Chronologie des actes terroristes en France

Pour un article plus général, voir Terrorisme en France.

Préparatifs des attentats de la Saint-Barthélemy en 1572
(tableau de Jacquand, 1837)
Gravure (1803) la date précédemment proposée, 1883, étant une absurdité du point de vue artistique.[réf. souhaitée] de l'attentat de la rue Saint-Nicaise en décembre 1800.

Cette chronologie présente l'ensemble des événements en lien avec le terrorisme sur le territoire national français.

Attentats ou tentatives d'attentats en France au XVIe siècle

Années 1570

  •  : massacre massif des protestants déclenché à Paris par les catholiques, le jour de la Saint-Barthélemy, prolongé pendant plusieurs jours dans la capitale, puis étendu à plus d'une vingtaine de villes de province durant les semaines suivantes et même les mois suivants.

Années 1580

  •  : assassinat à Blois du duc de Guise, chef de la Ligue catholique, par la garde personnelle du roi Henri III et sur ordre de celui-ci.
  •  : assassinat, à Saint-Cloud, du roi Henri III, poignardé par le moine dominicain Jacques Clément. Blessé au bas-ventre et mal soigné, le roi meurt le lendemain vers 3 heures du matin d'une péritonite.

Attentats ou tentatives d'attentats en France au XVIIe siècle

Années 1610

Attentats ou tentatives d'attentats en France au XVIIIe siècle

Années 1750

Années 1790

De à , la France subit un terrorisme d'État connu sous l'appellation de la Terreur.

Années 1800

Attentats ou tentatives d'attentats en France au XIXe siècle

Années 1830

Années 1850

Années 1890

Attentats ou tentatives d'attentats en France au XXe siècle

Années 1900

Années 1930

Années 1940

Date Type Morts Blessés Lieu et description
1940 - 1944 Fusillades et pendaisons, tortures, destructions massives Les nazis occupent tout ou partie de la France et s'y livrent rapidement à une politique de terreur : arrestation et déportation, le plus souvent sans retour, des résistants et des Juifs, tortures, nombreuses fusillades et pendaisons, villages rasés.
au Fusillades entre 1 122 et 45 000 (terroristes compris) Massacre de Sétif, Guelma et Kherrata.Vague d'attentats en Algérie française.
Explosif 16 environ 30 un express Paris Tourcoing déraille près d'Arras, à cause d'un sabotage perpétré par des éléments proches du PCF et de la CGT[5].

Années 1950

Date Type Morts Blessés Lieu et description
Explosif 0 0 attentat à la Banque Commerciale pour l'Europe du Nord – Eurobank à Paris.
Explosif 0 0 attentat à la Banque Worms, boulevard Haussmann à Paris[6].
Explosif, armes à feu 9 1 Toussaint rouge, plusieurs attentats au sein de l'Algérie revendiqué par le FLN début des événements d'Algérie/Guerre d'Algérie.
2 0 assassinat de Maurice Dupuy et son escorte à Tebessa.
1 0 assassinat de Ali Chekkal, ancien vice-président de l'Assemblée algérienne par le FLN au stade de Colombes[7].
20/ Armes à feu, couteau 1396 >100 massacres du Constantinois, nombre de morts difficile à estimer.
1 0 assassinat de Mohamed Mahiddine responsable du FLN algérien pour le sud de la France par le MNA à Marseille.
6 4 attentat mené par le FLN algérien faisant six morts et quatre blessés à Paris.
2 0 assassinat de Hocine Cherchalli, Député algérien et de Ahmed Bekhat, secrétaire de l'Union des Travailleurs Algériens par le FLN à Paris, station de métro Sévres-Babylone.
0 0 attentat manqué contre le sénateur d'Alger Henri Borgeaud, boulevard Suchet à Paris (non revendiqué).
Mitraillage 0 1 dans un marché de Livry-Gargan (indépendantistes algériens)[8].
Explosif 0 0 explosion au Palais Bourbon (le groupe Jeune Nation est suspecté).
Balles de colt 1 3 tentative ratée d'assassinat du ministre de l'information Jacques Soustelle par Ouraghi Mouloud dit «le Chef» (Front de libération nationale algérien) sur la Place de l'Étoile à Paris[9].
Explosif 0 0 explosion à bord d'un SNCASE SE.2010 Armagnac reliant Oran à Paris (FLN)[10].

