Michel Noir

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Michel Noir
Illustration.
Michel Noir en 2014.
Fonctions
Maire de Lyon

(6 ans, 3 mois et 1 jour)
Élection
Prédécesseur Francisque Collomb
Successeur Raymond Barre
Ministre délégué au Commerce extérieur

(2 ans, 1 mois et 29 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Jacques Chirac
Gouvernement Chirac II
Prédécesseur Édith Cresson
Successeur Roger Fauroux
Député français

(8 ans, 7 mois et 14 jours)
Élection 12 juin 1988
Réélection 3 février 1991
28 mars 1993
Circonscription 2e du Rhône
Législature IXe et Xe (Cinquième République)
Groupe politique RPR (1988-1993)
NI (1993-1997)
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Henry Chabert

(moins d’un jour)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Rhône
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique RPR

(7 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 19 mars 1978
Réélection 21 juin 1981
Circonscription 3e du Rhône
Législature VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Jacques Soustelle
Successeur Proportionnelle par département
Biographie
Date de naissance (79 ans)
Lieu de naissance Lyon 2e (France)
Nationalité Français
Parti politique RPR puis Force unie
Diplômé de IEP de Paris

Université Lumière Lyon-II

Profession Consultant
Chef d'entreprise

Michel Noir
Maires de Lyon
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Michel Noir, né le dans le 2e arrondissement de Lyon[1] (Rhône), est un homme politique français, ancien député du Rhône et maire de Lyon. Condamné dans l'affaire Pierre Botton, il doit abandonner la politique et rejoint le monde des affaires en créant une startup d'informatique.

Biographie

Michel Noir est le fils d'un joaillier sertisseur et de Rose Dreyer.

Il réalise ses études à l'Institut d'Études Politiques de Paris[2].

Entre 1968 et 1972, Michel Noir est chef de produit puis directeur commercial d'une filiale aluminium du groupe Brossette Péchiney. Entre 1972 et 1978, il devient consultant indépendant en marketing et relations humaines.

Vie politique

Entre 1977 et 1995, il est conseiller municipal de Lyon. En 1977, il devient secrétaire de la Communauté urbaine de Lyon. En 1978, il est député RPR de Lyon. En 1979, il devient secrétaire national du RPR. Réélu député en 1981, 1986, 1988 et 1993, il démissionne en 1995.

En mars 1983, il tente de ravir la mairie de Lyon au candidat sortant, Francisque Collomb (CAR). Il échoue de peu tout en ayant remporté deux mairies d'arrondissement. La même année, il devient vice-président du conseil régional de Rhône-Alpes et vice-président de la Communauté urbaine de Lyon (COURLY). Entre 1983 et 1989, il est adjoint au maire, chargé des affaires économiques.

Entre 1986 et 1988, Michel Noir est ministre délégué chargé du Commerce extérieur du gouvernement de Jacques Chirac.

En mai 1987, pour protester contre les éventuelles alliances avec le FN, il publie dans Le Monde une tribune contenant une phrase restée célèbre : « Mieux vaut perdre les élections que perdre son âme »[3].

En mars 1989, il affronte de nouveau le maire de Lyon, Francisque Collomb, dans une primaire opposant l'UDF et le RPR. La victoire de Michel Noir est totale, il remporte les neuf mairies d'arrondissement. Entre 1989 et 1995, il est maire de Lyon et président de la COURLY.

En 1990, il quitte le RPR et crée le mouvement « Force unie » avec onze autres « rénovateurs », dont Philippe Séguin, Étienne Pinte, François Léotard, Alain Carignon, Michel Barnier et Michèle Barzach[4]. Michel Noir entraîne deux autres députés dans sa démission spectaculaire, avec pour objectif de provoquer des élections partielles. Si Jean-Michel Dubernard et lui sont réélus à Lyon, Michèle Barzach perd l'élection législative partielle.

Fin de carrière politique

En mars 1993, Michel Noir est mis en examen par le juge Philippe Courroye, dans le cadre de l’affaire Botton, son gendre Pierre Botton ayant été son directeur de campagne.

En 1996, il doit quitter la vie politique après sa condamnation en appel, le , à dix-huit mois de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité pour recel d’abus de biens sociaux[5].

En 2003, il est définitivement condamné dans l'affaire dite des « comptes suisses » à dix-huit mois de prison avec sursis et quinze mille euros d'amende pour abus et recel de biens sociaux[6].

Rebond

En 1998, il reprend ses études et prépare un doctorat de sciences de l'éducation. En 2000, il crée une entreprise, « Scientific Brain Training » (SBT), située à Villeurbanne, spécialisée dans les produits innovants destinés à entraîner et optimiser la mémoire, en compagnie du docteur Bernard Croisile, neurologue, et de Frank Tarpin-Bernard, informaticien.

En 2002, il soutient une thèse sous la direction de Michel Develay, intitulée Le développement des habiletés cognitives de l'enfant par la pratique du jeu d'échecs[7].

En 2005, le chiffre d'affaires de SBT atteint 1,8 million d'euros dont 60 % à l'export. Le 2 mai 2006, son entreprise SBT effectue une entrée en bourse sur le marché libre[réf. nécessaire].

