce et Artisanat André Delelis
Travail Jean Auroux
Équipement et Transports Louis Mermaz
Santé Edmond Hervé
Temps libre
André Henry
Ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : François Abadie
Culture Jack Lang
Communication Georges Fillioud
Logement Roger Quilliot
Environnement
Michel Crépeau
Secrétaire d'État : Alain Bombard
Mer Louis Le Pensec
PTT Louis Mexandeau
Anciens combattants Jean Laurain
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué, ministre des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Secrétaire d'État : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Catherine Lalumière
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
Ordonnancement par ordre de préséance
( BARRE III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAUROY II )
v · m
Gouvernement Pierre Mauroy II ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité publique (2) : Joseph Franceschi

Pierre Mauroy
Premier ministre
Commerce extérieur Michel Jobert, ministre d'État
Transports Charles Fiterman, ministre d'État
Plan et Aménagement du territoire Michel Rocard, ministre d'État
Recherche et Technologie
puis Industrie et Recherche (1)
Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État
Solidarité nationale
Nicole Questiaux (dém) (1) puis Pierre Bérégovoy (1)
Secrétaire d'État chargé de la Famille : Georgina Dufoix
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées, puis suspendu (2), puis réactivé (3) : Joseph Franceschi puis Daniel Benoist (3)
Secrétaire d'État chargé des Immigrés : François Autain
Justice, garde des sceaux Robert Badinter
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : André Chandernagor
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Jean-Pierre Cot (dém) (3) puis Christian Nucci (3)
Défense
Charles Hernu
Secrétaire d'État : Georges Lemoine
Économie et Finances
Jacques Delors
Ministre délégué chargé du Budget : Laurent Fabius
Éducation nationale Alain Savary
Agriculture
Édith Cresson
Secrétaire d'État : André Cellard
Industrie
puis min. remplacé (1)
Pierre Dreyfus (dém) (1)
Ministre délégué chargé de l'Énergie, puis délégué auprès du ministre de l'Industrie et de la Recherche (1) : Edmond Hervé
Commerce et Artisanat André Delelis
Culture Jack Lang
Travail Ministre du Travail, puis ministre délégué aux Affaires sociales, chargé du Travail (1) : Jean Auroux
Santé Jack Ralite
Temps libre
André Henry
Ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : François Abadie
Urbanisme et Logement Roger Quilliot
Environnement Michel Crépeau
Mer Louis Le Pensec
Communication Georges Fillioud
PTT Louis Mexandeau
Anciens combattants Jean Laurain
Consommation Catherine Lalumière
Formation professionnelle Marcel Rigout
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué, ministre des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Ministre délégué chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Anicet Le Pors
Ministre délégué chargé de l'Emploi (1) : Jean Le Garrec (1)
Secrétaire d'État chargé de l'Extension du secteur public, puis supprimé (1) : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
( MAUROY I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAUROY III )
v · m
Gouvernement Pierre Mauroy III ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Économie, Finances et Budget
Jacques Delors
Secrétaire d'État chargé du Budget : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Catherine Lalumière

Pierre Mauroy
Premier ministre
Affaires sociales et Solidarité nationale
Pierre Bérégovoy
Ministre délégué chargé de l'Emploi : Jack Ralite
Secrétaire d'État chargé de la Santé : Edmond Hervé
Secrétaire d'État chargé de la Famille, de la Population et des Travailleurs immigrés : Georgina Dufoix
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées : Daniel Benoist
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité publique : Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Georges Lemoine
Transports
Charles Fiterman
Secrétaire d'État chargé de la Mer : Guy Lengagne
Justice, garde des sceaux Robert Badinter
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes, puis supprimé (2) : André Chandernagor (dém) (2)
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Christian Nucci
Affaires européennes (3) Roland Dumas (3), puis porte-parole du Gouvernement (4)
Défense
Charles Hernu
Secrétaire d'État : François Autain (dém) (1) puis Jean Gatel (1)
Secrétaire d'État chargé des Anciens combattants : Jean Laurain
Agriculture
Michel Rocard
Secrétaire d'État chargé de l'Agriculture et de la Forêt : René Souchon
Industrie et Recherche
Laurent Fabius
Ministre délégué chargé des PTT : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Jean Auroux
Éducation nationale
Alain Savary
Secrétaire d'État : Roger-Gérard Schwartzenberg
Commerce extérieur et Tourisme
Édith Cresson
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : Roland Carraz
Urbanisme et Logement Roger Quilliot (dém) (1) puis Paul Quilès (1)
Commerce et Artisanat Michel Crépeau
Formation professionnelle Marcel Rigout
Culture Ministre délégué : Jack Lang
Temps libre, Jeunesse et Sports Ministre délégué : Edwige Avice
Porte-parole du Gouvernement, puis supprimé (4) Secrétaire d'État : Max Gallo (dém) (4)
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Secrétaire d'État : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Anicet Le Pors
Secrétaire d'État chargé des Techniques de la communication  : Georges Fillioud
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Qualité de la vie  : Huguette Bouchardeau
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
( MAUROY II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (FABIUS )
v · m
Premier président de la Cour des comptes
* En 2010, Alain Pichon occupe par interim la fonction en tant que doyen des présidents de chambres après le décès de Philippe Séguin ; Sophie Moati fait de même en 2020 après le départ de Didier Migaud.
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