Années 1960

Années 1970

Années 1970 à 1973

Année 1974

  • Dans la nuit du 13 au 14 février 1974 : destruction de l'émetteur de Roc'h Trédudon par un ensemble de bombes.
  •  : attentats contre les voies ferrées françaises menant à l'Espagne par les Groupes d'action révolutionnaire internationalistes.
  •  : voitures piégées contre L'Aurore, Minute et L'Arche par des Palestiniens[réf. nécessaire].
  •  : attentat à la grenade au Drugstore Saint-Germain à Paris, revendiqué par Carlos (2 morts, 34 blessés).
  •  : assassinat du colonel Ramon Trabal, attaché militaire d'Uruguay, ex-chef du renseignement militaire uruguayen (SID). Revendiqué par les « Brigades internationales Raúl Sendic », d'après le nom d'un des leaders Tupamaros. Toutefois, le commissaire Pierre Ottavioli de la Brigade criminelle abandonna très vite la piste des Tupamaros. Alberto Sendic, le frère de Raúl Sendic, et le commissaire Pierre Ottavioli, estimaient tous deux que le crime avait été commis par le Mossad pour le compte de militaires uruguayens qui s'opposaient au général Gregorio Álvarez : ainsi, pour Alain Labrousse, « il n'a jamais fait de doute qu'il s'agissait là d'un règlement de comptes entre clans militaires »[15] (un coup d'État militaire avait eu lieu en Uruguay en ). La veille de son assassinat, Trabal, se sentant menacé, s'était réfugié chez Laurita Mourâo, une diplomate brésilienne fille du général putschiste Olímpio Mourão Filho[16].

Année 1975

  •  : attaque à la roquette d'un commando palestinien mené par Carlos et Johannes Weinrich contre El Al à l'aéroport d'Orly (trois blessés)[17].
  •  : attaque d'un commando palestinien à l'aéroport d'Orly contre un avion israélien (vingt blessés)[17].
  •  : attentat au journal Minute.
  •  : double attentat à l'explosif contre les bureaux de Toulouse et Lyon de la compagnie Air Algérie, revendiqué par le Groupe Charles-Martel.
  •  : bombe à la gare de l'Est (un mort, six blessés).
  •  : une voiture piégée explose devant le consulat d'Algérie à Paris, attentat revendiqué par le Groupe Charles-Martel.
  •  : attentats contre le secrétaire général de Force ouvrière et, par erreur, contre l'homonyme du rédacteur en chef du journal Le Parisien libéré, Bernard Cabannes, qui est tué.
  •  : Fusillade de la rue Toullier : sur le point d'être arrêté, Carlos abat Raymond Dous et Jean Donatini, deux inspecteurs de la DST[18], et Michel Moukharbal, un informateur libanais. Un troisième policier, Jean Herranz, commissaire de la DST, est grièvement blessé[19].
  •  : bombes dans trois succursales de banques espagnoles.
  •  : tentative d'assassinat de Bartolome Valle, attaché militaire à l'ambassade espagnole (revendiqué par les Brigades internationales Juan Paredes Manot).
  •  : l'ambassadeur de Turquie, İsmail Erez, et son chauffeur sont abattus par les CJGA.
  •  : double attentat au journal L'Express.
  •  : attentat à l'ambassade portugaise.

