Jean-Baptiste Antoine Champeil

Jean-Baptiste Antoine Champeil
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
19e arrondissement de Paris
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 47 ans)
AlençonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
SculpteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Académie de France à Rome (-)
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jean-Baptiste Antoine Champeil, né à Paris le et mort à Alençon le , est un sculpteur français.

Premier prix de Rome en 1901, il réalisa plusieurs monuments commémoratifs et des sculptures à sujet allégorique.

Biographie

Jean-Baptiste Antoine Champeil naît dans le 19e arrondissement de Paris. Sa famille est originaire de Pierrefort en Haute-Auvergne. Il entreprend des études artistiques à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il est l'élève de Charles Gauthier et de Gabriel-Jules Thomas. En 1893, il obtient une mention d'honneur au Salon des artistes français, puis en 1894, un second prix de Rome en sculpture.

En 1896, il présente Mucius Scaevola devant Porsenna, pose la main dans un brasier, un groupe pour lequel il obtient une médaille de bronze au Salon et le premier prix de Rome[1]. Devenu pensionnaire de la villa Médicis à Rome durant une année, il y sculpte La Muse exilée, exposée au Salon de 1899 et conservée au musée-château de Nemours.

Par la suite, il sera encore lauréat de nombreuses médailles, à l'Exposition universelle de 1900 (médaille d'argent), au Salon de 1901, au Salon des artistes français de 1902. En 1906, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[2]. Il meurt à Alençon le .

Très attaché à la Haute-Auvergne dont sa famille était originaire, il fut membre fondateur en 1903 de l'association et la revue La Veillée d'Auvergne. Une rue d'Aurillac porte son nom.

Œuvres

Notes et références

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Jean Baptiste Antoine Champeil » (voir la liste des auteurs).

  1. « Jean-Baptiste Champeil » sur le site de la Villa Médicis.
  2. Notice biographique sur la base Léonore.
  3. Souvenir des fêtes républicaines à Aurillac (1889-1903), document sur le site Photosapiens
  4. « Le Printemps de la Vie », notice sur la base Palissy.
  5. « Monument à Théophile Roussel », notice sur la base Palissy.
  6. « La Muse exilée », notice no 000SC023341, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  7. Image sur le site du ministère de la Culture.
  8. Archives photographiques de l'université de Paris 5.
  9. « Mucius Scaevola devant Porsenna, pose la main dans un brasier », notice no 50510013515, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  10. Carte postale ancienne du monument sur Gallica.
  11. « Hymne printanier », notice no 000SC027231, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Jean-Baptiste Antoine Champeil, sur Wikimedia Commons

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AGORHA
    • Bénézit
    • Musée d'Orsay
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
  • « Jean-Baptiste Antoine Champeil » sur la base Arcade.
  • icône décorative Portail de la sculpture
  • icône décorative Portail de la France