Chemin des morts (folklore)

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Le chemin des morts était autrefois la voie que le convoi funéraire devait emprunter avant de déposer le défunt dans son lieu de sépulture. Il possédait des caractéristiques propres, héritées des traditions et parfois du folklore local. Largement présent sur l'ensemble du territoire français, il est également attesté dans de nombreux pays d'Europe.

Chemin des morts devant le bois de Zoteux emprunté autrefois par les cortèges venant du hameau de Zoteux pour se rendre au cimetière de l'église, commune d'Acheux-en-Vimeu, département de la Somme, France.

Les tracés

Les choix qui ont présidé aux diverses voies qu'empruntaient les chemins des morts se perdent dans la nuit des traditions. Il a été remarqué qu'il ne s'agissait bien souvent ni du chemin le plus court, ni du plus pratique[1]. Les tracés sont volontiers sinueux et suivent la topographie naturelle.

Les diverses traditions rapportées sont parfois contradictoires. Il s'agissait dans certains cas du chemin même que le vivant prenait pour aller à la messe[2]. Il pouvait donc emprunter des raccourcis à travers champs qui rendront malaisés le convoi funéraire[3]. Mais il s'agit le plus souvent de trajets spécifiques[4], souvent au contraire plus longs que le trajet normal. En Berry, ou dans le Maine, pour les enterrements comme pour les mariages, il faut suivre le « grand chemin »[5]. Les chemins étaient parfois si malaisés[5] que les porteurs seuls l'empruntaient, le curé et le reste du cortège suivant à distance un chemin moins boueux[6].

La voie funèbre est dans certains cas aussi contrainte à n'emprunter que des chemins de la paroisse, quitte pour cela à faire de longs détours malaisés[7],[8]. L'origine de cette tradition, plusieurs fois rapportée, est controversée. Selon la pieuse remarque de l'abbé Auber : « on aurait craint de paraître abandonner au dernier moment la juridiction ecclésiastique »[7]. De façon moins charitable, il est également possible que la raison en soit le refus par les communes voisines de voir transiter chez elles des morts étrangers, par superstition voire par souvenir des épidémies médiévales où il fallait se méfier des morts suspectes de contagion[9].

Des auteurs ont parfois noté la proximité entre ces voies et des voies très anciennes, romaines ou du haut Moyen Âge[10],[11]. Ils ont aussi souvent remarqué que de nombreuses découvertes archéologiques y étaient associées[10] et parfois aussi la proximité de bâtiments antiques[12]. Certains auteurs, surtout XIXe siècle, ont retenu cet argument pour suggérer que les chemins des morts pouvaient avoir été bordés de tombeaux, à l'imitation de l'usage romain de bâtir les sépultures le long des routes (comme la célèbre voie Appienne près de Rome)[13],[11],[14]. Plus récemment, il a été noté la proximité de nécropoles archéologiques avec d'anciens chemins des morts[15]. S'agit-il de hasards archéologiques dans des lieux isolés ou de la persistance significative de rites funéraires ? On peut citer par exemple :

  • Nécropole de l'âge du bronze à Rue dans la Somme sur le site du chemin des morts[16].
  • Tumulus à Saint-Simon (Cantal)[17].
  • Nécropole du Bas-empire à Vermand[18].
  • Sarcophages mérovingiens à Hondouville[19].

Rituel sacré et immuabilité

Le chemin des morts était non seulement sacré mais encore immuable pour respecter l'antique tradition qui exige que « les fils doivent passer où ont passé leurs pères »[1]. La tradition s'oppose à l'utilisation de nouvelles routes plus commodes et plus directes[1],[4]. Le chemin pouvait garder son caractère sacré, même en dehors des enterrements : dans la presqu'île de Crozon, il était interdit d'y courir, de crier ou de s'y livrer à une quelconque incongruité[4].

Presque partout s'observe un lien entre le chemin des morts et celui des mariages, les deux sacrements réunis dans un parcours long et sacralisé[5],[20]. Suivant les endroits, les traditions sont en revanche différentes concernant le baptême. Dans certaines parties de la Montagne-Noire, on ne porte jamais à l'église le nouveau-né par le chemin que l'on suivrait s'il fallait y conduire un mort[21]. Dans le pays de Concarneau, au contraire, il faut bien veiller à passer par le même chemin qui conduira au baptême et à la sépulture[3].

Il est impératif que le prêtre suive le convoi. Daniel Fabre rapporte l'anecdote d'un curé qui fit scandale quand, un jour de neige, il avait renoncé à gagner un village basque isolé, et avait demandé que l'on amène le corps jusqu'à l'endroit qu'il avait réussi à atteindre[22].

Traditions associées

Enterrement d’une jeune fille à Étricourt, tableau de Georges Laugée.

La mort est aussi le moment d'un contact entre le monde visible et invisible. Ce peut être une porte ouverte aux influences maléfiques, qu'il convient de prévenir et refermer rapidement, une fois les rites célébrés.

