Transports dans le Pas-de-Calais

Transports dans le Pas-de-Calais
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Carte synthétique des transports dans le département.
Transport routier
Autoroutes 337 km[1] A1 A2 A16 A21 A26 A211 A216
Routes nationales 105 km[1] N 1 N 16 N 17 N 25 N 42 N 47 N 216 N 416 N 425
R.D. et V.C. 15 546 km[1]
Autocars interurbains Oscar
Transport ferroviaire
Principales gares de voyageurs Arras, Béthune, Lens, Calais-Ville, Saint-Omer, Libercourt, Boulogne-sur-Mer, Calais - Fréthun, Hénin-Beaumont
Services voyageurs TER Hauts-de-France (dont TERGV), TGV inOui
Transport maritime et fluvial
Principaux ports Calais, Boulogne-sur-Mer
Transport aérien
Aéroports Calais-Dunkerque, Le Touquet-Côte-d'Opale
Transport en commun urbain et périurbain
Réseaux de transport en commun Tadao (Lens-Béthune), Artis (Arras), Imag'in (Calais), Marinéo (Boulogne-sur-Mer), Mouvéo (Saint-Omer), CA2BM (Étaples-Berck-Montreuil)

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Les transports dans le département français du Pas-de-Calais sont denses dans la moitié nord-est du département, dans la continuité des transports du département voisin du Nord et en relation avec le poids démographique et économique de ce territoire. Département situé au droit de la partie la plus étroite de la Manche, le Pas-de-Calais est un point de passage depuis l'Antiquité pour les voyageurs et marchandises en provenance ou à destination de la Grande-Bretagne, d'abord par voie maritime, puis par voie aérienne au milieu du XXe siècle et enfin par voie ferroviaire depuis l'ouverture du Tunnel sous la Manche en 1994.

Transport routier

Le viaduc d'Echinghen permet à l'autoroute A16 de contourner l'agglomération de Boulogne-sur-Mer.

Infrastructures routières

Article détaillé : Réseau routier du Pas-de-Calais.

Les trois axes autoroutiers principaux du département sont l'autoroute A1, qui relie Arras et Hénin-Beaumont à Paris au sud et à Lille au nord, l'autoroute A16 qui relie la côte (Étaples, Boulogne-sur-Mer et Calais) à Amiens et Paris au sud et à Dunkerque au nord-est, et enfin l'autoroute A26 qui de Calais se dirige vers Saint-Omer, Béthune, Arras et l'Est de la France.

En complément de ces trois axes principaux, plusieurs autoroutes et voies rapides d'importance plus locale parcourent le Bassin minier : autoroute A21, route nationale 17, route nationale 47 et route départementale 301. Un projet d'autoroute A24 devait permettre de résoudre les problèmes de saturation des axes routiers dans cette région mais il a officiellement été abandonné.

Les deux axes principaux reliant l'est du département à la façade maritime ouest, la route départementale 939 reliant Arras à Montreuil-sur-Mer par Saint-Pol-sur-Ternoise et la route nationale 42 reliant Saint-Omer à Boulogne-sur-Mer, sont progressivement aménagés à 2x2 voies. La RN 42 pourrait à terme être mise aux normes autoroutières sous le nom d'A260.