Année 1976

Année 1977

  •  : attentat contre la Librairie palestinienne à Paris, revendiqué par les Sections phalangistes de sécurité (extrême droite).
  •  : assassinat de Jean-Antoine Tramoni, le meurtrier de Pierre Overney, par les Noyaux armés pour l'autonomie populaire.
  •  : bombes dans les locaux de deux sociétés franco-soviétiques à Paris, revendiqué par le Front d'action pour la libération des Pays baltes.
  •  : enlèvement à Paris du directeur de Fiat-France, Luchino Revelli-Beaumont, libéré deux mois plus tard contre rançon. Alors revendiqué par la « guérilla péroniste argentine », l'enlèvement pourrait avoir été organisé par la dictature argentine.
  •  : tentative contre l'ambassadeur de Mauritanie (revendiqué par les Brigades internationales Mustapha El Wali Sayed).
  •  : bombe au domicile de Marcel Boiteux, directeur général d'EDF, revendiqué par le Comité d'action contre les crapules atomiques.
  •  : trois attentats à Châlons-sur-Marne contre le consulat italien, le Parti socialiste et le Parti communiste français, revendiqués par les Comités d'action fasciste.
  •  : attentats à la bombe contre des bâtiments ou des sites en lien avec l’énergie nucléaire par des militants d’extrême-gauche agissant sous la dénomination de CARLOS.
  •  : meurtre du gardien de l'Amicale des Algériens en Europe par les Commando Delta.
  •  : attentat dans un hôtel de travailleurs algériens à Marange-Silvange, revendiqué par les Commando Delta.
  •  : attentat au magasin Fauchon à Paris.
  •  : bombe au cabaret Raspoutine à Paris.

Année 1978

Année 1979

  •  : quatre attentats contre des commissariats parisiens, revendiqués par le Groupe d’Offensive pour la Radicalisation des Luttes, lié au mouvement autonome.
  •  : bombe contre un foyer d'étudiants juifs à Paris, revendiqué par le Collectif autonome d'intervention contre la présence sioniste en France et la paix israëlo-égyptienne (33 blessés)[23],[24].
  •  : attentat au journal Le Matin de Paris, revendiqué par la Ligue des combattants contre l'occupation juive (un groupe d'extrême droite).
  •  : huit attentats du FLNC contre des banques parisiennes.
  •  : attentat du FLNC au Palais de Justice.
  •  : attentat dans les locaux du journal Le Monde, revendiqué par la Ligue des combattants contre l'occupation juive (un groupe d'extrême droite).
  •  : fondation d'Action directe, Liste des attentats d'Action directe de 1979 à 1987
  •  : Nuit bleue à Paris, douze attentats (trois commissariats, deux banques, une permanence de l'UDF, un garage, une agence ANPE, une agence EDF, une perception, une annexe du Ministère des Finances…), revendiqués par le Collectif communiste révolutionnaire.
  •  : deuxième Nuit bleue à Paris, douze attentats.
  •  : troisième Nuit bleue à Paris, 22 attentats, revendiqués par le FLNC.
  •  : attentats contre trois entreprises turques parisiennes, revendiqués par l'ASALA.
  •  : bombes au ministère du Travail et au siège de la Sonacotra par des autonomes.
  •  : assassinat du militant Pierre Goldman à Paris par Honneur de la Police.
  •  : série de lettres piégées au fisc parisien.
  •  : attentats de l'ASALA à Paris contre Turkish Airlines, KLM et Lufthansa.
  •  : assassinat de Yilmaz Çolpan, directeur de l'Office de tourisme turc à Paris, revendiqué par l'ASALA.

Années 1980

Année 1980

  •  : attentat à l'ambassade de Syrie (1 mort, 8 blessés).
  •  : attentat à Paris contre Aéroflot.
  •  : bombe du FLNC à l'Hôtel de Ville de Paris.
  •  :
    • bombe au foyer des étudiants protestants à Paris (quatre blessés), revendiquée par le Groupe Charles Martel.
    • attentats du Front communiste antinucléaire contre cinq entreprises parisiennes.
  •  : attentat à la bombe contre l'Association des étudiants musulmans, revendiquée par le Groupe Charles Martel.
  •  : attentat au consulat d'Algérie à Aubervilliers, revendiquée par le Groupe Charles Martel.
  •  : attentat contre la police à Paris, revendiqué par le FLNC (4 blessés).
  •  : assassinat du physicien nucléaire Yahya Al-Meshad, qui travaillait pour l'Irak, par le Mossad, à Paris.
  •  : bombe au siège du MRAP à Paris.
  •  : tentative d'assassinat du premier ministre du Chah d'Iran Shapour Bakhtiar à son domicile (deux policiers tués, un civil tué)[25].
  • : attaque du consulat général de Turquie à Lyon.
  •  : attentat de la rue Copernic. Quatre morts et 46 blessés.
  •  : bombe désamorcée à la Bourse de Paris.