Pendant la procession

Ne pas utiliser le chemin rituel, c'est aussi exposer le mort à revenir hanter les vivants par son insatisfaction[3], c'est également exposer les participants à des malheurs[7]. Dans le Morvan, l'« ensuaireuse », qui ouvre le cortège, trace le chemin du mort avec de la paille enflammée prise à la paillasse du défunt pour écarter les mauvais esprits[23],[24].

En Normandie, la charrette de la mort ne parcourt que les vieux chemins abandonnés. Le cortège du démon ne peut traverser les chemins charretiers établis pour l'exploitation des champs, car les champs sont bénis par Dieu[25]. Sur le littoral du Nord, on ne passe pas devant la maison du conducteur du chariot et du propriétaire de l'attelage. Dans le Limousin, on fera le tour des propriétés du défunt[4].

Le passage sur un pont était un moment particulier du convoi, tantôt favorable, tantôt dangereux. Dans certains endroits, le cercueil ne pouvait passer plus d'une fois sur le même pont. Mais la rivière sait aussi être bénéfique, car elle peut former une frontière entre les vivants et les morts, empêchant ces derniers de revenir[3].

Après la procession

En Bretagne et en Vendée, huit petits cailloux blancs ramassés sur un chemin de la mort, où un convoi est passé depuis peu, formaient, bouillis dans du lait, un remède efficace pour la fluxion de poitrine [26].

En Basse-Bretagne, on arrache sur un chemin des morts, sans être vu de personne, un pied d'euphorbe réveille-matin que l'on vient de découvrir par hasard, on presse la plante et on laisse tomber sur une verrue que l'on veut traiter une goutte de son suc laiteux[27].

Mais surtout, le chemin que les vivants font prendre au mort est aussi celui qu'emprunte la charrette de la Mort. Le chemin des morts est donc un endroit où il peut être dangereux de s'aventurer la nuit[28], même si la charrette de l'Ankou se faire plus entendre que voir[3].

Dans une autre croyance, il ne fallait surtout pas entraver le chemin des morts au risque de terribles conséquences : « Bien fou serait celui qui songeait à gêner la marche de l'Ankou par les vieux sentiers, en dressant des barrières ou en semant des obstacles devant lui. Il lui devrait autant d'années de sa vie que l'obstacle resterait de minutes en travers du chemin » (François Cadic). La tradition et la crainte de « gêner le passage » du visiteur nocturne serait encore vivace en Bretagne[3]. Cette tradition est à rapprocher du chemin des fées, et de l'importance à le laisser libre de la circulation des esprits invisibles si l'on tient à éviter de facheuses conséquences.

La procession le long du chemin des morts

Suivant les coutumes, le transport des corps était assuré par des porteurs[29], ou par des charrettes tirées par des chevaux ou des bœufs[1].

Enterrement de paysan, tableau de Joseph Szermentowski.

Les pierres des morts

Croix-reposoir devant l'église de La Villeneuve-les-Convers.
La Pierre des Morts de Chelin sur le chemin pour Lens.

Dans de nombreux villages, des pierres des morts permettaient aux porteurs de faciliter la levée du corps et jalonnaient parfois le chemin des morts pour les aider à se reposer[30],[29]. Elles étaient parfois nommées pierres de pose ou même par le terme très utilitaire de reposoirs dans le Limousin[29]. Plus récemment, elles sont parfois renommées pierres du souvenir par euphémisme[31].

La procession marquait également des arrêts aux croix de pierre qui pouvaient se trouver sur le trajet. Les « croix reposoirs » disposaient d'une dalle en console (surélevée ou non), assez large (le reposoir appelé aussi « table des morts »), sur laquelle on posait le cercueil pour l'exposer ou le temps d'une pause pour les porteurs de bière. Ces croix étaient disposées le long de la voie des morts, à des intervalles variant en fonction des difficultés du parcours[32].
La tradition voulait en Bretagne que le cercueil touchât la pierre du socle à chacune de ces haltes. Une autre tradition voulait qu'on dépose une petite croix de bois au pied des calvaires rencontrées. Cette coutume est attestée dans une grande partie du territoire français, des Pyrénées au Calaisis[3],[29].

Animaux

Les traditions populaires prêtent aux animaux une plus grande sensibilité que les humains aux mondes invisibles, c'est pourquoi il fallait être attentif aux signes et en particulier aux arrêts qui pouvaient se produire sur le chemin quand les bêtes de trait tiraient la carriole funèbre[3]. Les conducteurs ne devaient faire usage ni de la bride, ni du fouet, ni de l'aiguillon[1].

Dans le Morvan, « On s'arrête, pendant le trajet, à chaque croix et à chaque ruisseau que l'on rencontre, et chacun passe à son tour donner de l'eau bénite ; arrivés à la pierre devant l'église, on recommence, puis à l'église, puis au cimetière, pour le dernier adieu »[23].

