Michel Gillibert

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Michel Gillibert
Illustration.
Fonctions
Secrétaire d'État aux Personnes handicapées

(4 ans, 9 mois et 1 jour)
Président François Mitterrand
Gouvernement Rocard II
Cresson
Bérégovoy
Prédécesseur Catherine Trautmann
Successeur poste supprimé
Biographie
Nom de naissance Michel Marie Louis Daniel Gillibert
Date de naissance
Lieu de naissance La Chapelle-de-Guinchay
Date de décès (à 59 ans)
Lieu de décès Droue-sur-Drouette
Nationalité Française
Conjoint Françoise Barquin
Enfants Charles Gillibert

Violaine Gillibert
Emmanuel Gillibert

Profession Homme d'affaires, écrivain
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Michel Gillibert, né le à La Chapelle-de-Guinchay (Saône-et-Loire) et mort le à Droue-sur-Drouette (Eure-et-Loir), est un écrivain et homme politique français.

Biographie

Homme d'affaires, handicapé, dirigeant associatif

Homme d'affaires lyonnais natif de Saône-et-Loire, Michel Gillibert est à la tête d'un groupe immobilier (société BERI). Le , un accident d'hélicoptère le rend tétraplégique, à l'âge de 34 ans.

Après plusieurs mois de coma, il reprend peu à peu le dessus et crée en 1985 le Mouvement de défense des grands accidentés de la vie[1]. Cette association est mise en place avec l'aide de quelques amis, dont certains du monde du spectacle tels Jane Birkin, qui en sera la marraine, et José Artur. Il est également à l'origine de la fondation de l'Institut de recherche sur la moelle épinière (IRME). En 1987-1988, il anime une émission sur Europe 1 Vive la vie, aidons-les.

Dès 1984, il est reçu par le président François Mitterrand, qu'il retrouve en avril 1987 dans le cadre de l'opération « Ballons, ciel d'espoir » au profit de la recherche sur la moelle épinière[2].

Par décret du , il est fait chevalier de la Légion d'honneur à titre exceptionnel. La décoration lui est remise en par Jean-Luc Lagardère.

Secrétaire d'État aux Personnes handicapées

Le , et bien que Michel Gillibert ignore le fonctionnement du monde politique, il est nommé secrétaire d’État (auprès du Ministre de la Solidarité, de la Santé et de la Protection sociale), « chargé des Handicapés et des Accidentés de la vie » dans le gouvernement de Michel Rocard (1988-1991).

Ayant refusé les locaux qui lui étaient proposés, il installe le ministère à son propre domicile[3].

Il est reconduit dans les gouvernements d'Édith Cresson (1991-1992) et de Pierre Bérégovoy (1992-1993).

On lui doit notamment la loi d'accessibilité du [4] et un certain nombre d'avancées nationales, parfois reprises à l'étranger. Il critique le concept du Téléthon et son manque de partage des gains avec d'autres associations[5],[6].

Quand la gauche socialiste perd les élections législatives de 1993, il quitte le secrétariat d'État, apparemment sans inquiétude pour lui-même : il a reçu plusieurs propositions de pays étrangers pour mettre en œuvre chez eux la politique globale du handicap qu'il a instaurée et qui place la France en position de précurseur[réf. nécessaire]. Un projet semble aussi vouloir s'amorcer avec l'ONU[réf. nécessaire]. Plusieurs personnalités politiques françaises l'ont également assuré de leur soutien. En parallèle, il se remet à l'écriture des livres qu'il projette.

Poursuites judiciaires

Dans le cadre d'une enquête ouverte en 1993 à la suite d'une plainte déposée au pénal par deux anciens responsables d'associations, Michel Gillibert est accusé d'avoir subventionné cinq associations présumées fictives à hauteur d'environ 1,3 million d'euros afin de payer certains membres de son cabinet et des dépenses personnelles, ce qu'il nie[7]. Il est mis en examen en [8].