Actuelles et anciennes autoroutes et routes nationales du département
Identifiant  Origine Principales agglomérations desservies dans le département Fin Remarques
Autoroute A1 Paris-Porte de la Chapelle Bapaume, Arras, Hénin-Beaumont Lille Autoroute à 2x3 voies, concédée et payante jusqu'à la sortie 16 (entre Arras et Douai), gratuite au-delà.
Autoroute A2 Autoroute A1 au niveau de Combles Frontière belge vers Bruxelles Autoroute à 2x2 voies, concédée et payante. Aucun échangeur dans le département.
Autoroute A16 Montsoult (Paris) Montreuil-sur-Mer, Étaples, Boulogne-sur-Mer, Calais Frontière belge vers Bruges Autoroute à 2x2 voies (2x3 voies au niveau de Calais) ; concédée et payante au sud de Boulogne-sur-Mer, gratuite au-delà.
Autoroute A21 Autoroute A26 au niveau de Bully-les-Mines Lens, Hénin-Beaumont Autoroute A2 au niveau de Douchy-les-Mines Autoroute non-concédée et gratuite à 2x2 voies.
Autoroute A26 Calais Saint-Omer, Lillers, Béthune, Bully-les-Mines, Arras, Marquion Troyes Autoroute concédée et payante à 2x2 voies.
Autoroute A211 Autoroute A21 à Sallaumines près de Lens Lens Route nationale 17 à Avion près de Lens, vers Arras Courte autoroute gratuite contournant Lens par le sud-est et prolongée vers Arras par la RN 17 à 2x2 voies.
Autoroute A216 Autoroutes A16 et A26 à Calais Calais Route nationale 216 à Calais, vers le port de Calais Courte autoroute gratuite vers le port de Calais.
Route nationale 1 (avant 2005) Paris-Porte de la Chapelle Montreuil, Samer, Boulogne-sur-Mer, Marquise, Calais Jusqu'à 1972 : Calais
Après 1972 : Frontière belge vers Furnes et Bruges
Cette route nationale, qui se terminait initialement à Calais, a été prolongée jusqu'à Dunkerque et la frontière belge en 1972 en reprenant l'itinéraire de ce qui était à l'époque la RN 40. Elle a été partiellement déclassée au début des années 1990 lors de l'ouverture des sections gratuites de l'autoroute A16, puis en totalité en 2005 en RD 901, sauf une très courte section à Saint-Léonard renumérotée RN 416.
Route nationale 1 (après 2005) Route nationale 416 à Saint-Léonard, vers l'autoroute A16 Boulogne-sur-Mer Port de Boulogne-sur-Mer au Portel Courte route en partie à 2x2 voies (mais avec des carrefours giratoires), qui relie avec la RN 416 l'autoroute A16 au centre de Boulogne-sur-Mer et à son port. Cette section n'avait jamais fait partie de la RN 1 avant 2005.
Route nationale 16 Pierrefitte-sur-Seine (Paris) Frévent, Saint-Pol-sur-Ternoise, Lillers Dunkerque Déclassée en 1972 en RD 916.
Route nationale 17 (jusqu'aux années 1970) Le Blanc-Mesnil (Paris) Frontière belge vers Menin et Bruges Avant les déclassements de 1972, la RN 17 passait par Cambrai et Douai, et ne traversait donc le département du pas-de-Calais que sur quelques kilomètres au niveau d'Épinoy. Cette section a été renumérotée RN 43 en 1972 puis déclassée en 2006 en RD 943.
Route nationale 17 (des années 1970 à 2005) Le Blanc-Mesnil (Paris) Bapaume, Arras, Lens, Carvin Frontière belge vers Menin et Bruges Avant 1972, le tronçon de Péronne à Arras appartenait à la RN 37 et celui d'Arras à Carvin à la RN 25. Au sud d'Arras et au nord de Lens, cette route a été déclassée en 2006 en RD 917.
Route nationale 17 (depuis 2005) Routes nationales 25 et 425 à Sainte-Catherine près d'Arras Vimy Autoroute A211 à Avion près de Lens Voie rapide à 2x2 voies reliant Arras et l'A26 à Lens.
Route nationale 25 Amiens
(avant 1972 : Le Havre)
Arras Sainte-Catherine près d'Arras
(avant 1972 : Lille)
Section d'Arras à Carvin reprise en 1972 par la RN 17 ; déclassée entre Carvin et Lille (car trafic reporté sur l'autoroute A1 gratuite sur cette section).
Route nationale 28 Rouen Hesdin, Fruges, Fauquembergues, Saint-Omer Bergues vers Dunkerque Déclassée en 1972 en RD 928 dans le département.
Route nationale 29 Sainte-Marie-des-Champs (Yvetot) Bapaume Frontière belge vers Quiévrain et Mons Déclassée en 1972 en RD 929 entre Amiens et Bapaume ; renumérotée RN 30 entre Bapaume et la Belgique en 1972 avant d'être déclassé en 2006 en RD 930.
Route nationale 30 Bapaume Frontière belge vers Quiévrain et Mons Cette RN a possédé cet itinéraire à partir des années 1970 : avant 1972, elle ne traversait pas le Pas-de-Calais. Déclassée en 2006 en RD 930.
Route nationale 37 Château-Thierry Bapaume, Arras, Bully-les-Mines, Béthune Saint-Venant (vers Hazebrouck) Déclassée en 1972 en RD 937 d'Arras à Saint-Venant, la section de Péronne à Arras étant reprise par la RN 17 puis finalement déclassée à son tour en 2006 en RD 917.