Dans le Berry, si l'attelage s'arrête, tout le monde s'agenouille pour prier, « jusqu'à ce qu'il plaise aux bœufs de se remettre en marche, ce qui annonce que le mort est soulagé » [33]. Ailleurs on ne menait que peu les bœufs car on estimait que la Mort elle-même leur montrait le chemin[2]. Les divers arrêts des chevaux sont parfois de mauvais augure et semblent indiquer qu'un autre mort doive bientôt suivre celui du jour[3]. Cette superstition était encore présente en Bretagne à la fin du XXe siècle, en s'adaptant aux ennuis mécaniques des nouveaux chevaux automobiles[3].

Passage et péage

Les chemins des morts étaient habituellement des voies sacralisées, personne ne pouvait les posséder[28]. Cette coutume pouvait entraîner des conséquences curieuses : la « jurisprudence » populaire entraînait en effet qu'une fois la mort passée dans un chemin, celui-ci devenait public, et son propriétaire perdait son droit. De là le refus de certains propriétaire de laisser passer le convoi (sans compter le mauvais œil qu'un tel chemin pouvait attirer sur soi)[1]. La même habitude est rapportée en Gironde ou dans le Périgord[3].

Toponymie

C'est le nom de chemin des morts qui est le plus souvent retrouvé, devant quelques rares sentiers des morts (exemple : Jonchery-sur-Vesle 49° 17′ 15″ N, 3° 48′ 43″ E) ou voie des morts (Comblain-au-Pont 50° 28′ 14″ N, 5° 35′ 24″ E). L'urbanisation a peu à peu intégré dans les agglomérations les extrémités urbaines des chemins qui deviennent alors des ruelles des morts (exemples : Charrey-sur-Saône 47° 05′ 11″ N, 5° 09′ 44″ E, Chauvency-Saint-Hubert 49° 31′ 57″ N, 5° 17′ 48″ E) ou même des rues des morts (exemples : Arnay-sous-Vitteaux 47° 26′ 46″ N, 4° 29′ 48″ E ou Haverskerque 50° 37′ 56″ N, 2° 33′ 46″ E).

Dans les langues régionales

Les langues régionales de France ont également laissé leur trace sur des toponymes qui n'ont pas toujours été francisés, d'autant plus que leur utilisation était ancienne et implantée dans le terroir et le langage local. On trouve ainsi :

  • En basque :
    • Ilbide ou hilbide (chemin des morts)
    • erribide (chemin du pays)
    • korputzbide (chemin des cadavres)
    • gorputzbide (chemin des corps)
  • En breton[3] :
    • Hent ar marv (chemin de la mort)
    • Hent an dud varv (chemin des morts)
    • Hent an Ankou (chemin de la Mort : personnifiée)
    • Gardenn an Ankou (chemin de la Mort)
    • Garenn ar skwirioù (chemin des revenants)
    • Stread ar c'horfoù marv (chemin des cadavres)
    • Hent ar c'horvoù (chemin des corps)
    • Parc hent an haon (champ par où passe le chemin des âmes)
    • Hent an anaon (chemin des âmes)
    • Streat ann anhou (chemin de la mort)[1]
  • En occitan :
    • Lou Cami dei morts dans le Périgord[2]
    • Via dau morts dans le Limousin[29]
  • Dans les langues germaniques :
    • Todtenweg (chemin des morts) en Alsace[9]
    • Tottengasse (ruelle des morts) en Alsace[9]
    • Dodewej (chemin des morts) en Alsace[34]

Toponymie actuelle en France

wikilien alternatif2

Les coordonnées de la section Toponymie actuelle en France de cet article :

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Il existe pourtant encore au XXIe siècle des dizaines d'exemples[35] de noms préservés (voir la liste ci-jointe ainsi que la carte associée), qui correspondent souvent à des chemins restés en marge des villes et des habitations. Il existe des exceptions : à Méréville on trouve l'exemple étonnant d’un ancien chemin des morts (48° 35′ 11″ N, 6° 09′ 05″ E), présent sur une carte d’état major du XIXe siècle[n 1], désormais intégré mais non détruit dans un lotissement moderne, jouxtant des rues Albert Schweitzer et Albert Camus !

Il arrive que l'intérêt pour le folklore local pousse les autorités locales à valoriser ce patrimoine. C'est par exemple, une pancarte municipale qui renseigne le passant sur le nom et la signification du chemin[n 2]. L'essor de la randonnée (associée à l'intérêt économique et patrimonial qu'elle suscite) incite des communes à remettre en lumière quelques anciens chemins des morts, c'est par exemple le cas à Hondouville[36], Rochefort en Terre[37], ou encore Saint-Sauveur-Camprieu[38].

La carte (ci-jointe) de la répartition des toponymes référencés montre une prédominance des localisation dans les Hauts-de-France, dans la région parisienne et la Bourgogne.

