Michel Bruguier

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Michel Bruguier
Fonctions
Membre (d)
Comité départemental de libération du Gard (d)
-
Président
Cour martiale de Nîmes (d)
-
Biographie
Naissance
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CarcassonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 45 ans)
Sépulture
Pseudonyme
Commandant AudibertVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Résistant, avocatVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Georges BruguierVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Victorien Bruguier (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Plaque commémorative

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

obsèques des martyrs du puits de Celas.
Me BRUGUIER PROCES BEN BARKA

Michel Bruguier (1921-1967) est un avocat et résistant français.

Biographie

Fils de Georges Bruguier[1], Michel Bruguier naît le à Carcassonne[2]. « Monté » à Paris, il intègre les classes préparatoires du lycée Henri-IV[1].

Mais la débâcle et l'Occupation le poussent à s'engager dans la résistance intérieure[1]. Membre du réseau Combat, il en devient le responsable départemental en [1]. Il est ensuite incarcéré en 1942-1943, nommé inspecteur régional des Mouvements unis de la Résistance, puis promu chef des Forces françaises de l'intérieur du Gard (sous le nom de guerre de « Commandant Audibert »)[1]. « Organisateur d'exception » pour Michel Boissard, il s'attelle à l'unification de la résistance régionale[1].

Après la Libération, il intègre le comité départemental de libération du Gard, en sa qualité d'étudiant[1], mais il y est souvent représenté par Lucien Quet[3]. Il adhère par la suite au Parti communiste français[1].

Ayant opté pour le métier d'avocat, il plaide quelques dossiers marquants durant une carrière toutefois écourtée par la maladie ; ainsi plaide-t-il la défense de Mehdi Ben Barka en compagnie de René Thorp[1].

Il meurt des suites d'une hémorragie cérébrale le [2]et est inhumé au cimetière de la Cité de Carcassonne.

Ouvrage

  • La France devant les accords de Bonn et le traité de Paris : leur origine, leur contenu, leurs conséquences, Paris, Mouvement de la paix, 1954 (BNF 33926100).

Distinctions

Références

  1. a b c d e f g h et i Boissard 2006.
  2. a et b Frédérick Genevée, Sharon Elbaz, « BRUGUIER Michel, Pierre [alias "commandant Audibert", pseudonyme de Résistance », sur maitron.fr.
  3. Pierre Mazier (préf. Aimé Vielzeuf), Quand le Gard se libérait, Nîmes, Lacour, 1992, p. 142.

Annexes

Bibliographie

  • Laurent Pichon et Fabrice Sugier, « Bruguier Michel dit Mondor, dit Commandant Audibert (1921-1967) », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.
  • Michel Boissard, « Michel Bruguier », dans Serge Velay (dir.), Visas pour le Gard : un siècle, un département, Vauvert, Au diable Vauvert, (ISBN 978-2-84626-101-2), p. 351.

Liens externes

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