Georges Heuillard
Georges Heuillard | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (1 an, 3 mois et 5 jours) | |
Élection | 17 juin 1951 |
Circonscription | 1re de la Seine-Inférieure |
Législature | IIe (Quatrième République) |
Groupe politique | RRRS |
Maire de Neuf-Marché | |
– (11 ans) | |
Successeur | Louis Dumont |
Conseiller général de la Seine-Maritime | |
– | |
Circonscription | Canton de Gournay-en-Bray |
Prédécesseur | Maurice Gavrel |
Successeur | Claude Heuillard |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Magny-en-Vexin |
Date de décès | (à 53 ans) |
Lieu de décès | Neuf-Marché |
Nationalité | France |
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Georges Heuillard ( à Magny-en-Vexin - à Neuf-Marché) est un homme politique français, qui fut maire de Neuf-Marché (Seine-Inférieure) à partir de 1934 et député à partir de 1951. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participa à des parachutages d’armes dans le réseau Prosper-PHYSICIAN et fut arrêté et déporté.
Biographie
Georges Albert Heuillard naît le au domicile de ses parents (10, rue de Rouen, Magny-en-Vexin, alors en Seine-et-Oise, aujourd’hui Val-d'Oise)[1]. Son père, Alexandre Albert Heuillard, est géomètre. Sa mère, Marie Clémentine Bonal est sans profession.
Il se marie le à Marie Aline Georgette Chéreau. Entre 1924 et 1927, sa famille s'agrandit : Charles (né le ), Jacques (né le ), Claude (né le ). À l'époque, il est directeur de coopérative agricole[1]. En 1934, il devient maire de Neuf-Marché. En 1936, il devient conseiller général du canton de Gournay-en-Bray.
Seconde Guerre mondiale
Dès 1940, il s’engage activement dans la Résistance. Le , il divorce de sa femme. En , il est recruté par Georges Darling dans le réseau Prosper-PHYSICIAN. Il participe alors à des parachutages d’armes, durant le premier semestre. Au début de l’été, pour échapper au démantèlement du réseau par les Allemands, il se cache dans la région parisienne. Le , des Feldgendarmes encerclent sa maison à Neuf-Marché et arrêtent sa femme et ses fils Jacques (dix-huit ans) et Claude (seize ans). Lui-même est arrêté le à Paris (café des PTT, rue Étienne-Marcel). Il est interné à Fresnes du au , puis transféré au camp de Royallieu (Compiègne, Stalag 122) le .
Le , il est déporté en train au camp de Buchenwald (matricule 39863), puis à celui de Flossenbürg (6421), puis à Hradischko (Tchécoslovaquie).
Libération et après-guerre
Il est libéré le par l’armée soviétique. Alors qu’il pesait 117 kg en 1943, il n'en fait alors plus que 47. Il est soigné à Kaplitz, avant d’être rapatrié le (Pilsen—Le Bourget). Il est nommé à l’Assemblée consultative provisoire à Paris où sa désignation est validée le . Au sein de cette assemblée, il est nommé membre de la Commission des finances et de la Commission de l’Alsace et de la Lorraine[1]. Il se présente sans succès aux élections à l’Assemblée nationale constituante du .
Il est candidat aux élections législatives du 17 juin 1951 dans la première circonscription de la Seine-inférieure (actuelle Seine-Maritime), et il est élu. Il est nommé membre de la Commission de la marine marchande et des pêches et de la Commission de la reconstruction et des dommages de guerre.
Le , il vote l’investiture d’Edgar Faure.
Il décède le , à Neuf-Marché dans le cimetière de laquelle il est inhumé[2]
Reconnaissance
Décorations
- 1914-1918 : Médaille commémorative de la bataille de Verdun
- 1939-1945 : Médaille de la Résistance française ;
- Chevalier de la Légion d'honneur (1947). Il est fait chevalier par André Marie le .
Hommages
- Neuf-Marché : monument Georges Heuillard, pierre et bronze, du sculpteur Paul Landowski, inauguré le par Joseph Paul-Boncour.
- Rue Georges-Heuillard au Havre
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- base Léonore
- Base Sycomore
Notes
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