Liste des chemins des morts en France, par départements
département commune coordonnées notes
01 Saint-Martin-du-Mont (Ain) 46° 05′ 38″ N, 5° 19′ 26″ E chemin des morts
02 Mondrepuis 49° 58′ 06″ N, 4° 02′ 47″ E chemin des morts
02 Nizy-le-Comte 49° 34′ 20″ N, 4° 02′ 15″ E chemin des morts
03 Coutansouze 46° 12′ 34″ N, 2° 59′ 57″ E chemin des morts
05 Saint-Bonnet-en-Champsaur 44° 40′ 55″ N, 6° 05′ 29″ E chemin des morts
08 Hannogne-Saint-Rémy 49° 36′ 13″ N, 4° 08′ 19″ E chemin des morts
08 Novy-Chevrières 49° 32′ 22″ N, 4° 26′ 42″ E chemin des morts
09 Tarascon-sur-Ariège 42° 50′ 25″ N, 1° 36′ 00″ E chemin des morts
10 Rigny-la-Nonneuse 48° 24′ 35″ N, 3° 38′ 44″ E chemin des morts
13 Marseille 43° 18′ 20″ N, 5° 29′ 52″ E chemin des morts
13 Ventabren 43° 32′ 40″ N, 5° 17′ 17″ E semble maintenant s’appeler « chemin du vieux château »
17 Montils 45° 38′ 10″ N, 0° 31′ 02″ O chemin des morts
17 Saintes 45° 44′ 08″ N, 0° 37′ 27″ O chemin des morts
18 Givardon 46° 50′ 21″ N, 2° 49′ 05″ E chemin des morts
21 Arnay-sous-Vitteaux 47° 26′ 46″ N, 4° 29′ 48″ E rue des morts
21 Charrey-sur-Saône 47° 05′ 11″ N, 5° 09′ 44″ E ruelle des morts
21 Châtillon-sur-Seine 47° 51′ 32″ N, 4° 34′ 50″ E chemin des morts
21 Saint-Germain-lès-Senailly 47° 35′ 43″ N, 4° 16′ 25″ E chemin des morts
21 Saint-Germain-lès-Senailly 47° 35′ 42″ N, 4° 16′ 23″ E Voie aux morts
25 Échevannes (Doubs) 47° 04′ 37″ N, 6° 13′ 39″ E chemin des morts
27 Les Ventes 48° 56′ 17″ N, 1° 04′ 18″ E chemin des morts
29 Pont-l'Abbé 47° 51′ 57″ N, 4° 13′ 15″ O rue des morts
31 Larra (Haute-Garonne) 43° 43′ 43″ N, 1° 13′ 11″ E chemin des morts
31 Saint-Orens-de-Gameville 43° 33′ 06″ N, 1° 32′ 41″ E chemin des morts
31 Varennes (Haute-Garonne) 43° 53′ 52″ N, 1° 30′ 30″ E chemin des morts
33 Le Tourne 44° 43′ 10″ N, 0° 23′ 51″ O chemin des morts
33 Saint-Avit-Saint-Nazaire 44° 51′ 17″ N, 0° 15′ 11″ E chemin des morts
36 Chateauroux 46° 47′ 50″ N, 1° 42′ 06″ E chemin des morts
38 Saint-Baudille-de-la-Tour 45° 45′ 43″ N, 5° 22′ 23″ E chemin des morts
39 Orchamps 47° 08′ 57″ N, 5° 40′ 30″ E chemin des morts
44 Plesse 47° 32′ 36″ N, 1° 52′ 50″ O chemin isolé dans le village
48 Saint-Chély-d'Apcher 44° 48′ 11″ N, 3° 16′ 46″ E chemin des morts
49 Chemillé-en-Anjou 47° 08′ 24″ N, 0° 42′ 10″ O chemin des morts
50 Donville-les-Bains 48° 51′ 00″ N, 1° 33′ 58″ O chemin des morts
50 Pirou 49° 10′ 48″ N, 1° 34′ 32″ O rue des morts
51 Humbauville 48° 39′ 27″ N, 4° 25′ 03″ E chemin des morts
51 Jonchery-sur-Vesle 49° 17′ 15″ N, 3° 48′ 43″ E sentiers des morts, rejoint l‘église
51 Montmirail (Marne) 48° 51′ 21″ N, 3° 33′ 26″ E chemin des morts
54 Deneuvre 48° 26′ 36″ N, 6° 44′ 03″ E ruelle des morts
54 Méréville (Meurthe-et-Moselle) 48° 35′ 11″ N, 6° 09′ 05″ E chemin des morts
54 Romain 48° 30′ 56″ N, 6° 21′ 01″ E chemin des morts
55 Buxières-sous-les-Côtes 48° 54′ 37″ N, 5° 39′ 56″ E chemin des morts
55 Chauvency-Saint-Hubert 49° 31′ 57″ N, 5° 17′ 48″ E ruelle des morts
55 Louppy-sur-Loison 49° 26′ 48″ N, 5° 21′ 02″ E chemin des morts
55 Saint-Mihiel 48° 53′ 51″ N, 5° 37′ 51″ E chemin des morts
57 Bettelainville 49° 14′ 54″ N, 6° 19′ 42″ E chemin des morts
57 Sanry-sur-Nied 49° 03′ 12″ N, 6° 21′ 01″ E chemin des morts
58 Villiers-sur-Yonne 47° 25′ 16″ N, 3° 33′ 03″ E chemin des morts
59 Chemy 50° 31′ 48″ N, 2° 59′ 13″ E sentiers des morts
