Maison de l'Amérique latine
Pour les articles homonymes, voir MAL.
Cet article est une ébauche concernant Paris.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Maison de l'Amérique latine
| Type | Lieu d'art et d'échanges culturels |
|---|---|
| Fondation |  |
| Site web | mal217.org |
| Pays | France |
|---|---|
| Commune | Paris |
| Quartier | Saint-Germain-des-Prés |
| Adresse | 217 boulevard Saint-Germain |
| Gare | |
|---|---|
| Métro |  Solférino, Rue du Bac |
| Autobus |  RATP 63 68 69 73 83 84 94 |
| Coordonnées | 48° 51′ 27″ N, 2° 19′ 24″ E |
|---|
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
La Maison de l'Amérique latine (MAL) est un espace culturel consacré à l'Amérique latine, situé au 217, boulevard Saint-Germain, dans le 7e arrondissement de Paris.
Histoire
La décision de créer la Maison de l'Amérique latine est prise en par le ministère français des Affaires étrangères[1],[2], alors que le général de Gaulle est président du Gouvernement provisoire. Elle est inaugurée le [3] par Georges Bidault, qui a succédé à de Gaulle, au 96 avenue d'Iéna[4], dans le 16e arrondissement de Paris.
Sa création témoigne de la reconnaissance pour le soutien apporté par l'Amérique latine à la libération de la France. Elle est placée sous le haut patronage du président de la République française et des ambassadeurs en France des vingt nations de l'Amérique latine.
Sa vocation est de favoriser les relations diplomatiques, culturelles et économiques entre la France et l'Amérique latine[5].
Elle déménage en au 217 boulevard Saint-Germain[6]. Elle y occupe deux hôtels particuliers, l'hôtel de Varengeville construit en par Jacques V Gabriel et l'hôtel Amelot de Gournay, construit en par Germain Boffrand[5].
Elle remplit ses missions grâce aux cotisations de ses membres, permanents et de passage, à la location de ses salons, au mécénat et au soutien du ministère français des Affaires étrangères.
La Maison de l'Amérique latine est présidée depuis par Alain Rouquié, ancien ambassadeur de France au Salvador, au Mexique et au Brésil, directeur des Amériques et Caraïbes au ministère des Affaires étrangères entre et et auteur de plusieurs ouvrages de référence sur l'Amérique latine[5].
Elle est un espace traditionnel de réunion pour la gauche française. Le parti socialiste y a célébré plusieurs de ses victoires électorales (Mitterrand à la présidentielle de , Jospin aux législatives de , Hollande à la primaire de )[7].
Depuis , la Maison de l'Amérique latine accueille Alain Ducasse et son restaurant de poisson le Rech, auparavant situé, depuis , dans le quartier des Ternes, dans le 17e arrondissement, et repris en par Ducasse[8],[9],[10],[11],[12].
Expositions
Le fond de cette section est à vérifier (mars 2024).
Améliorez-le ou discutez des points à vérifier. Si vous venez d’apposer le bandeau, merci d’indiquer ici les points à vérifier.
Années 2010
- Novembre 2009 à janvier 2010 : Bernard Dreyfus
- 2012 : Le Vide Oblique de Jaildo Marinho
- Juin à septembre 2015 : Pablo Reinoso
- Septembre 2015 à décembre 2015 : Lola Álvarez Bravo[13]
- Novembre à décembre 2015 : Depardon et Loustal[14]
- Février à avril 2016 : Passage de la couleur d'Ivan Contreras-Brunet[15]
- Mai à juillet 2016 : Sylvestre de Ruth Gurvich[16]
- Mai à juillet 2016 : Chaupi-Aequator de Maio Alvear, Miguel Alvear Lalley / Patricio Andrade, Anthony Arrobo, Saskia Calderón, David Cevallos, Fernando Falconí, Rosa Jijón, José Hidalgo-Anastacio, Fabiano Kueva, José Luis Macas Paredes, María José Machado, Janneth Méndez, Estefanía Peñafiel Loaiza, Christian Proaño, Santiago Reyes, Rometti Costales et Oswaldo Terreros Herrera[17]
- Févrie à avril 2016 : Faces cachées, photographie chilienne (1980-2015) de Zaida González, Alejandro Hoppe, Alvaro Hoppe, Luis Navarro, Claudio Pérez et Leonora Vicuña[18]
- Septembre à octobre 2016 : Quand Charcot gagnait le sud 1936 - 2016 / 80e anniversaire de la disparition du Commandant Charcot[19]
- Octobre à décembre 2016 : L'Atelier tropical de Jean-Baptiste Debret[20],[21]
- Février à mai 2017 : Slow motion d'Elias Crespin[22]
- Mai à juin 2017 : Joaquin Ferrer[23]
- Octobre à décembre 2017 : Dibujos / Dessins de Johanna Calle[24]
- Mars à juillet 2018 : L'invention de Morel ou la machine à images, sous le commissariat de Thierry Dufrêne à partir du roman L'Invention de Morel d'Adolfo Bioy Casares[25]
- Octobre à décembre 2018 : De l'autre côté de Jeanne Mandello, Hildegard Rosenthal et Grete Stern[26]
- Octobre à décembre 2018 : La esposa esposada (L'épouse menottée) de Carmen Mariscal[27]
- Février à mai 2019 : Fiesta gráfica, Michel Bouvet et ses amis d'Amérique latine[28]
- Mai à juillet 2019 : Lisières de David Solís[29]
- Mai à septembre 2019 : Mimesis de Marlov Barrios[30]
- Octobre 2019 à janvier 2020 : Le spectre de Miguel Rothschild[31]
Années 2020
- Septembre à décembre 2021 : Cárdenas, mon ombre après minuit[32]
- 17 septembre au 15 décembre 2021 : Le langage des formes d'Alicia Penalba[33]
- Janvier à mars 2022 : Juntas (Ensemble) d'Alicia Paz[34]
- Mai à septembre 2022 : Marronage, l'art de briser ses chaînes[35]
- 21 octobre 2022 au 7 janvier 2023 : Gisèle Freund, ce sud si lointain[36]
- 13 octobre 2022 au 7 janvier 2023 : Structures Sensibles d'Inés Blumencweig[37]
- Février à avril 2023 : L'ombre de saturne d'Eugenio Tellez[38]
- Janvier à juin 2023 : La rêveuse armada de Mario Gurfein[39]
- Mai à juillet 2023 : L'outreligne de Milton Becerra et Pancho Quilici[40]
- Décembre 2023 : Histoires inachevées de Paz Errázuriz[41]
Références
- ↑ Encyclopédie 1954.
- ↑ Chonchol et Martinière 1985, p. 114, § 9.
- ↑ de Lira Tavares et de Billy 1974, p. 624.
- ↑ Suppo 2000, p. 1042.
- ↑ a b et c « Présentation - Maison de l'Amérique latine », sur mal217.org (consulté le ).
- ↑ de Lira Tavares et de Billy 1974, p. 631.
- ↑ Mathieu Noli, « Des hôtels très particuliers », Le Point, .
- ↑ Clara Dufay, « Le nouveau havre parisien du Rech », Les Échos, .
- ↑ Stéphane Durand-Souffland, « Chez Rech, la barbue ne répond pas », Le Figaro, .
- ↑ Estérelle Payany, « Rech à la Maison de l'Amérique latine », Télérama, .
- ↑ Anne-Cécile Sanchez, « Voyage maritime en Amérique latine », Le Journal des arts, .
- ↑ Fanny Guénon des Mesnards, « Le chef étoilé Alain Ducasse ouvre un restaurant dans le jardin le plus secret de Paris », Architectural Digest (en), .
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Lola Álvarez Bravo - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Depardon / Loustal - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Iván Contreras-Brunet - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Sylvestre - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « CHAUPI-AEQUATOR - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Faces cachées - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Quand Charcot gagnait le Sud - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « L'ATELIER TROPICAL - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Marie Soyeux, « Jean-Baptiste Debret, un regard oublié sur le Brésil », La Croix, (consulté le ).
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Elias Crespin - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Joaquin Ferrer - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Johanna Calle - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « L'Invention de Morel - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « De l'autre côté - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « La esposa esposada L'épouse menottée - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Fiesta Gráfica - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Lisières - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Mimesis - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Le Spectre - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Cárdenas, Mon ombre après minuit - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Alicia Penalba - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Alicia Paz - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Marronnage - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Gisèle Freund - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Inés Blumencweig - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « L'ombre de Saturne - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « La rêveuse armada de Mario Gurfein - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « L'outreligne - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
- ↑ Maison de l'Amérique Latine, « Paz Errázuriz - Expositions », sur Maison de l'Amérique Latine (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- « Les organismes assurant la liaison entre l'Amérique latine et la France : V. La Maison de l'Amérique latine à Paris », dans Édouard Bonnefous (préf.), Encyclopédie de l'Amérique latine : politique, économique, culturelle, Paris, Presses universitaires de France, , 628 p. (OCLC 299497011, BNF 31841447, SUDOC 004711629), p. 240.
- Jacques Chonchol et Guy Martinière, « La Maison de l'Amérique latine », dans L'Amérique latine et le latino-américanisme en France, Paris, LHarmattan, coll. « Travaux et mémoires de l'Institut des hautes études de l'Amérique latine » (no 37), , 332 p. (ISBN 2-85802-475-5 (édité erroné) et 978-2-37154-078-1, DOI 10.4000/books.iheal.3375, lire en ligne), p. 114–116, § 9–13.
- Marcio Rodrigues Pereira (sous la dir. de Denis Rolland), La politique culturelle française du Brésil de à : institutions, acteurs, moyens et enjeux (thèse en Histoire contemporaine, Université de Strasbourg , NNT 2014STRAG001) (HAL tel-01068703, SUDOC 18083326X, présentation en ligne), p. 173.
- Hugo Rogélio Suppo (sous la dir. de Guy Martinière), La politique culturelle française au Brésil entre les années – (thèse de doctorat en Études sur l'Amérique latine, Paris 3, , NNT 1999PA030055), Lille, Atelier national de reproduction des thèses, , 1149 p., 3 vol. (ISBN 2-284-01925-0, présentation en ligne), p. 1041–1042.
- Aurélio de Lira Tavares et Robert de Billy, « La Maison de l'Amérique latine », La Nouvelle Revue des Deux Mondes, , p. 621–622 [lire en ligne] et 622–634 [lire en ligne] (JSTOR 44196074).
- François Vitrani, « La Renaissance de la Maison de l'Amérique latine », Le Genre humain, no 58, , p. 153–156 (DOI 10.3917/lgh.058.0153, lire en ligne).
- François Vitrani, « Les principaux fondateurs de la Maison de l'Amérique latine », Le Genre humain, no 58, , p. 157–158 (DOI 10.3917/lgh.058.0157, lire en ligne).
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Maison de l'Amérique latine, sur Wikimedia Commons
- (mul) Site officiel
- Ressource relative aux organisations :
- SIRET
- Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- CiNii
- Catalogne
- WorldCat
Portail de la culture 
Portail de l’Amérique 
Portail de Paris
