Parnassie des marais

Parnassia palustris

Parnassia palustris

Fleurs de Parnassie des marais.

Classification

Règne	Plantae
Sous-règne	Tracheobionta
Division	Magnoliophyta
Classe	Magnoliopsida
Sous-classe	Rosidae
Ordre	Celastrales
Famille	Celastraceae
Genre	Parnassia

Espèce

Parnassia palustris
L., 1753

Classification phylogénétique

Classification phylogénétique

Ordre	Celastrales
Famille	Celastraceae

La Parnassie des marais (Parnassia palustris), ou encore Hépatique blanche, est une espèce de plantes herbacées vivace appartenant au genre Parnassia et à la famille des Célastracées^[1].

La Parnassie des marais est la seule représentante en France du genre Parnassia.

Elle est reconnaissable à ses fleurs blanches larges de 15-30 mm, à cinq pétales blancs et à nervures transparentes. Le calice, beaucoup plus petit que la corolle. Elle fleurit en juillet-août. La plante se présente généralement en touffes et mesure entre 5 et 40 cm. La tige porte une seule fleur. Ses feuilles sont disposées à la base (feuilles basales), à l'exception d'une qui est implantée sur la partie inférieure de la tige (feuille caulinaire).

Son fruit est une capsule s'ouvrant par 4 valves.

Staminodes : la plante est munie de cinq staminodes, étamines stériles transformées en écailles vertes, munies d'environ 7 à 15 cils blanc dont l'extrémité globuleuse jaune ressemble à une goutte et attire les insectes. Les staminodes sont oppositipétale (face au pétales).

Gynécée : l'ovaire est supère. Contrairement aux autres verticilles floraux, le pistil est tétramère (sauf exception)^[2], formé de quatre carpelles soudés. Le style très court, quasi inexistant.

Étamines : la fleur possède cinq étamines. En début de floraison, les étamines sont fertiles cependant que le stigmate est infertile. En début de floraison, les étamines se courbent à tour de rôle vers le stigmate infertile. Les insectes pollinisateurs attirés par les staminodes se posent sur l'anthère à déhiscence extrorse et s'enduisent le ventre de pollen. Par la suite, les étamines s'écartent du stigmate, les anthères ayant acompli leur rôle finissent par tomber et le stigmate entre en phase fertile. Les étamines sont alternipétale (alignées avec les sépales).

Carnivorie ? : le fond des staminodes sécrète un liquide. Après fécondation de la fleur, le liquide visqueux et acide semble se concentrer et il piège des insectes. Conrad Kirouac dans la « Flore laurentienne » émet l'hypothèse de la carnivorie^[3]. Les staminodes sont visibles sur la photo de l'infobox comme sur l'illustration (à gauche sur la gravure et à mi-hauteur).

C'est une plante vivace qui pousse surtout dans les prairies humides, tempérées et froides de haute montagne (pouvant s'élever jusqu'au dessus de 2800 mètres^[4]), mais aussi dans les lieux marécageux, sur les bords de ruisseaux, dans les tourbières alcalines de montagne.

Cette espèce est protégée dans plusieurs régions de France (voir INPN).

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  Parnassia palustris.
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  Parnassie des marais.
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  Parnassie des marais.
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  Fleur de Parnassie des marais.
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  Une fleur de Parnassie des marais dans la tourbière de Niitvälja en Estonie.

• (fr) Référence Belles fleurs de France : Parnassia palustris
• (en) Référence GRIN : espèce Parnassia palustris L.
• (en) Référence Flora of China : Parnassia palustris
• (en) Référence Flora of Pakistan : Parnassia palustris
• (en) Référence Catalogue of Life : Parnassia palustris L. (consulté le 16 décembre 2020)
• (fr + en) Référence ITIS : Parnassia palustris L.
• (en) Référence NCBI : Parnassia palustris (taxons inclus)
• (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Parnassia palustris L.
• (fr) Référence INPN : Parnassia palustris L., 1753 (TAXREF)
• (fr) Site FloreAlpes
• « La parnassie des marais, un petit chef d’œuvre ! », sur le blog entre Semnoz & Cheran, 2 août 2017 (consulté en août 2024).

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