Année 1981

  •  : attentat contre Chanel.
  •  : deux bombes sur les Champs-Élysées, revendiquées par l'ASALA.
  •  : assassinat par l'ASALA de deux diplomates turcs à Paris : Reşat Morali, attaché aux Affaires du Travail, et Tecelli Ari, conseiller aux Affaires Religieuses.
  •  : bombe à la cité d'urgence du Baou. Une autre est désamorcée devant la cité Bassens à Marseille. 29 familles sinistrées.
  •  : une bombe explose à l'aéroport d'Ajaccio lors de l'arrivée du président en campagne Giscard d'Estaing, faisant 1 mort et huit blessés[26],[27].
  •  : attentat palestinien à l'hôtel Intercontinental à Paris (15 blessés).
  •  : prise d'otage au consulat turc à Paris par des membres de l'ASALA (1 mort, 3 blessés, 40 otages[28]).
  •  : double attentat sur les Champs-Élysées.
  • fin  : six attentats à la bombe dans Paris.
  •  : attentat d'un groupe arménien à la Gare de l'Est (2 blessés).
  •  : attentat contre la société polonaise Botrans, revendiquée par le Groupe Charles Martel.

Année 1982

  •  : assassinat de Charles Robert Ray, attaché militaire américain, à Paris. Revendiqué par les FARL[29].
  •  : attentat à la bombe visant le train Paris-Toulouse, près de Limoges, attribué à Carlos (5 morts, 28 blessés)[30].
  •  : assassinat du diplomate israélien Yacov Barsimento, à Paris. Revendiqué par les FARL[29].
  •  : une voiture piégée explose devant le siège du magazine Al Watan Al Arabi rue Marbeuf à Paris faisant un mort et 63 blessés (attentat revendiqué par Carlos).
  •  : triple attentat anti-arabes à Calenzana.
  •  : Fusillade de la rue des Rosiers (6 morts, 22 blessés)[31].
  •  : la plus violente «nuit bleue» de l'histoire de la Corse (99 attentats).
  •  : 2 artificiers sont tués par la bombe qu'ils désamorçaient avenue de La Bourdonnais à Paris. Revendiqué par les FARL[32].
  •  : attentat contre la voiture du responsable de la sécurité de l’ambassade d’Israël en France, à proximité du lycée Carnot. Revendiqué par l'Unité Combattante Marcel Rayman d’Action Directe et les Fractions armées révolutionnaires libanaises.

Année 1983-1984

La salle Jean Mermoz (île du Ramier, Toulouse), détruite par deux engins explosifs afin d'y empêcher la tenue d'un meeting de Jean-Marie Le Pen, en juin 1984.

Années 1985-1986

Années 1987 à 1989

Années 1990

Année 2000

  •  : attentat à Quévert (Côtes-d'Armor) contre un McDonald's, attribué à des indépendantistes bretons, mais non résolu par la justice, 1 mort[43].
  •  : découverte d'un engin explosif devant le Centre international de conférences Kléber à Paris, revendiqué par le FLNC.
  •  : découverte d'une voiture piégée renfermant une centaine de kilogrammes d'explosifs à Marseille, revendiqué par Armata Corsa.
  •  : colis piégé dans les locaux du syndicat intercommunal de la Baule-Escoublac (Loire-Atlantique) faisant 1 mort[44].
  • Décembre 2000 : un groupe djihadiste basé à Francfort, composé d'Algériens et de Franco-Algériens dont certains étaient passés par l'Afghanistan, prépare un attentat contre le marché de Noël de Strasbourg. Ils sont arrêtés et condamnés en 2003[45],[46].

Attentats ou tentatives d'attentats en France au XXIe siècle

Année 2001

  •  : incendie dans un centre de recrutement de la Marine nationale à Pau, revendiqué par l'Association totalement anti-guerre[47].
  •  : une voiture remplie d'explosifs est découverte à Paris, revendiqué par Armata Corsa.

Année 2002

  •  :
  •  : incendie du bureau régional du Secours populaire à Toulouse par des néonazis[48].
  • 14 juillet 2002 : Maxime Brunerie, membre du parti d’extrême droite MNR, tente d’assassiner le président de la République Jacques Chirac.
  •  : attentat raté contre la trésorerie générale à Nice, revendiquée par le FLNC.