59 Faches-Thumesnil 50° 35′ 53″ N, 3° 03′ 51″ E chemin des morts
59 Haverskerque 50° 37′ 56″ N, 2° 33′ 46″ E rue des morts
59 Houtkerque 50° 52′ 09″ N, 2° 34′ 52″ E chemin des morts
59 Linselles 50° 44′ 09″ N, 3° 03′ 42″ E chemin des morts
59 Noordpeene 50° 47′ 53″ N, 2° 23′ 23″ E chemin des morts
59 Wattignies 50° 35′ 14″ N, 3° 03′ 39″ E chemin des morts
60 Auchy-la-Montagne 49° 34′ 25″ N, 2° 07′ 15″ E ruelle des morts
60 Dargies 49° 41′ 55″ N, 1° 56′ 59″ E chemin des morts
60 Gerberoy 49° 32′ 29″ N, 1° 49′ 29″ E chemin des morts
62 Auxi-le-Château 50° 14′ 15″ N, 2° 06′ 18″ E chemin des morts
62 Blairville 50° 12′ 41″ N, 2° 43′ 20″ E chemin des morts
62 Bucquoy 50° 08′ 28″ N, 2° 41′ 58″ E chemin des morts
62 Dourges 50° 26′ 05″ N, 2° 58′ 14″ E chemin des morts
62 Hénin-sur-Cojeul 50° 13′ 06″ N, 2° 50′ 12″ E Au chemin des morts
62 Hersin-Coupigny 50° 26′ 30″ N, 2° 37′ 35″ E chemin des morts
62 Liévin 50° 24′ 26″ N, 2° 47′ 23″ E « voie des morts » renommée Raymond et Lucie Aubrac
62 Maisnil 50° 21′ 34″ N, 2° 21′ 40″ E chemin des morts
62 Zutkerque 50° 51′ 26″ N, 2° 02′ 20″ E rue des morts
64 Poursiugues-Boucoue 43° 33′ 16″ N, 0° 22′ 52″ O chemin des morts
68 Bernwiller 47° 41′ 29″ N, 7° 11′ 15″ E désormais « rue des noisetiers » !
70 Battrans 47° 25′ 48″ N, 5° 38′ 24″ E ruelle des morts, n’existe plus ?
70 Beaumotte-Aubertans 47° 25′ 04″ N, 6° 08′ 55″ E chemin des morts
70 Champlitte 47° 36′ 34″ N, 5° 31′ 15″ E chemin des morts
71 La Roche-Vineuse 46° 20′ 43″ N, 4° 43′ 37″ E chemin des morts
74 Cranves-Sales 46° 11′ 55″ N, 6° 16′ 50″ E chemin des morts
77 Darvault 48° 16′ 25″ N, 2° 44′ 01″ E ruelle des morts
77 Larchant 48° 16′ 57″ N, 2° 36′ 30″ E rue des morts, renommée récemment « ruelle Gaude Maria »
77 Lizy-sur-Ourcq 49° 01′ 31″ N, 3° 01′ 07″ E ruelle des morts
77 Melun 48° 32′ 46″ N, 2° 40′ 44″ E chemin des morts
77 Provins 48° 33′ 39″ N, 3° 17′ 24″ E ruelle des morts
77 Villiers-sous-Grez 48° 18′ 39″ N, 2° 38′ 20″ E chemin des morts
80 Acheux-en-Vimeu 50° 04′ 16″ N, 1° 41′ 09″ E chemin des morts
80 Andainville 49° 53′ 14″ N, 1° 47′ 10″ E chemin des morts
80 Bailleul (Somme) 50° 01′ 34″ N, 1° 51′ 03″ E rue des morts
80 Lafresguimont-Saint-Martin 49° 50′ 40″ N, 1° 50′ 05″ E chemin des morts
80 Lignières-Châtelain 49° 46′ 18″ N, 1° 51′ 11″ E chemin des morts
80 Longpré-les-Corps-Saints 50° 00′ 50″ N, 1° 58′ 49″ E chemin des morts
80 Moislains 49° 59′ 28″ N, 2° 59′ 10″ E chemin des morts
80 Rue 50° 17′ 09″ N, 1° 41′ 10″ E chemin des morts
81 Saliès 43° 53′ 19″ N, 2° 08′ 06″ E chemin des morts
83 Le Revest-les-Eaux 43° 11′ 18″ N, 5° 55′ 24″ E carraire des morts
84 Caumont-sur-Durance 43° 53′ 16″ N, 4° 56′ 56″ E chemin des morts
85 La Guyonnière 46° 57′ 35″ N, 1° 14′ 54″ O chemin des morts
86 Châtellerault 46° 48′ 28″ N, 0° 29′ 55″ E chemin des morts
87 Laurière 46° 04′ 19″ N, 1° 28′ 36″ E chemin des morts, pancarte explicative
88 Gruey-lès-Surance 48° 01′ 41″ N, 6° 10′ 40″ E chemin de la mort
89 Butteaux 47° 58′ 57″ N, 3° 48′ 57″ E chemin des morts
89 Irancy 47° 42′ 48″ N, 3° 39′ 46″ E rue des morts
89 Saint-Martin-du-Tertre (Yonne) 48° 12′ 31″ N, 3° 15′ 23″ E chemin de la ruelle des morts
91 Boigneville 48° 19′ 40″ N, 2° 22′ 08″ E chemin des morts
91 Milly-la-Forêt 48° 24′ 03″ N, 2° 27′ 41″ E chemin des morts
91 Sermaise (Essonne) 48° 31′ 51″ N, 2° 05′ 05″ E chemin des morts
 