Un premier procès a lieu en 2003 en correctionnelle, pour la partie des délits présumés ne relevant pas directement de ses fonctions de secrétaire d'État, et un second en 2004 devant la Cour de justice de la République (CJR), seule juridiction compétente pour se prononcer sur des faits commis par des membres du gouvernement dans l'exercice de leurs fonctions. Bien qu'ayant continué à nier les accusations tout au long des 10 ans d'instruction, Michel Gillibert est condamné à l'issue du premier procès à 10 mois d'emprisonnement avec sursis et 5 000 euros d'amende et fait appel. La CJR en juillet 2004 le déclare coupable d'escroquerie au préjudice de l'État et le condamne à une peine de trois ans de prison avec sursis, 20 000 euros d'amende et à cinq ans d'interdiction de vote et d'éligibilité[9]. Très malade (grabataire), il n'avait pu assister à aucun des deux procès[9].

Le , il renonce à se pourvoir en cassation contre la condamnation de la CJR. Le , il renonce à son appel de la condamnation du tribunal correctionnel.

Mort

Michel Gillibert meurt le à Droue-sur-Drouette[10]. Il est inhumé le suivant auprès de ses parents à Baudrières en Saône-et-Loire[11].

Famille

Avec Françoise Barquin[12], il a trois enfants, Charles[13], producteur de cinéma, Violaine[14] et Emmanuel.

En 2010, sa fille Violaine Gillibert publie L'Écharpe blanche. À cette occasion, plusieurs médias reviennent sur la vie de Michel Gillibert[15]. Selon Violaine Gillibert, son père « a payé cher [le fait] de ne pas être du sérail »[16].

Publications

Journaliste et écrivain, il est l'auteur de deux livres : Rien Passionnément (publié en 1987 aux Éditions no 1) et À vol d'Oiseau (publié en 1994 aux éditions JC Lattès). Coauteur d'un ouvrage collectif (Le courage, éditions Autrement, 1992) dont il a rédigé le chapitre intitulé Être soi-même ?, il a également signé de nombreuses préfaces et post-faces d'ouvrages.

Décorations

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Grand-croix du Mérite de l'ordre souverain de Malte, il a reçu plusieurs distinctions pour son action : le prix international de la Solidarité (Italie), le Special Certificate (distinction des Nations unies pour actions menées en faveur des personnes handicapées sur le plan mondial), l'Étoile d'or du civisme.

Notes et références

  1. À ne pas confondre avec l'Association des accidentés de la vie, la FNATH.
  2. Vie Publique.fr, interview de M. François Mitterrand, Président de la République, accordée à Antenne 2, le 4 avril 1987, à l'occasion de l'opération « Ballons, ciel d'espoir » en faveur des personnes handicapées.
  3. Voir sur liberation.fr.
  4. LOI n°91-663 du 13 juillet 1991 portant diverses mesures destinées à favoriser l'accessibilité aux personnes handicapées des locaux d'habitation, des lieux de travail et des installations recevant du public, Légifrance, JORF no 167 du 19 juillet 1991.
  5. « Une opération très critiquée. Les quiproquos du Téléthon », sur Le Monde,
  6. « OPA sur le Téléthon ! », sur Le Figaro,
  7. L'Express 16/06/1994 L'affaire Gillibert
  8. L'Humanité 25/11/1994 Mise en examen de Michel Gillibert
  9. a et b « L'ancien secrétaire d'Etat aux handicapés a été condamné », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Insee, « Fichier des personnes décédées », sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  11. « Décès de l'ex-secrétaire d'Etat Michel Gillibert », LCI, 19 octobre 2004
  12. Marie-Laure Delorme, « Charles Gillibert, fils modèle, créateur de liberté », lejdd.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Margaux Destray, « Charles Gillibert, producteur nouvelle vague », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  14. Benjamin Locoge, « Violaine Gillibert : tout sur mon père », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Gillibert-père et fille », Jérôme Garcin, Nouvel Obs, 28 janvier 2010.
  16. « Violaine Gillibert : "Mon père méritait d’être défendu" » La Croix, 26 avril 2010.