Année 2003

  •  : double attentat contre la direction régionale des Douanes et de la Trésorerie générale à Nice, 16 blessés légers. Revendiqué par le FLNC UC.

Années 2004-2005

Année 2006

  • 2006 : en Corse, 235 attentats sont recensés au cours de l'année[50].

Années 2007-2008

  •  : attentat contre une Caisse d'épargne à Marseille[51].
  •  : 2 gardes-civils espagnols sont abattus par un commando d'ETA sur le parking d'un centre commercial à Capbreton (Landes).
  • 2007 : en Corse, 180 attentats sont recensés au cours de l'année[50].
  • 2007-2008 : attentats contre des radars automatiques, certains étant revendiqués par la Fraction nationaliste armée révolutionnaire.
  •  : deux membres du groupe néo-nazi Nomad 88, proche de la « Droite socialiste », mitraillent une cité à Saint-Michel-sur-Orge[52].
  • décembre 2008 : interpellation en France et en Belgique d'individus islamistes, considérés comme proches d'Al-Qaïda[53].
  •  : un groupe inconnu, le Front révolutionnaire afghan, informe les autorités après avoir déposé des bâtons de dynamite (sans détonateurs) au Printemps à Paris[54].
  •  : arrestation à Paris de Rany Arnaud, 29 ans, un islamiste isolé soupçonné d'avoir voulu faire sauter le bâtiment de la DCRI[55].

Année 2009

Année 2010

Année 2011

Année 2012

Date Responsables Location et description
Drapeau de Midi-Pyrénées , et Mohammed Merah Tueries de Toulouse et Montauban : le terroriste islamiste franco-algérien Mohammed Merah tue sept personnes, trois militaires et quatre civils (dont trois enfants d'une école juive), et en blesse six autres à Toulouse et à Montauban. Appartenant à la nébuleuse Al-Qaida, il est abattu par le RAID le .
Année 2012 78 attentats sont recensés au cours de l'année[56].
19 septembre Attentat contre une épicerie Cacher Naouri à Sarcelles, 1 blessé[57].

Année 2013

Date Description
9 janvier 2013 Attentat contre trois militantes kurdes du PKK à Paris, le tueur est un Turc, Omer Güney, 30 ans mis en examen pour « assassinats en relation avec une entreprise terroriste » mais il décède en 2016 avant son procès des suites d'un cancer. Les enquêteurs s'interrogent sur une potentielle implication des services secrets turques : le Millî İstihbarat Teşkilatı [58].
Année 2013 21 attentats sont recensés au cours de l'année[56].
25 mai Attentat de 2013 à La Défense, Un individu attaque à l'arme blanche un soldat en faction à La Défense. Le soldat est blessé dans la tentative d'égorgement[59] mais sort de l'hôpital quelques jours après son agression. L'individu interpellé est mis en examen et placé en détention provisoire pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste.
Un militaire de 23 ans, aux idées d'extrême droite, est arrêté près de Lyon, pour avoir projeté de tirer à l'arme à feu contre la mosquée des Minguettes à Vénissieux. L'individu reconnaît le projet d'attentat qu'il avait l'intention de commettre le à l'occasion de la fin du ramadan. L'homme reconnaîtrait également avoir lancé, dans la nuit du 20 au , un cocktail molotov sur la porte de la mosquée de Libourne, en Gironde[60].

Année 2014

Année 2015

Année 2016

Année 2017

Année 2018

Article détaillé : Terrorisme en France en 2018.

Année 2019

Article détaillé : Terrorisme en France en 2019.

Année 2020

Article détaillé : Terrorisme en France en 2020.

Année 2021

Article détaillé : Terrorisme en France en 2021.

Année 2022

Article détaillé : Terrorisme en France en 2022.
  • , à la maison centrale d'Arles, un détenu islamiste agresse violemment Yvan Colonna, qui en meurt le 22 mars.
  • , fusillade visant des militants kurdes, elle fait trois morts et quatre blessés. Deux des victimes, Mîr Perwer et Abdulrahman Kizil, sont des réfugiés politiques. Emine Kara est une responsable internationale du mouvement kurde.

