SO.6000 Triton
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SO.6000 Triton | |
SO.6000 Triton no 3 exposé au Musée de l'Air et de l'Espace au Bourget | |
Constructeur | SNCASO |
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Rôle | Avion expérimental |
Premier vol | |
Nombre construits | 5 |
Motorisation | |
Moteur | Junkers Jumo 004 B2 (prototypes no 1 et 2) Rolls-Royce Nene (prototypes no 3, 4 et 5) |
Nombre | 1 |
Type | turboréacteur |
Poussée unitaire | (Jumo 004 B2) 910 kgp (Rolls-Royce Nene) 2 270 kgp |
Dimensions | |
Envergure | 9,96 m |
Longueur | 10,41 m |
Surface alaire | 15 m2 |
Masses | |
Maximale | 4 560 kg |
Performances | |
Vitesse de croisière | 860 km/h |
Vitesse maximale | 915 km/h |
Vitesse de décrochage | 180 km/h |
Plafond | 12 000 m |
Vitesse ascensionnelle | 3 000 m/min |
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Le SO.6000 Triton fut le premier avion à réaction français, construit par la Société nationale des constructions aéronautiques du Sud-Ouest (SNCASO).
Son étude commença en 1943 en secret à l'insu de l'occupant. Conçu par Lucien Servanty comme un avion expérimental, cinq prototypes furent commandés par l'État français.
Monoréacteur biplace, le prototype no 1 devait être équipé d'un réacteur français à compresseur axial : le Rateau-Anxionnaz GTS-65 de 1 800 kgf dont les études avaient démarré peu avant guerre, en 1939, et un prototype d'essais construit (Rateau SRA-1). Compte tenu du retard de mise au point, il fut équipé du réacteur allemand de récupération Junkers Jumo 004-B2 de 910 kgp, mais ce moteur peu fiable (durée de vie 25 heures) s'est rapidement révélé inadapté car beaucoup trop faible et sujet à la surchauffe du fait de son montage dans le fuselage. Piloté par Daniel Rastel et Armand Raimbeau, il fit son premier vol le à Orléans-Bricy. Le prototype no 2 fut réservé aux essais statiques.
Les trois autres prototypes furent équipés d'un réacteur Rolls-Royce Nene de 2 270 kgf fabriqué sous licence par Hispano-Suiza avec lequel ils atteignent un record mondial de vitesse pour biplace à 915 km/h[1].
Leurs dates de premier vol sont les suivantes :
- no 3 : - conservé au Musée de l'Air et de l'Espace ;
- no 4 : ;
- no 5 : .
Autres caractéristiques
- Vitesse au décollage : 210 km/h.
- Distance de décollage : 450 m.
Bibliographie
- « Caractéristique et description du SO.6000 premier avion à réaction français », Décollage, no 10,
- Pierre Gaillard et Alain Marchand, « SO.6000 « Triton » (1) », Le Fana de l'Aviation, no 121, , p. 46-51.
- Pierre Gaillard et Alain Marchand, « SO.6000 « Triton » (2) », Le Fana de l'Aviation, no 122, , p. 46-51.
- Pierre Gaillard et Alain Marchand, « SO.6000 « Triton » (3) », Le Fana de l'Aviation, no 123, , p. 48-55.
- Pierre Gaillard et Alain Marchand, « SO.6000 « Triton » (4) », Le Fana de l'Aviation, no 124, .
- Roger Receveau, « SO.6000 « Triton », la réaction française », Le Fana de l'Aviation, no 591, , p. 46-48.
Notes et références
- ↑ « Le premier vol de l'avion à réaction Triton, c'était il y a bientôt 70 ans », sur Ouest-France (consulté le ).
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v · m Avions produits par la Société nationale des constructions aéronautiques du Sud-Ouest (SNCASO) | |
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