Route nationale 39 Tremblois-lès-Rocroi (Charleville-Mézières) Marquion, Arras, Saint-Pol-sur-Ternoise, Hesdin Le Touquet-Paris-Plage (avant 1972 : Montreuil-sur-Mer) Déclassée en 1972 en RD 939 de Cambrai à Arras, puis en 2006 en RD 939 d'Arras au Touquet ; en partie aménagée en voie rapide à 2x2 voies entre Arras et Montreuil.
Route nationale 40 Le Havre Berck, Étaples, Boulogne-sur-Mer, Wissant, Calais Frontière belge vers Furnes et Bruges Déclassée en 1972 en RD 940, sauf quelques courtes sections transférées à la RN 1.
Route nationale 40c Route nationale 1 à Nempont-Saint-Firmin Route nationale 40 à Conchil-le-Temple Déclassée en 1972 en RD 940E1.
Route nationale 41 Saint-Riquier (avant les années 1930 : Saint-Pol-sur-Ternoise) Auxi-le-Château, Frévent, Saint-Pol-sur-Ternoise, Bruay-la-Buissière, Béthune Frontière belge vers Tournai En partie aménagée à 2x2 voies. Déclassée en 1972 en RD 941 dans le département (sauf tronçons communs avec la RN 16 déclassés en RD 916) ; une partie de la RN 41 reste classée dans le réseau routier national dans le département du Nord.
Route nationale 42 Boulogne-sur-Mer Lumbres, Saint-Omer Autoroute A26 à Setques
(avant 1973 : Lille ; de 1973 à 2006 : Bailleul)
En grande partie aménagée en voie rapide à 2x2 voies.
Déclassée en 2006 entre Bailleul et l'A26 (dont contournement de Saint-Omer) en RD 942.
Route nationale 43 Sainte-Ruffine (Metz)
(avant 1972 : Lieu-Saint-Amand)
Lens, Béthune, Lillers, Aire-sur-la-Lys, Saint-Omer, Ardres Calais Déclassée en 2006 en RD 943.
Route nationale 43b Aire-sur-la-Lys Morbecque (Hazebrouck) Déclassée en 1972 en RD 157.
Route nationale 47 Lens Route nationale 41 à Illies Nouvelle numérotation de la RN 347a à partir de 1972. Partie de l'axe Lens-Lille en partie à 2x2 voies.
Route nationale 50 Arras Vitry-en-Artois Frontière belge vers Tournai Déclassée en 2006 en RD 950 entre Arras et Douai.
Route nationale 142 Boulogne-sur-Mer Outreau Créée après 1972 sur cet itinéraire et déclassée en 2006 en RD 901E3.
Route nationale 216 Autoroute A216 à Calais Port de Calais Prolongement de l'autoroute A216 vers le port de Calais, à 2x2 voies.
Route nationale 317 Montreuil Berck Déclassée en 1972 en RD 917 puis RD 317 en 2006 ; un nouvel itinéraire évitant les bourgs a été numéroté RD 303.
Route nationale 318 La Paix-Faite (commune d'Attin) Le Touquet-Paris-Plage Transférée en 1972 à la RN 39, puis déclassée en 2006 en RD 939.
Route nationale 319 Le Moulin d'Écalles (communes de La Rue-Saint-Pierre et de Vieux-Manoir) Puisieux, Arras, Hénin-Beaumont Carvin (vers Lille) Déclassée en 1972 en RD 919 dans le département.
Route nationale 333 Amiens Auxi-le-Château Déclassée en 1972 en RD 933.
Route nationale 338 Estrées-Mons Auxi-le-Château Le Crotoy Déclassée en 1972 en RD 938.
Route nationale 339 Frévent Avesnes-le-Comte Étrun (Arras) Déclassée en 1972 en RD 339.
Route nationale 340 Hesdin Fillièvres Ligny-sur-Canche (Frévent) Déclassée en 1972 en RD 340.
Route nationale 341 Sainte-Catherine (Arras) Houdain, Thérouanne, Desvres Saint-Martin-Boulogne (Boulogne-sur-Mer) Déclassée en 1972 en RD 341.
Route nationale 343 Saint-Pol-sur-Ternoise Fruges, Hucqueliers Desvres Déclassée en 1972 en RD 343, sauf tronc commun avec la RN 28 déclassé en RD 928.
Route nationale 344 Bailleul Arques (Saint-Omer) Itinéraire dans le département repris en 1972 par la RN 42 puis déclassé en 2006 en RD 942
Route nationale 345 Béthune Frontière belge vers Menin Déclassée en 1972 en RD 845 dans le département (vers Estaires).
Route nationale 347 Lens Bray-Dunes Déclassée en 1972 en RD 947 dans le département (vers La Bassée).
Route nationale 354 Carvin Libercourt Frontière belge vers Quiévrechain Déclassée en 1972 en RD 954.
Route nationale 356 Bapaume Douai Déclassée en 1972 en RD 956.
Route nationale 416 Autoroute A16 à Echinghen Route nationale 1 à Saint-Léonard Créée après 1972 sur cet itinéraire ; courte route formant avec l'actuelle RN 1 la liaison entre l'A16 et le centre de Boulogne-sur-Mer.
Route nationale 425 Route nationale 25 à Sainte-Catherine Route nationale 17 à Sainte-Catherine Très courte route nationale assurant une liaison entre deux RN dans l'agglomération d'Arras.
Route nationale 439 Route nationale 39 à Campigneulles-les-Petites Route départementale 917 (ex-RN 317) à Campigneulles-les-Petites Très courte route nationale assurant une liaison entre deux RN au sud de Montreuil. Créée après 1972 sur cet itinéraire et déclassée en 2006 en RD 939.
 