Voir aussi

Bibliographie

  • Violaine Gillibert, L'Écharpe blanche, éditions Mercure de France, 2010

Liens externes

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v · m
Gouvernement Michel Rocard II ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale, Jeunesse et Sports
Lionel Jospin, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique : Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports : Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d'État
Ministre délégué chargé du Budget : Michel Charasse
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
Équipement et Logement
puis Équipement, Logement, Transports et Mer (2)
Maurice Faure, ministre d'État (dém) (2) puis Michel Delebarre (2) puis Louis Besson (7)
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick (changement de ministère de référence (2))
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre (changement de ministère de référence (2))
Ministre délégué chargé du Logement (3) puis supprimé (7) : Louis Besson (3)
Ville (7) Michel Delebarre, ministre d'État (7)
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Francophonie : Alain Decaux
Ministre délégué : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales : Thierry de Beaucé
Ministre délégué chargé des Affaires européennes (6) : Élisabeth Guigou (6)
Justice, garde des sceaux
Pierre Arpaillange (dém) (6) puis Henri Nallet (6)
Ministre délégué (6) : Georges Kiejman (6)
Défense
Jean-Pierre Chevènement (dém) (8) puis Pierre Joxe (8)
Secrétaire d'État à la Défense (3) : Gérard Renon (3)
Intérieur
Pierre Joxe puis Philippe Marchand (8)
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales puis supprimé (5) : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué (5) puis supprimé (8) : Philippe Marchand (5)
Industrie et Aménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions : Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce et de l'Artisanat : François Doubin
Ministre délégué chargé du Tourisme : Olivier Stirn (dém) (4) puis Jean-Michel Baylet (5)
Affaires européennes puis min. supprimé (6) Édith Cresson (dém) (6) puis ministre délégué (6)
Transports et Mer
puis fusionné avec le min. de l'Équipement et du Logement (2)
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administratives Michel Durafour, puis ministre d'État (2)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Jean-Pierre Soisson
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Coopération et Développement Jacques Pelletier
Culture et Communication, Grands travaux et Bicentenaire
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication : Catherine Tasca
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux : Émile Biasini
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Agriculture et Forêt Henri Nalletpuis Louis Mermaz (6)
Postes, Télécommunications et Espace Paul Quilès
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Solidarité, Santé et Protection sociale
puis Affaires sociales et Solidarité (6)
Claude Évin, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué chargé de la Santé : Léon Schwartzenberg (dém) (1) puis Bruno Durieux (6)
Ministre délégué chargé des Personnes âgées : Théo Braun (dém) (6)
Secrétaire d'État chargé de la Famille puis secrétaire d'État chargé de la Famille et des Personnes âgées (6) : Hélène Dorlhac de Borne
Secrétaire d'État chargé des Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Recherche et Technologie Hubert Curien
Commerce extérieur
puis Commerce extérieur et Tourisme (4)
puis Commerce extérieur (5)
Jean-Marie Rausch
Droits des femmes Secrétaire d'État chargé des Droits des femmes : Michèle André
Anciens Combattants et Victimes de guerre Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et des Victimes de guerre : André Méric
Prévention des risques technologiques
et naturels majeurs puis supprimé (3)
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, puis supprimé (3) : Gérard Renon
Ministre et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État du Plan : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement puis secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (3) puis ministre délégué chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (6) : Brice Lalonde
Secrétaire d'État : Tony Dreyfus
Secrétaire d'État chargé de l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( ROCARD I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CRESSON )
v · m
Gouvernement Édith Cresson ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale
Lionel Jospin, ministre d’État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique : Jacques Guyard