Année 2023

Article détaillé : Terrorisme en France en 2023.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Agathe Dahyot, Jérémie Baruch, Soren Seelow et Francesca Fattori, Cibles, auteurs…, radiographie des 78 projets d’attentat recensés en France depuis 2013, Le Monde, Les Décodeurs, .

Notes et références

  1. « Ravaillac assassine Henri IV », sur herodote.net (consulté le ).
  2. René Vignolle, « 14 janvier 1858 Attentat d'Orsini », herodote.net, (consulté le ).
  3. (en) « Live footage of King Alexander’s Assassination (1934) », The Public Domain Review (consulté le ).
  4. http://images.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1938/B315556101_MIDSOC_1938_01_12.pdf
  5. Ina : déraillement d'un train à Arras suite au mouvement de contestation de l'automne 1947
  6. http://museedelapresse.com/monde-le-no-2058 Le Monde du 7 septembre 1951
  7. « Ben Sadok, assassin d'Ali Chekkal est condamné aux travaux forcés à perpétuité », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. La Nouvelle République no 4008 du 18-11-1957
  9. « memoria.dz/d-c-2013/guerre-lib… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  10. « jeudi 19 décembre 1957 », sur aviation-safety.net (consulté le ).
  11. « Tuer de Gaulle, l’attentat du Petit-Clamart », sur France Inter, (consulté le ).
  12. « QUATRE JEUNES GENS ÉCROUÉS POUR L'ATTAQUE DE LA LIBRAIRIE de la rue de l'Abbé-Grégoire », sur Le Monde.
  13. « Rue Fortuny », parisrevolutionnaire.com, (consulté le ).
  14. Yvan Gastaut, « La flambée raciste de 1973 en France », Revue Européenne des Migrations Internationales, (consulté le ).
  15. Sergio Israel, El Enigma Trabal, Montevideo, Trilce, 2002, cité par Alain Labrousse (2009), Les Tupamaros. Des armes aux urnes, Paris, éd. du Rocher, 446 p., p. 173-174
  16. Roger Rodríguez, La última noche, Trabal se refugió en la casa de una diplomática brasileña, La República, 21 décembre 2009
  17. a et b "Im Schatten des Schakals: Carlos und die Wegbereiter des internationalen Terrorismus" par le journaliste Oliver Schröm, aux éditions Ch. Links Verlag, 2012 [1]
  18. Page dédiée sur la base nominative et circonstanciée des policiers français victimes du devoir
  19. Karl Laske, « 27 juin 1975, trois morts rue Toullier à Paris. Un carnage signé Carlos. », Libération,‎ (lire en ligne)
  20. « Prise d'otages à Djibouti en 1976 : le chauffeur du car scolaire raconte », leparisien.fr, (consulté le ).
  21. « Mémorial en ligne des policiers morts en service »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  22. Christophe Carrière, Yves Mourousi Ombre et Lumière, p. 117
  23. « Depuis 30 ans, la communauté juive plusieurs fois ciblée », sur Le Figaro, .
  24. Attentat foyer israélite, Archives d'Antenne 2, 27 mars 1979
  25. « Mémorial en ligne des policiers français morts en service »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  26. [vidéo] TF1, journal de 20 heures, « Attentat aéroport Ajaccio », sur ina.fr, INA, (consulté le ).
  27. Stéphane Kovacs et Blandine Le Cain, « Depuis 1980, une quinzaine d'attentats dans les gares et aéroports européens », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  28. a et b Bonnie Cordes, Bruce Hoffmann, Brian M. Jenkins, Konrad Kellen, Sue Moran, William Sater, Trends in International Terrorism, 1982 and 1983, Rapport de la RAND Corporation. Les chiffres de ce rapport traitent du Terrorisme international: ils excluent donc les attentats commis par des terroristes à l'intérieur de leur pays, ainsi que les attentats commis par des gouvernements contre leurs propres citoyens (terrorisme d'État).
  29. a et b Dominique Lorentz, Secret atomique. La bombe iranienne ou la véritable histoire des otages français au Liban, Les Arènes, 2002, p. 138, qui cite Roland Jacquard, Les Dossiers secrets du terrorisme.