Chemins des morts disparus

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Si autrefois, chaque village, voire chaque ferme, possédait son chemin des morts[22],[39], la toponymie s'est beaucoup réduite dans la seconde moitié du XXe siècle, comme beaucoup d'autres noms de lieux traditionnels[40]. Ces chemins, autrefois éloignés des habitations, ont souvent été annexés par la croissance urbaine. Il n'était souvent ni attractif, ni valorisant de donner à l'adresse de sa demeure un nom aussi sinistre. Cette tendance déjà ancienne[11] se poursuit au XXIe siècle[n 3]. Bien souvent aussi la mémoire des toponymes des chemins s'est perdue avec l'évolution des rites funéraires, le corbillard aujourd'hui ne passant plus désormais que sur des routes carrossables.

La liste des chemins de morts disparus est impossible à reconstituer, la plupart s'étant perdus dans les mémoires avant même les premiers cadastres. Même Paris possédait sa rue des morts ou son chemin des morts, renommée aujourd'hui rue des Écluses-Saint-Martin dans le 10e arrondissement de Paris. Le nom pouvait venir de la proximité de l'hôpital Saint-Louis (tous les convois mortuaires allant au cimetière passaient par cette rue), mais il rappelle peut-être aussi au souvenir du terrifiant gibet de Montfaucon qui se dressait tout près. Il est possible de retrouver quelques exemples de chemins des morts disparus.

Dans quelques cas, on peut noter un lien persistant avec l'ancien nom, par exemple l'astucieux renommage homophone quand un nouveau chemin des Maures remplace l'ancien chemin des morts (comme à Talence[41] ou à Chécy[42]). Il s'agit là de toute évidence de faire oublier un vocable trop sinistre au sens perdu, sans trop altérer les habitudes locales (mais au prix d'en modifier le sens). On peut aussi citer l'amusante rue des philosophes à Beauvais[43].

Exemples d'anciens chemins des morts disparus en France
département commune coordonnées nouveau nom ancien nom note
27 Hondouville 49° 08′ 13″ N, 1° 06′ 39″ E Chemin rural de la petite cavée[36] chemin des morts
33 Talence 44° 47′ 13″ N, 0° 35′ 43″ O Chemin des Maures[41] rue des morts nouveau nom homophone
33 Bordeaux 44° 51′ 08″ N, 0° 35′ 30″ O Rue Ulysse Gayon[44] chemin des morts
38 Grenoble 45° 11′ 21″ N, 5° 43′ 46″ E Place Jean Achard[45] Chemin des morts Le chemin des morts avait déjà été débaptisé pour une rue Achard en 1888.
45 Chécy 47° 53′ 39″ N, 2° 01′ 34″ E Chemin des Maures[42] Sentier des morts Sentier des morts sur le cadastre de 1834, changé de nos jours en Chemin des Maures, nouveau nom homophone
59 Faches-Thumesnil 50° 36′ 12″ N, 3° 03′ 54″ E Rue Anatole France[46] Chemin des morts
60 Beauvais 49° 27′ 12″ N, 2° 04′ 40″ E Rue des philosophes[43] Chemin des morts
75 10e arrondissement de Paris 48° 52′ 24″ N, 2° 22′ 01″ E Rue des Écluses-Saint-Martin chemin des morts proche de l'hôpital Saint-Louis et du gibet de Montfaucon
80 Amiens 49° 52′ 34″ N, 2° 19′ 49″ E Rue Raymond Gourdain[47] chemin des morts rebaptisé en 1956 du nom d'un cheminot résistant fusillé
91 Dourdan 48° 32′ 18″ N, 1° 59′ 52″ E Chemin Maurice Gallais[48] chemin des morts
 

Autres pays d'Europe

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Des chemins des morts existent dans de nombreux pays d'Europe, notamment dans le monde celte[3]. Souvent, leur topographie actuelle révèle les mêmes caractéristiques qu'en France : chemins anciens, souvent sinueux et volontiers cachés[49]. Notons un cas remarquable près de la ville néerlandaise d'Hilversum où trois anciens chemins des morts (doodwegen) rectilignes convergent encore à travers la lande de Westerheide pour rejoindre le cimetière isolé de St. Janskerhof[49].

