Jean Nagle

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Jean Nagle
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Biographie
Naissance
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Chemillé-sur-Dême (Indre-et-Loire)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
Saint-Herblain (Loire-Atlantique)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Yves André NagleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Historien, essayiste, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Rédacteur à
Cahiers du centre de recherches historiquesVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Maîtres
Jean Devisse, Jean MeuvretVoir et modifier les données sur Wikidata
Directeurs de thèse
Pierre Goubert, Gaston Zeller (d), Daniel RocheVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jean Nagle est un historien français, né le à Chemillé-sur-Dême (Indre-et-Loire) et mort le à Saint-Herblain (Loire-Atlantique)[1].

Biographie

Fils d'une institutrice et d'un dessinateur industriel, il fait ses études secondaires au lycée Condorcet à Paris, et au lycée Marcel-Roby à Saint-Germain-en-Laye. Bachelier en 1948, il entreprend des études d'histoire : lettres supérieures à Condorcet, licence d'histoire en Sorbonne où il suit les leçons du grand médiéviste Jean Devisse. Il obtient un diplôme d'études supérieures d'histoire avec L'Opposition nobiliaire et républicaine en Normandie sous Louis XIV, sous la direction de Gaston Zeller. Professeur d'histoire et de géographie en 1954, il apprend son métier avec Lucien Genet, William Diville et Paul Raison, et enseigne dans divers lycées.

En 1969, il dépose un sujet de thèse d'État sous la direction de Pierre Goubert, puis de Daniel Roche : Histoire sociale du Faubourg Saint-Germain sous Louis XIV ; la documentation ne permettant pas une étude complète, il n'est possible que de dessiner les contours du Faubourg populaire…

Reçu sur ces travaux attaché de recherche au CNRS en 1976, puis chargé de recherche jusqu'en 1995, il apprend son métier d'historien auprès de Jean Meuvret.

Dans le champ de l'étude des Offices qui lui a été confiée, Jean Nagle introduit la notion d'« officier moyen », qui en éclaire et en approfondit la signification. Il crée également un séminaire sur l'Office à l'Institut d'Histoire moderne et contemporaine (IHMC).

Publications

  • « Paris de l'absolutisme triomphant » dans Louis Bergeron (dir.), Paris, genèse d'un paysage, Rome, Laterza ; Paris, Picard, 1989.
  • Contribution à L'Histoire générale de la Fonction publique (3 vol.), tome 2 : La Monarchie absolue, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1990.
  • Les Tarifs du marc d'or des offices, Droz, 1993[2].
  • Luxe et Charité : Le Faubourg Saint-Germain et l'argent, Perrin, 1994.
  • La Civilisation du cœur : Histoire du sentiment politique en France du XIIe au XIXe siècle, Fayard, 1998[3].
  • Jean Nagle, «  Officiers « moyens » dans les enquêtes de 1573 et 1665  »,  Cahiers du centre de recherches historiques, no 23 ,‎  1999 (DOI 10.4000/ccrh.2142, lire en ligne).
  • Jean Nagle, «  Présidial et justice seigneuriale au xviie siècle  », Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques, no 27 ,‎ (DOI 10.4000/ccrh.1153, lire en ligne).
  • Un orgueil français : La Vénalité des charges sous l'Ancien Régime, éd. Odile Jacob, 2008[4],[5],[6].

Notes et références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Jean-Yves Sarazin, « Jean Nagle. Le droit de marc d'or des offices, tarifs de 1583, 1704, 1748 : reconnaissance, fidélité, noblesse. Préface de Daniel Roche. Genève : Droz, 1992 », Travaux d'histoire éthico-politique, 52, vol. IV, t. 152, no -8,‎ , p. 245-247 (lire en ligne).
  3. Fanny Cosandey, « Jean Nagle, La civilisation du coeur. Histoire du sentiment politique en France du XIIe au XIXe siècle (compte rendu) », Annales. Histoire, Sciences Sociales. 54ᵉ année, no 2,‎ , p. 411-413 (lire en ligne).
  4. Philippe Hamon, « Un orgueil français. La vénalité des offices sous l'Ancien Régime, Paris, Odile Jacob, 2008 (compte rendu) », Revue d’histoire moderne et contemporaine, vol. 2, nos 57-2,‎ , p. 224-226 (lire en ligne).
  5. Michel Cassan, « Jean Nagle Un orgueil français. La vénalité des offices sous l’Ancien Régime Paris, Odile Jacob, 2008, 400 p. », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 63, no 5,‎ , p. 1044 - 1046 (DOI 10.1017/S0395264900025154).
  6. Robert Descimon, « La vénalité des offices comme dette publique sous l’Ancien Régime français : Le bien commun au pays des intérêts privés », dans La dette publique dans l’histoire: « Les Journées du Centre de Recherches Historiques » des 26, 27 et 28 novembre 2001, Paris, Institut de la gestion publique et du développement économique, (DOI 10.4000/books.igpde.1834, lire en ligne).

Liens externes

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