Eugène Fombertaux

Eugène Fombertaux
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
MoulinsVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Révolutionnaire, typographe, journaliste d'opinionVoir et modifier les données sur Wikidata
Rédacteur à
L'Accusateur public (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Antoine FombertauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
BlanquismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de détention
Prison de La Force, prison Mazas, Le Mont-Saint-Michel, citadelle de Belle-Île-en-MerVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Eugène Antoine Fombertaux, est un révolutionnaire blanquiste très engagé sous la Monarchie de Juillet, depuis l'âge de 15 ans. Né à Moulins le , il est mort à Paris le . Il a publié et distribué plusieurs journaux républicains très provocateurs avant l'âge de 19 ans. Il a été lourdement condamné par la justice de Louis-Philippe en 1839, puis en 1852 par Louis Napoléon Bonaparte[1].

Cité plusieurs fois par l’espion Lucien de La Hodde[2].

Biographie

Fils d'Antoine Fombertaux et de Françoise Meissonnier, il avait eu, à quinze ans, "l'étrange audace d'adresser au roi la lettre la plus extraordinaire qui se puisse voir"[3], puis, à seize ans, il fut arrêté pour avoir imprimé et affiché des placards séditieux. Enfin le , la police l'a découvert dans sa chambre du 26 rue Saint-Benoit à Paris, occupé à imprimer le quatrième numéro de L'Homme Libre. Il est condamné à 5 ans de prison, pour crimes politiques, le , par la Cour d’Assises de la Seine. Il est entré au bagne du Mont St-Michel le .

En 1848, il est proche de Blanqui, il est l'un des 3 candidats des communistes révolutionnaires aux élections d'avril à Paris. Il publie La Commune sociale avec son ami Gabriel Charavay. Il collabore aussi à L'Accusateur public d'Alphonse Esquiros, juste avant les massacres de juin.

Condamné de nouveau à 5 ans de prison, avec Gabriel Charavay et Louis Combes, au bagne de Belle-Ile en février 1852, il y retrouve Barbès et Blanqui.

Son père Antoine est mort à l'Hospice de Bicêtre, à Gentilly (Val-de-Marne) le . Inhumé au cimetière d'Ivry-sur-Seine.

Eugène est mort à Paris le .

Ses prisons

Bibliographie

Références

  1. Jean-Michel Paris, L'Humanitaire (1841) : naissance d'une presse anarchiste ?, Paris, L'Harmattan, , 241 p. (ISBN 978-2-343-02520-9, lire en ligne)
  2. Lucien de La Hodde, Histoire des sociétés secrètes et du parti républicain, Paris, Julien Lanier, (lire en ligne)
  3. La Gazette des tribunaux du 6 septembre 1837
  • icône décorative Portail de la France au XIXe siècle
  • icône décorative Portail de la politique française