Transport collectif de voyageurs

Le Nord est desservi par le réseau de transport routier Oscar, initialement organisé par le département du Pas-de-Calais, repris depuis 2017 par la région Hauts-de-France sous le même nom. Le réseau compte 46 lignes desservant la plupart des communes du département.

Covoiturage et autopartage

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Transport ferroviaire

Historique

Le chemin de fer est apparu dès les années 1840 dans le département : la ligne Paris-Arras-Lille a été ouverte en 1846, la ligne Amiens-Boulogne-sur-Mer en 1847-1848 et la ligne Lille-Calais en 1848. Le réseau d'intérêt général, concédé à la Compagnie des chemins de fer du Nord, s'est rapidement développé dans ce département précocement urbanisé et industrialisé. Vers 1880, le chemin de fer d'intérêt général avait déjà presque atteint son développement maximal dans le département et desservait notamment Aire-sur-la-Lys, Arras, Béthune, Boulogne-sur-Mer, Calais, Étaples, Frévent, Lens, Montreuil, Saint-Omer et Saint-Pol-sur-Ternoise.

Un train en gare de Merlimont-Plage sur la ligne de Berck-Plage à Paris-Plage, vers 1910.

Le Pas-de-Calais a également été desservi par de multiples chemins de fer d'intérêt local, souvent à l'initiative des industriels locaux, et des chemins de fer à vocation principalement industrielle mais qui accueillaient des voyageurs. Les chemins de fer d'intérêt local sont apparus dès les années 1860 et se sont développés jusqu'au début du XXe siècle. À la veille de la Première Guerre mondiale, de multiples compagnies se partageaient l'un des réseaux d'intérêt local les plus longs mais aussi les plus fractionnés de France :

Plusieurs de ces compagnies furent rachetées ou virent leur concession reprise par la Compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local. Certaines de ces lignes d'intérêt local fermèrent dès les années 1920-1930, mais d'autres, en particulier celles à écartement normal, survécurent jusqu'à la deuxième moitié du XXe siècle, les lignes minières étant conservées par les Houillères du bassin du Nord et du Pas-de-Calais.

Les grands axes ferroviaires Paris-Lille et Paris-Boulogne-Calais (vers l'Angleterre) voient circuler dans l'Entre-Deux-Guerres un trafic dense assuré par certains des trains les plus performants de leur époque, mais il faudra attendre le milieu des années 1950 pour que soit entrepris l'électrification de la ligne Paris-Lille et des lignes du Bassin minier, après la levée du veto des autorités militaires. L'électrification des lignes de la partie littorale du département sera beaucoup plus tardive, et accompagnera le bouleversement de la fin du siècle : l'ouverture en 1993 de la LGV Nord et en 1994 du Tunnel sous la Manche.

Cartes du réseau ferroviaire dans le département
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1930.
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1930. 
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Le réseau ferroviaire de nos jours. 
Carte animée de l'évolution du réseau ferroviaire.
Carte animée de l'évolution du réseau ferroviaire. 
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Situation actuelle

Un TGV TMST d'Eurostar à la sortie du Tunnel sous la Manche, près de Coquelles.
Article détaillé : TER Hauts-de-France.