  30. « Compte rendu de l'audience du procès « Carlos » en 2011 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur fenvac.org/, (consulté le ).
  31. Attentat de la rue des Rosiers : des suspects identifiés 32 ans plus tard, lepoint.fr, 4 mars 2015
  32. https://www.universalis.fr/evenement/9-31-aout-1982-graves-attentats-a-paris-et-mesures-antiterroristes/
  33. « 30 septembre 1983 - France. Attentat à la foire de Marseille - Événement - Encyclopædia Universalis », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  34. « Luc Reinette et trois autres indépendantistes s'évadent de la prison de Basse-Terre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. « Pointe-à-Pitre sous les bombes », sur vice.com (consulté le ).
  36. https://www.ina.fr/video/CAC88029403
  37. « Mémorial en ligne des policiers français morts en service: Marcel BASDEVANT | POLICE JUDICIAIRE - DRPJ 75 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur policehommage.blogspot.fr (consulté le ).
  38. Interrogé par le juge Marsaud, Jean-Marc Rouillan démentit toute implication dans cette tentative d'attentat. La piste de la "branche lyonnaise" fut envisagée. Cependant le juge Bruguière ne semblait pas convaincu de la responsabilité d'Action directe (Alain Marsaud, Avant de tout oublier, Denoël 2002)
  39. https://www.lemonde.fr/archives/article/1987/06/19/la-situation-en-corse-apres-l-assassinat-du-docteur-lafay-m-robert-pandraud-a-ajaccio-le-deshonneur_4049221_1819218.html
  40. « Chapour Bakhtiar, l'Iranien égorgé dans sa forteresse », leparisien.fr,‎ 2000-07-08cest00:00:00+02:00 (lire en ligne, consulté le )
  41. https://www.lemonde.fr/societe/article/2005/05/20/charles-pieri-figure-historique-du-mouvement-nationaliste-corse_652392_3224.html
  42. http://www.liberation.fr/france/0101202479-attentat-contre-tribune-juive-douze-neonazis-arretes
  43. Il y a 15 ans, l'attentat de Quévert, france3-regions.francetvinfo.fr, 12 avril 2015
  44. Attentat de La Baule, Philippe Rivet condamné à 28 ans de réclusion, lemonde.fr, 16 décembre 2005
  45. "10 à 12 ans de prison pour les coupables, L'Obs, 12 mars 2003.
  46. Nathalie Cettina, "Note d'actualité no 51 - France : inventaire des procédures judiciaires ouvertes à l'encontre de terroristes islamistes", 20 septembre 2006.
  47. http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=200110100001
  48. http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=200205120004
  49. Attentat hier contre l'ambassade de l'Indonésie à Paris - Perplexité et inquiétude à Jakarta, ledevoir.com, 9 octobre 2004
  50. a et b [2]
  51. Un attentat non revendiqué provoque d'importants dégâts matériels dans une banque à Marseille, lemonde.fr, 21 avril 2007
  52. Tribunal d'Evry : le groupuscule néonazi voulait créer une armée, Le Parisien, 15 mars 2010
  53. Philippe Madelin, Terrorisme : une menace considérée très réelle en France, Rue89, nouvelobs.com, 13 décembre 2008
  54. Pierre Haski, Cinq bâtons de dynamite au magasin Printemps à Paris, Rue89, nouvelobs.com, 16 décembre 2008
  55. Jean Chichizola, Un apprenti terroriste voulait «faire sauter» la Direction du renseignement, Le Figaro, 10 mars 2009.
  56. a et b (fr) [3]
  57. Par Maïram Guissé Le 19 avril 2017 à 18h41, « Attentat à l'épicerie casher : «Je veux comprendre pourquoi la ville de Sarcelles a été visée» », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  58. « Assassinat de trois militantes kurdes à Paris : le suspect renvoyé aux assises », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  60. « Un militaire arrêté, projetait d'attaquer une mosquée près de Lyon », sur Le Monde, 11 août 2013..
  61. « Militaires agressés à Paris : les précédentes attaques contre les forces de l'ordre », leparisien.fr, (consulté le ).
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