Exemples de chemins des morts en Europe, par pays
pays commune coordonnées nom de la voie
Allemagne Barntrup 51° 59′ 36″ N, 9° 06′ 27″ E Totenweg
Allemagne Fröndenberg/Ruhr 51° 29′ 07″ N, 7° 41′ 13″ E Totenweg
Allemagne Groß Sarau 53° 46′ 34″ N, 10° 43′ 11″ E Todtenweg
Allemagne Kamen 51° 35′ 13″ N, 7° 35′ 55″ E Totenweg
Allemagne Lippstadt 51° 38′ 18″ N, 8° 24′ 28″ E Totenweg
Allemagne Lichtenau (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) 51° 39′ 27″ N, 8° 53′ 33″ E Totenweg
Belgique Blégny 50° 41′ 49″ N, 5° 43′ 08″ E chemin des morts
Belgique Boussu 50° 25′ 07″ N, 3° 46′ 13″ E voie des morts
Belgique Comblain-au-Pont 50° 28′ 14″ N, 5° 35′ 24″ E voie des morts
Belgique Courcelles (Belgique) 50° 27′ 20″ N, 4° 20′ 47″ E sentiers des morts
Belgique Dalhem 50° 42′ 14″ N, 5° 45′ 58″ E voie des morts
Belgique Dison 50° 37′ 09″ N, 5° 50′ 56″ E chemin des morts
Belgique Gembloux 50° 33′ 36″ N, 4° 44′ 42″ E sentiers des morts
Belgique Mons 50° 26′ 28″ N, 3° 54′ 50″ E sentiers des morts
Belgique Rouvroy 49° 31′ 55″ N, 5° 28′ 10″ E chemin des morts
Belgique Seneffe 50° 31′ 20″ N, 4° 17′ 32″ E chemin des morts
Belgique Tournai 50° 35′ 47″ N, 3° 18′ 00″ E rue des morts
Espagne Castrillo de Rucios 42° 32′ 24″ N, 3° 43′ 22″ O Camino de los Muertos
Espagne Corte de Peleas 38° 46′ 08″ N, 6° 37′ 27″ O Camino de los Muertos
Espagne Reus 41° 08′ 24″ N, 1° 06′ 13″ E Cami dels morts, très long
Espagne Salou 41° 05′ 06″ N, 1° 06′ 39″ E Cami dels morts
Espagne Vallmoll 41° 14′ 45″ N, 1° 15′ 40″ E Cami dels morts
Espagne Vila-seca 41° 07′ 51″ N, 1° 07′ 48″ E Cami dels morts, très long
Italie Carpi 44° 49′ 48″ N, 10° 51′ 18″ E Via dei Morti
Italie Cenate Sotto 45° 41′ 59″ N, 9° 48′ 49″ E Via dei Morti
Italie Dalmine 45° 38′ 18″ N, 9° 37′ 33″ E Via dei Morti
Pays-Bas Hilversum 52° 15′ 10″ N, 5° 11′ 41″ E doodwegen
Pays-Bas Hilversum 52° 14′ 43″ N, 5° 11′ 45″ E doodwegen
Pays-Bas Hilversum 52° 14′ 58″ N, 5° 11′ 31″ E doodwegen
Royaume-Uni Huyton 53° 24′ 52″ N, 2° 50′ 14″ O Corpse way
Royaume-Uni Feckenham 52° 15′ 28″ N, 1° 59′ 36″ O Burial lane[49]
Royaume-Uni Blewbury, près de Didcot 51° 34′ 19″ N, 1° 14′ 49″ O Coffin way
Suisse Aubonne (Vaud) 46° 29′ 14″ N, 6° 23′ 10″ E chemin des morts
Suisse Blonay 46° 28′ 11″ N, 6° 53′ 30″ E chemin des morts
Suisse Gollion 46° 35′ 36″ N, 6° 31′ 15″ E chemin des morts
Suisse Ziefen 47° 25′ 44″ N, 7° 42′ 37″ E Totenweg
 

Notes et références

Notes

  1. Consultable sur Géoportail.
  2. C'est le cas à Laurière 46° 04′ 19″ N, 1° 28′ 36″ E.
  3. L'ancien chemin des morts de Bernwiller a récemment été rebaptisé en rue des noisetiers, beaucoup plus neutre.