Les principales gares de voyageurs, avec plus d'un million et demi de voyageurs en 2019, sont Arras, Béthune et Lens, suivies par Calais-Ville, Saint-Omer, Libercourt, Boulogne-sur-Mer, Calais - Fréthun et Hénin-Beaumont avec plus de 500 000 voyageurs en 2019[2].

La ligne à grande vitesse (LGV) Nord traverse deux fois le département. Outre la LGV, l'est du département est principalement desservi par la ligne de Paris-Nord à Lille et ses multiples ramifications dans le Bassin minier (ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, Ligne de Lens à Ostricourt, Lille de Lille-Fives à Béthune, Ligne de Lens à Don - Sainghin...). La façade maritime est desservie par la ligne de Longueau à Boulogne-Ville, prolongée par la ligne de Boulogne-Ville à Calais-Maritime puis la ligne de Coudekerque-Branche aux Fontinettes. Ces deux ensembles sont reliés par la ligne de Lille aux Fontinettes (Calais) et par les petites ligne d'Arras à Saint-Pol-sur-Ternoise, ligne de Béthune à Saint-Pol-sur-Ternoise et ligne de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples. À l'exception de ces trois dernières lignes, le réseau ferroviaire du département est presque entièrement électrifié et à double voie, signe de l'importance des flux qui y circulent.

Ces lignes sont parcourues par des trains TER Hauts-de-France (dont des TERGV ou TER à grande vitesse circulant sur LGV), des TGV inOui (reliant principalement Paris-Nord à Arras, Lens, Béthune, Calais, Boulogne-sur-Mer et Rang-du-Fliers - Verton), des TGV TMST d'Eurostar (vers Londres) et un trafic significatif de trains de fret.

Le Tunnel sous la Manche accueille depuis 1994 un trafic mixte de trains de voyageurs (TGV TMST d'Eurostar), de trains de fret et de navettes Eurotunnel, du nom du concessionnaire et exploitant du tunnel. Un vaste terminal est aménagé à Coquelles près de Calais pour l'accueil, le contrôle et l'embarquement et débarquement des véhicules depuis et vers la Grande-Bretagne.

Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département
Ligne de Gonesse à Lille-Frontière (LGV Nord branches sud et est) Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. Raccordements d'Arras-Sud (ou Croisilles) et Arras-Nord vers la ligne de Paris-Nord à Lille.
Ligne de Fretin à Fréthun (LGV Nord branche ouest) Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs.
Tunnel sous la Manche Double voie électrifiée et banalisée. Ligne n'appartenant pas au réseau ferré national exploité par SNCF Réseau : concession à Eurotunnel, filiale de Getlink. Il s'agit du tunnel ayant la section sous-marine la plus longue du monde.
Ligne de Paris-Nord à Lille Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz
Ligne d'Arras à Dunkerque-Locale Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz.
Ligne de Lens à Ostricourt Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz.
Ligne de Lens à Don - Sainghin Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz.
Ligne de Lille aux Fontinettes Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz.
Ligne de Longueau à Boulogne-Ville Double voie, électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz de Rang-du-Fliers - Verton à Boulogne soit la quasi-totalité de la traversée du département, non-électrifiée au sud de Rang-du-Fliers - Verton.
Ligne de Boulogne-Ville à Calais-Maritime Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz.
Ligne de Coudekerque-Branche aux Fontinettes Voie unique (dans le département), électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz.
Ligne de Fives à Abbeville De Fives (Lille) à Béthune : double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz.
De Béthune à Saint-Pol-sur-Ternoise : voie unique non-électrifiée.
De Saint-Pol-sur-Ternoise à Abbeville : déclassée et déposée.
Ligne d'Arras à Saint-Pol-sur-Ternoise Voie unique non-électrifiée.
Ligne de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples Voie unique non-électrifiée.
Ligne de Saint-Omer à Hesdigneul Voie unique non-électrifiée, fermée au trafic voyageurs mais ouverte au trafic fret, sauf dans la partie centrale de la ligne qui est déclassée.
Ligne d'Armentières à Arques Voie unique non-électrifiée, fermée au trafic voyageurs mais ouverte au trafic fret d'Armentières à Merville ; aucun trafic au-delà, ligne en partie déclassée.
Ligne de Lens à Corbehem Déclassée sauf une courte section côté Corbehem utilisée pour la desserte d'une usine automobile (usine Renault de Douai).
Ligne de Bully - Grenay à La Bassée - Violaines Initialement d'intérêt local (Compagnie des mines de Béthune), incorporée en 1990 dans le réseau ferré national ; exploitée à son extrémité sud uniquement pour du fret.
Ligne de Doullens à Arras Presque intégralement déclassée, les derniers kilomètres côté Arras ne sont pas déclassés mais n'ont aucun trafic.
Ligne de Beuvry à Béthune-Rivage Court ligne fermée et déposée.
Ligne de Saint-Roch à Frévent Entièrement déclassée dans le département.
Ligne de Watten - Éperlecques à Bourbourg Entièrement déclassée.
Ligne de Bully - Grenay à Brias Fermée à tout trafic et en partie déclassée. Une partie de l'emprise est utilisée comme voie de bus à haut niveau de service entre Bruay-la-Buissière et Ruitz.
Ligne d'Hénin-Beaumont à Bauvin - Provin Entièrement fermée et en grande partie déclassée.
 

