M. Vallières est titulaire d'un baccalauréat en pédagogie et d'un certificat en psychologie des relations humaines de l'Université de Sherbrooke. Il a été enseignant et conseiller pédagogique de 1970 à 1973 et de 1976 à 1981 respectivement. Il possède aussi une connaissance du secteur bioalimentaire.
En près de 28 années comme député, M. Vallières a occupé de nombreuses fonctions politiques, parlementaires et ministérielles.
Yvon Vallières a été ministre délégué aux Transports (1989 - 1990), ministre délégué au Développement régional (1990 - 1992) et ministre délégué à l'Agriculture, aux Pêcheries et à l'Alimentation (1990 - 1994).
Gouvernement Daniel Johnson (fils)
Yvon Vallières est whip en chef du gouvernement de janvier à .
En 2008, il tente de se présenter sans succès au poste de président de l'Assemblée nationale du Québec. Il est toutefois battu à cause d'une alliance entre les partis d'opposition afin de faire élire le péquiste François Gendron.
Le gouvernement Charest réussit toutefois à faire élire une majorité à l'Assemblée lors de l'élection de 2008 et Yvon Vallières est élu président de l'Assemblée le . Le , il démissionne de ce poste à cause d'un conflit avec le leader de l'opposition officielle Stéphane Bédard. Vallières ne tolérait plus de faire mettre en doute son impartialité[2]. Le , Vallières est nommé ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne[3].
En , « [après] plus de 34 ans à l'Assemblée nationale, le ministre Yvon Vallières annonce qu'il prendra sa retraite à la fin du présent mandat. »[4],[5].
↑Fonds Yvon Vallières (P42) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
↑Antoine Robitaille, « Zizanie à l'Assemblée nationale - Le gouvernement et l'opposition se renvoient mutuellement la responsabilité de la démission d'Yvon Vallières », Le Devoir, (lire en ligne).
↑Radio-Canada, « Remaniement à Québec : Line Beauchamp prend du galon », Radio-Canada (consulté le )
↑Jean-Luc Lavallée, « Yvon Vallières quitte la politique : Les libéraux perdent un autre fidèle soldat. », Le Journal de Sherbrooke,
↑Jean-Luc Lavallée, « Vallières se retirera », Le Journal de Montréal, (lire en ligne, consulté le )
↑« Récipiendaires de la Médaille d'honneur de l'Assemblée nationale - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )