Joan Clarke

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Joan Clarke
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Biographie
Naissance
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West NorwoodVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
HeadingtonVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Joan Elisabeth Lowther ClarkeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
britanniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Dulwich College (jusqu'en )
Newnham College (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Cryptanalyste, informaticienne, mathématicienne, numismateVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Government Communications Headquarters (-)
Government Communications Headquarters ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Distinction
British Numismatic Society Sanford Saltus Gold Medal (1986)

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Joan Elisabeth Lowther Murray Clarke, née le et morte le , est une cryptologue britannique. Elle est principalement connue pour sa participation au décryptage de la machine Enigma qui codait les communications chiffrées du Troisième Reich.

Jeunesse et éducation

Joan Elisabeth Lowther Murray est née le dans le quartier londonien de West Norwood, benjamine d'une fratrie de trois garçons et de deux filles. Elle est la fille du révérend William Kemp Lowther Clarke et de Dorothy, née Fulford[1].

Après avoir étudié au lycée pour filles de Dulwich au sud de Londres, elle obtient une bourse pour étudier les mathématiques au sein du Newnham College de l'université de Cambridge où elle obtient d'excellents résultats mais ne peut obtenir un diplôme complet (full degree) à cause du règlement de l'époque.

Bletchley Park

Machine Enigma à 4 rotors de la Kriegsmarine exposée à Bletchley Park.

Elle est recrutée en par son ancien superviseur académique Gordon Welchman pour travailler au Government Code and Cypher School (GC&CS), à Bletchley Park, au sein de la Hutte 8, chargée du décryptage des codes de la Kriegsmarine, où elle est par ailleurs la seule femme[2].

Elle devient rapidement l'une des meilleures parmi les pratiquants du banburismus, une méthode de cryptanalyse développée par Alan Turing, dont elle est l'une des plus proches amies et très brièvement la fiancée[2]. En 1944, elle devient la responsable adjointe de la Hutte 8[2]. Elle fut faite en 1947 membre de l'Ordre de l'Empire britannique.

Après la guerre

Travaillant après la guerre au sein du GCHQ, elle y rencontre le lieutenant-colonel John Kenneth Ronald Murray qu'elle épouse le en la cathédrale de Chichester. Du fait des ennuis de santé de son mari, elle s'installe quelques années en Écosse, à Crail. Elle retourne travailler au GCHQ entre 1962 et 1977.

Intérêt pour la numismatique

Numismate talentueuse, elle parvient à établir l'ordre d'une série complexe de monnaies en circulation en Écosse sous les règnes de Jacques III et Jacques IV. En conséquence, la société britannique de numismatique (en) lui décerne en 1986 la Sanford Saltus Gold Medal[3].

Dernières années

Après la mort de son mari en 1986, elle s'installa à Headington, dans l'Oxfordshire où elle continua ses recherches numismatiques.

Dans les années 1980, elle assiste l'historien et cryptographe Harry Hinsley dans la rédaction de son British Intelligence in the Second World War. Malgré tout, l'étendue exacte de son travail reste encore méconnue du fait du secret qui subsiste.

Elle décède le [4].

Cinéma

Keira Knightley incarne son personnage dans le film Imitation Game en 2014[2], rôle pour lequel l'actrice est nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle à la 87e cérémonie des Oscars en [5].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Joan Clarke » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « Joan Clarke - Biography », sur Maths History (consulté le )
  2. a b c et d (en-GB) « Joan Clarke, woman who cracked Enigma cyphers with Alan Turing », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Sous son nom de Joan Elisabeth Lowther Murray : « Sanford Saltus Gold Medal », sur British Numismatic Society
  4. « Joan Murray », sur www.oxonblueplaques.org.uk (consulté le )
  5. (en-GB) « Oscars 2015: Best supporting actress », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Archaeology Data Service
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