Édith Cresson
Premier ministre
Économie, Finances, et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d’État
Ministre délégué au Budget : Michel Charasse
Ministre délégué à l'Industrie et au Commerce extérieur : Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat puis ministre délégué à l'Artisanat, au Commerce et à la Consommation (2) : François Doubin
Ministre délégué aux Postes et Télécommunications : Jean-Marie Rausch
Secrétaire d'État au Commerce extérieur : Jean-Noël Jeanneney
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d’État
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Élisabeth Guigou
Ministre déléguée à la Francophonie : Catherine Tasca
Secrétaire d'État à l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères : Alain Vivien
Fonction publique et Modernisation de l'administration (1) Jean-Pierre Soisson, ministre d’État (dém) (4)
Ville et Aménagement du territoire
Michel Delebarre, ministre d’État
Secrétaire d'État à la Ville et à l'Aménagement du territoire : André Laignel
Justice, garde des sceaux
Henri Nallet
Ministre délégué à la Justice : Michel Sapin
Défense
Pierre Joxe
Secrétaire d'État à la Défense : Jacques Mellick
Intérieur
Philippe Marchand
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Jean-Pierre Sueur
Culture et Communication
Jack Lang, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué à la Communication : Georges Kiejman
Secrétaire d'État aux Grands travaux : Émile Biasini
Agriculture et Forêt Louis Mermaz
Affaires sociales et Intégration
Jean-Louis Bianco
Ministre délégué à la Santé : Bruno Durieux
Secrétaire d'État aux Affaires sociales et à l'Intégration : Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État à la Famille et aux Personnes âgées puis secrétaire d'État à la Famille, aux Personnes âgées et aux Rapatriés (3) : Laurent Cathala
Secrétaire d'État aux Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État aux Droits des femmes puis secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Vie quotidienne (2) : Véronique Neiertz
Équipement, Logement, Transports et Espace
Paul Quilès
Ministre délégué au Tourisme : Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État au Logement : Marcel Debarge
Secrétaire d'État aux Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Secrétaire d'État à la Mer : Jean-Yves Le Drian
Coopération et Développement Edwige Avice
Départements et Territoires d'Outre-Mer Louis Le Pensec
Recherche et Technologie Hubert Curien
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Jeunesse et Sports Frédérique Bredin
Environnement Brice Lalonde
Anciens Combattants et Victimes de guerre (1) Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre : Louis Mexandeau
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Rectificatifs publiés le 4 juin 1991
  • (2) Ajustements du 25 mai 1991
  • (3) Ajustement du 22 juillet 1991
  • (4) Remaniement du 28 mars 1992
( ROCARD II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BÉRÉGOVOY )
v · m
Gouvernement Pierre Bérégovoy ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale et Culture
Jack Lang, ministre d'État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique : Jean Glavany
Secrétaire d'État à la Communication : Jean-Noël Jeanneney

Pierre Bérégovoy
Premier ministre
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d'État
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Élisabeth Guigou
Ministre délégué aux Affaires étrangères : Georges Kiejman
Ministre délégué à la Coopération et au Développement : Marcel Debarge
secrétaire d'État à la Francophonie et aux Relations culturelles extérieures : Catherine Tasca
Fonction publique et Réformes administratives Michel Delebarre, ministre d'État
Justice, garde des sceaux Michel Vauzelle
Intérieur et Sécurité publique
Paul Quilès
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Jean-Pierre Sueur
Défense
Pierre Joxe (dém) (5) puis Pierre Bérégovoy (5)
Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État à la Défense : Jacques Mellick
Économie et Finances
Michel Sapin
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat : Jean-Marie Rausch (dém) (3) puis Gilbert Baumet (3)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Consommation : Véronique Neiertz
Budget Michel Charasse (dém) (3) puis Martin Malvy (3)
Environnement Ségolène Royal
Équipement, Logement et Transports
Jean-Louis Bianco
Ministre déléguée au Logement et au Cadre de vie : Marie-Noëlle Lienemann
Secrétaire d'État aux transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Secrétaire d'État à la mer : Charles Josselin
Industrie et Commerce extérieur
Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Tourisme : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué au Commerce extérieur (2) : Bruno Durieux
Ministre délégué à l'Énergie (3) : André Billardon (3)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État à la famille, aux personnes âgées et aux rapatriés : Laurent Cathala
Secrétaire d'État à l'intégration : Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État aux handicapés : Michel Gillibert
Agriculture et Forêt
puis Agriculture et Développement rural (3)
Louis Mermaz puis Jean-Pierre Soisson (3)
Affaires sociales et Intégration René Teulade
Santé et Action humanitaire Bernard Kouchner
Ville
suspension entre le  (1) et le  (4)
Bernard Tapie (dém) (1) puis à nouveau ministre (4)
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Recherche et Espace Hubert Curien
Postes et Télécommunications Émile Zuccarelli
Jeunesse et Sports Frédérique Bredin
Relations avec le Parlement (3) Louis Mermaz, porte-parole du Gouvernement (3)
Secrétaire d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement jusqu'au 2 octobre 1992 (3) : Martin Malvy, porte-parole du Gouvernement
Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire : André Laignel
Secrétaire d'État aux Grands Travaux : Émile Biasini
Secrétaire d'État à la Ville (2) jusqu'au  (4) : François Loncle (2)
Secrétaire d'État au Plan (4) : François Loncle (4)
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
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