Chroniques, Volume 1

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Chronicles.

Chroniques
Volume 1
Auteur Bob Dylan
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Autobiographie
Version originale
Langue anglais
Titre Chroniques, Volume 1
Éditeur Simon & Schuster
Date de parution
Version française
Traducteur Jean-Luc Piningre
Éditeur Fayard
Date de parution
ISBN 978-2-213-62340-5
modifier Consultez la documentation du modèle

Chroniques, Volume 1 est le premier volet d'un triptyque autobiographique de Bob Dylan. Il paraît aux États-Unis en octobre 2004, puis, traduit par Jean-Luc Piningre, il paraît en France en 2005, aux éditions Fayard.

Contenu et analyse

Dans ce récit, Dylan évoque ses souvenirs de sa carrière musicale, par exemple la signature de son premier contrat avec la Columbia, sa vie de père de famille ou l'enregistrement de l'album Oh Mercy, en 1989. Greil Marcus, dans un article paru dans le journal Mojo, qui qualifie le livre de « modeste, humble, sans complaisance, écrit avec soin » évoque un « bildungsroman », où une personne s'interroge à travers le récit de son éducation artistique, son apprentissage de la vie et l'évolution du monde.

Contrastant avec l'écriture hallucinée de Tarantula, Dylan évoque d'abord simplement la ville de Minneapolis en 1959-1960, les personnalités qu'il rencontra à Greenwich Village, tel que le boxeur Jack Dempsey ou des vieilles stars du blues. Avec le recul de sa carrière, il évoque notamment la culture folk de Greenwich Village:

« Le folk était une réalité d'une dimension plus lumineuse. Elle dépassait la compréhension humaine et si elle te désignait, tu pouvais être disparaître et être absorbé par elle. Je me sentais chez moi dans ce royaume mythique constitué d'individus dont l'âme était remplie de connaissance intuitive et de vision intérieure. Chacun réclamant un certain respect. Je pouvais y adhérer complètement et le chanter. C'était si réel tellement plus vrai que la vie »

— Bob Dylan, Greil Marcus, Mojo, cité par Dylan: Portraits et témoignages, Tournon, p. 228

Il décrit également l'éclectisme de ses goûts musicaux dans les années 1960, comme Woody_Guthrie, Rick Nelson, Frank Sinatra Jr , Judy Garland ou Robert_Johnson...

Bob Dylan apporte également son point de vue sur sa traversée mouvementée des années 1960 où il aborde le paradoxe d’une époque qui prônait la liberté mais qui faisait preuve à sa manière du conformisme étouffant qu’elle abhorrait tant. Après avoir éprouvé le sentiment « d’avoir été un bout de viande qu’on jetait aux chiens », Dylan parle du repli sur lui-même qu'il amorça à la fin des années 1960, « pour échapper au rôle de porte-drapeau que tous ces dingues voulaient lui faire endosser ».

Dans les années 1970, Dylan estime avoir perdu sa capacité d'observation et évoque la qualité de sa production, ainsi que sa collaboration avec le groupe The Band et sa tournée, la Rolling Thunder Revue.

Ressources bibliographiques

  • Autobiographie d'un mythe: Aux sources de Dylan, Courrier International, no 729, traduit de Charles Taylor, Salon, 21-10-2004.
  • Mark Blake, Mojo (Trad. Isabelle Chelley, Jean-Pierre Sabouret), Dylan : Visions, portraits, and back pages [« Dylan : Portraits et témoignages », p. 228], Tournon, 11/09/2006 (ISBN 235144017X);
v · m
Albums studio
Albums en concert
Compilations
The Bootleg Series
  • Vols. 1-3: Rare and Unreleased 1961-1991
  • Vol. 4: Live 1966, The "Royal Albert Hall" Concert
  • Vol. 5: Live 1975, The Rolling Thunder Revue
  • Vol. 6: Live 1964, Concert at Philharmonic Hall
  • Vol. 7: No Direction Home: The Soundtrack
  • Vol. 8: Tell Tale Signs
  • Vol. 9: The Witmark Demos: 1962-1964
  • Vol. 10: Another Self Portrait (1969-1971)
  • Vol. 11: The Basement Tapes Complete
  • Vol. 12: The Cutting Edge 1965–1966
  • Vol. 13: Trouble No More 1979–1981
  • Vol. 14: More Blood, More Tracks
  • Vol. 15: Travelin' Thru 1967–1969
  • Vol. 16: Springtime in New York 1980-1985
Filmographie
Articles liés
  • icône décorative Portail de Bob Dylan
  • icône décorative Portail de la littérature