Ouvrages

  • Réussir une campagne électorale : suivre l'exemple américain ?, Éditions d'Organisation (1977). Essai sur l'application des techniques de marketing en politique à partir de l'analyse de la campagne électorale de Jimmy Carter.
  • 1988, le grand rendez-vous, Lattès (1985). Essai
  • La chasse au mammouth, Robert Laffont (1989). Essai
  • J'entends une fourmi, La différence (1994). Recueil de poésie haïku.
  • Bénédicte, Lattès (1996). Roman.
  • L'officine, Calmann-Lévy (1997). Roman policier.
  • L'otage, Calmann-Lévy (1998). Roman policier.
  • Le réseau Copernic, Actes Sud (2000). Roman policier.
  • 90 exercices de concentration, Marabout (2004).
  • Guide Marabout de la Mémoire, Marabout (2004).
  • Neurones en forme, France-Loisirs (2003).
  • Initiation aux échecs, Marabout (2005).
  • Dental Floss for the Mind, McGraw Hill (2005) en collaboration avec B. Croisile
  • Get your Brain in the Fast Lane, McGraw Hill (2006) en collaboration avec B. Croisile
  • Broccoli for the Brain, MacGraw Hill (2008) en collaboration avec B. Croisile

Notes et références

  1. Archives municipales de Lyon, 2e arrondissement, tables décennales des naissances 1943-1952, cote 2E2727
  2. (fr-fr) Michel Noir | Les Grands Entretiens d'Yves Thréard #4 Consulté le .
  3. http://discours.vie-publique.fr/notices/873115900.html
  4. Vidéo du lancement du mouvement sur le site de l'INA..
  5. « Prison avec sursispour Michel Noir », sur L'Obs, (consulté le )
  6. « Prison avec sursis pour Michel Noir », sur leparisien.fr, (consulté le )
  7. « thèse de Michel Noir sur le site de l'Université de Lyon II ».

Voir aussi

Bibliographie

  • Anne-Valérie Noir, Il vaut mieux perdre sa fille que les élections, Flammarion, 2001.

Liens externes

  • Ressources relatives au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Archives suisses des arts de la scène
    • Les Archives du spectacle
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Base Sycomore
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
    • Munzinger
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
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    • BnF (données)
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    • WorldCat
v · m
Gouvernement Jacques Chirac II ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Économie, Finances et Privatisation
Édouard Balladur, ministre d'État
Ministre délégué chargé du Budget : Alain Juppé, porte-parole du gouvernement
Ministre délégué chargé du Commerce extérieur : Michel Noir
Ministre délégué chargé de la Privatisation, puis supprimé (2) : Camille Cabana
Ministre délégué chargé du chargé du Commerce, de l'Artisanat et des Services (1) : Georges Chavanes (1)
Secrétaire d'État chargé de la Consommation et de la Concurrence (4) puis chargé de la Consommation et de la Concurrence et de la Participation (7) : Jean Arthuis (4)

Jacques Chirac
Premier ministre
Justice, garde des sceaux Albin Chalandon
Défense
André Giraud
Secrétaire d'État (1) : Jacques Boyon (2)
Culture et Communication
François Léotard
Secrétaire d'État : Philippe de Villiers (dém) (5) puis André Santini (6)
Affaires étrangères
Jean-Bernard Raimond
Ministre délégué chargé des Affaires européennes (2) : Bernard Bosson (2)
Secrétaire d'État : Didier Bariani
Intérieur
Charles Pasqua
Ministre délégué chargé de la Sécurité : Robert Pandraud
Secrétaire d'État chargé des Collectivités locales puis ministre délégué (2) : Bernard Bosson puis Yves Galland (2)
Équipement, Logement, Aménagement du territoire et Transports
Pierre Méhaignerie
Ministre délégué chargé des Transports : Jacques Douffiagues
Ministre délégué chargé de l'Environnement : Alain Carignon
Départements et Territoires d'outre-mer
Bernard Pons
Secrétaire d'État chargé des Problèmes du Pacifique Sud : Gaston Flosse
Éducation nationale
René Monory
Ministre délégué chargé de la Recherche et de l'Enseignement supérieur : Alain Devaquet (dém) (3) puis Jacques Valade (4)
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement : Michèle Alliot-Marie
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : Nicole Catala
Affaires sociales et Emploi
Philippe Séguin
Ministre délégué chargé de la Santé et de la Famille (1) : Michèle Barzach (1)
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité sociale : Adrien Zeller
Secrétaire d'État, puis supprimé (4) : Jean Arthuis
Industrie, P. et T. et Tourisme
Alain Madelin
Secrétaire d'État chargé des P. et T. puis ministre délégué chargé des P. et T. (2) : Gérard Longuet
Secrétaire d'État chargé du Tourisme (1) : Jean-Jacques Descamps (1)
Agriculture François Guillaume
Coopération Michel Aurillac
Relations avec le Parlement André Rossinot
Anciens Combattants Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants : Georges Fontès
Rapatriés Secrétaire d'État chargé des Rapatriés : André Santini
Mer Secrétaire d'État chargé de la Mer : Ambroise Guellec
Ministre délégué et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé de la Fonction publique et du Plan : Hervé de Charette
Ministre délégué chargé de la Réforme administrative (2) puis ministre délégué chargé des Rapatriés et de la Réforme administrative (6) : Camille Cabana
Secrétaire d'État chargé de la Francophonie : Lucette Michaux-Chevry
Secrétaire d'État chargé des Droits de l'homme : Claude Malhuret
Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports : Christian Bergelin
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Ajustement du
( FABIUS) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (ROCARD I )
v · m
1790-1796
1796-1805
  • 1796-1799 : Jean-François Bossu
  • Pierre Mauteville
  • Berthelet
  • 1799-1805 : Jean-Marie Parent
  • André-Paul Sain-Rousset
  • André Bernard de Charpieux
Ier Empire (1805-1815)
Restauration (1815-1830)
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IIe République (1848-1852)
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