Transport maritime

Un ferry transmanche quitte le port de Calais.
Articles détaillés : Port de Calais et Port de Boulogne-sur-Mer.

Situé le long de l'un des axes maritimes les plus fréquentés de la planète, le Pas-de-Calais compte plusieurs ports majeurs. Malgré la concurrence du Tunnel sous la Manche ouvert en 1993, le port de Calais reste le premier port de passagers d'Europe continentale et l'un des principaux ports de marchandises français, dont l'activité est en grande partie concentré sur la liaison Calais-Douvres (Royaume-Uni). Si le trafic de passagers et de marchandises du port de Boulogne-sur-Mer a fortement baissé quant à lui, celui-ci reste le premier port de pêche en France.

Transport fluvial

Article détaillé : Canal Dunkerque-Escaut.

Le canal Dunkerque-Escaut, à grand gabarit (classe V CEMT[3]), traverse l'est du département près de sa frontière avec le Nord (Saint-Omer, Aire-sur-la-Lys, Béthune...). Il s'agit du principal axe fluvial de la région, bien connecté aux réseaux belge et au-delà néerlandais et allemand, mais mal relié aux autres réseaux français (ce qui pourrait être corrigé par le projet de liaison Seine-Escaut). Une partie de l'industrie de la région s'est installée le long de ce canal, qui connaît ainsi un trafic significatif. C'est d'ailleurs à Béthune que se trouve le siège de Voies navigables de France.

Transport aérien

Un Bristol Superfreighter de la Compagnie Air Transport à l'aéroport du Touquet-Côte d'Opale en 1969.

Les deux aéroports du département, Calais-Dunkerque et Le Touquet-Côte-d'Opale, faisaient partie des principaux aéroports français dans les années 1950 et 1960, grâce au trafic vers l'Angleterre. Le train Flèche d'argent reliait même directement Paris à l'aéroport du Touquet, où une correspondance était assurée vers la Grande-Bretagne. Ce trafic a totalement disparu dans les années 1980, et ces deux aéroports ne sont plus desservis par aucune liaison commerciale régulière ; ils restent utilisés par des vols de tourisme, de loisirs et d'affaires, et occasionnellement charters.

Des aérodromes sont également présents à Arras - Roclincourt, Berck-sur-Mer, Lens - Bénifontaine, Merville - Calonne, Saint-Inglevert - Les deux Caps, Saint-Omer - Wizernes et Vitry-en-Artois.

Transports en commun urbains et périurbains

Artois Mobilités (qui regroupe la Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, la Communauté d'agglomération de Lens-Liévin et la Communauté d'agglomération Hénin-Carvin), la Communauté urbaine d'Arras, le Syndicat intercommunal des transports urbains de l'agglomération du Calaisis (qui regroupe les membres de la Communauté d'agglomération Grand Calais Terres et Mers et la commune de Guînes), la Communauté d'agglomération du Boulonnais, la Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer et la Communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[4] :

Plusieurs villes côtières ont possédé un tramway dans la première moitié du XXe siècle : le tramway de Calais et le tramway de Boulogne-sur-Mer constituaient des réseaux relativement importants, tandis que le tramway du Touquet-Paris-Plage, le tramway d'Étaples à Paris-Plage et les éphémères tramway de Berck et tramway de Sainte-Cécile ne comptaient qu'une à deux lignes à vocation principalement touristique.

Modes doux

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Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.

Notes et références

  1. a b et c INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
  2. SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le )
  3. [PDF] « Les voies navigables du bassin Nord-Pas-de-Calais », sur VNF.fr, (consulté le ).
  4. Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2021 », sur cerema.fr, (consulté le ).

Articles connexes

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