Références

  1. a b c d e f et g Alexandre Bouet, « derniers moments du Bas-Breton », Le Figaro,‎ , p. 303-321 (lire en ligne).
  2. a b et c Arnold van Gennep, Manuel de folklore français contemporain, vol. 1, A. Picard, (lire en ligne).
  3. a b c d e f g h i j k l et m Daniel Giraudon, « Hent ar marv, hent an Ankou Chemins des morts, chemins de la Mort » [PDF] (consulté le ).
  4. a b c et d Marie-Charlotte Delmas, Dictionnaire de la France mystérieuse, vol. 1, Place des éditeurs, , 768 p. (lire en ligne).
  5. a b et c Paul Sébillot, « Traditions et superstitions des ponts et chaussées - I Les Routes », Revue des traditions populaires, vol. 6, no 1,‎ , p. 1-17 (lire en ligne).
  6. M. le Baron de Rivières, « Les deuils et usages funèbres aux environs de Gaillac », Bulletin archéologique historique et artistique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, vol. 36,‎ , p. 214-220 (lire en ligne).
  7. a b et c Abbé Auber, Recherches hist. et arch. sur l'église et la paroisse de Saint-Pierre-les-Eglises, près Chauvigny-sur-Vienne, Paris, , p. 144 et 145 cité in Maximin Deloche, L'énigme de Civaux : Lemovices et Pictons, le christianisme en Poitou, Paris, A. Picard, , 308 p. (lire en ligne), p. 24-26.
  8. Picat, Léon, Ruffec : son histoire d'après les documents recueillis par un vieux ruffécois, , 353 p. (lire en ligne), p. 62.
  9. a b et c André Munck, « Histoires dévotes et autres d'un village de la plaine du Sundgau. », Annuaire de la Société d'histoire du Sundgau,‎ , p. 303-321 (lire en ligne).
  10. a et b Alcius Ledieu, « Découverte de cimetières anciens », Le Cabinet historique de l'Artois et de la Picardie, vol. 8,‎ , p. 167 (lire en ligne).
  11. a b et c R. Jacques, « La Haute Borne d'Hagondange et la voie romaine à Boussange-Hamneville », Les Cahiers lorrains : organe des sociétés littéraires et scientifiques de Metz et de la Moselle, vol. 1,‎ , p. 9-11 (lire en ligne).
  12. M. Nieutin, instituteur à Cruzy, « découverte de substructions gallo-romaines et d'objets divers à Saint-André-en-Terre », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, vol. 2-11(31),‎ , p. 50 (lire en ligne).
  13. Fédération archéologique historique et folklorique de Belgique, Annales du congrès archéologique et historique volume 13 à 14, (lire en ligne), p. 113.
  14. Alexandre-Auguste Guilmeth, Histoire communale des environs de Dieppe, contenant les cantons de Longueville, Tôtes, Bacqueville, Offranville, Envermeu et Bellencombre, Paris, , 328 p. (lire en ligne), p. 246.
  15. Guy Souillet, « Archéologie et toponymie », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, vol. 60, no 2,‎ , p. 297-309 (lire en ligne).
  16. Richard Rougier et Geertrui Blancquaert, « Un établissement rural de La Tène Dl à Rue "Le Chemin des Morts" (Somme) », Revue archéologique de Picardie, vol. 3, no 4,‎ , p. 81-104 (lire en ligne).
  17. Henri Delporte et Hubert Vuittenez, « Le tumulus n° 1 de Salesse, à Saint-Simon (Cantal) », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 5, no 2,‎ , p. 161-173 (lire en ligne).
  18. Jean-Luc Collart et Michèle Gaillard, « Vermand /Augusta Viromanduorum (Aisne) », Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, fait partie d'un numéro thématique : Capitales éphémères. Des Capitales de cités perdent leur statut dans l’Antiquité tardive, Actes du colloque Tours 6-8 mars 2003, no 25,‎ , p. 493-496 (lire en ligne).
  19. Jean Decaens, « Circonscriptions de Haute-Normandie », Gallia, vol. 38, no 2,‎ , p. 349-366 (lire en ligne).
  20. Maximin Deloche, L'énigme de Civaux : Lemovices et Pictons, le christianisme en Poitou, Paris, A. Picard, , 308 p. (lire en ligne), p. 25-26.
  21. Alfred de Nore (Adolphe de Chesnel), Coutumes, mythes et traditions des provinces de France, Paris, A. Picard, , 408 p. (lire en ligne), p. 89.
  22. a et b Daniel Fabre, « Le retour des morts », Études rurales, nos 105-106,‎ , p. 9-34 (lire en ligne).
  23. a et b Liliane Pinard, Les mentalités religieuses du Morvan au XIXe siècle : 1830-1914, Château-Chinon/Dijon, éditions universitaires de Dijon, , 667 p., PDF (ISBN 2-9509271-1-4, lire en ligne).
  24. Dr Collin, Guide à Saint-Honoré les bains, p. 135 cité in Paul Sébillot, « Traditions et superstitions des ponts et chaussées - I Les Routes », Revue des traditions populaires, vol. 6, no 1,‎ , p. 1-17 (lire en ligne).
  25. Lecoeur, Esquisses du bocage normand, vol. 2, p. 315 cité in Paul Sébillot, « Traditions et superstitions des ponts et chaussées - I Les Routes », Revue des traditions populaires, vol. 6, no 1,‎ , p. 1-17 (lire en ligne).
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  30. Charly Grenon, « lettre », Aguiaine : revue de recherches ethnographiques, vol. 20, no 145,‎ , p. 536-540 (lire en ligne).
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  49. a b et c Danny Sullivan, « Lignes de leys, sentiers secrets des esprits », dans Terra Mysteriosa, le compendum complet des mystères de la terre, Guy Tredaniel (ISBN 9782813207784), p. 178.

Voir aussi

Bibliographie

  • M. Mesnil, « Chemin des morts, chemins des âmes », Bulletin de la Société de mythologie française, nos 147 à 149,‎
  • Daniel Giraudon, « Hent ar marv, hent an Ankou Chemins des morts, chemins de la Mort » [PDF] (consulté le )

Articles connexes

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