Anne-Sylvie Sprenger

Anne-Sylvie Sprenger
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (46 ans)
Lausanne
Nationalité
suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Critique de cinéma, écrivaineVoir et modifier les données sur Wikidata

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Anne-Sylvie Sprenger, née le à Lausanne, est une écrivain et journaliste suisse.

Biographie

Origines et famille

Anne-Sylvie Sprenger naît le à Lausanne. Elle a un frère aîné, adopté en Haïti[1].

Son père est électricien ; sa mère, secrétaire. Tous deux sont d'anciens membres de l'Armée du salut et, à l'époque de sa naissance, concierges de leur immeuble[1].

Elle est veuve depuis 2014 d'un réalisateur épousé cinq ans plus tôt et mère d'un enfant[1].

Elle grandit à Lausanne[2]. Après avoir habité à Bienne, elle réemménage à Lausanne en 2012[3].

Études

Après avoir réalisé un court métrage primé au gymnase, elle passe six mois à la New York Film Academy. De retour en Suisse, elle s'incrit à l'École cantonale d'art de Lausanne, en cinéma, mais échoue lors de l'année propédeutique, notamment consacrée au dessin et à la sculpture. Elle se tourne alors vers des études journalisme, tout en travaillant comme correctrice pour 24 heures[1].

Elle est titulaire depuis 2002 d'une licence en journalisme et communication (universités de Fribourg et de Neuchâtel) et en cinéma (Université de Lausanne)[1],[4].

Parcours professionnel

Elle obtient en 2004 son inscription au registre professionnel des journalistes[1].

D'abord critique littéraire, de théâtre[5] et de cinéma pour les journaux 24 heures, L'Hebdo et Le Matin Dimanche[4], elle devient en 2016 animatrice de débats et programmatrice au Salon du livre de Genève, puis responsable éditoriale de l'agence de presse protestante Protestinfo en 2019[1].

Parcours littéraire

Elle lance fin 2003 un webzine décalé intitulé Vilain petit canard[6], tenu à jour jusqu'en 2005[4].

Après avoir rencontré Jacques Chessex 2006, qui devient son mentor et son témoin de mariage[1], elle publie son premier roman en 2007, Vorace, suivi de Sale fille en 2008. En 2010, elle fait paraître La veuve du Christ puis Autoportrait givré et dégradant en 2012[4].

Selon ses propres déclarations, ses livres s'intéressent « aux accrocs de la vie et à sa lumière, à la question du mal et au sacré »[1].

Publications

  • Vorace, roman, Fayard, Paris, 2007[7],[8],[9]. Adapté au théâtre en 2011[10]
  • Sale fille, roman, Fayard, Paris, 2008[11],[12]
  • La Veuve du Christ, roman, Fayard, Paris, 2010[13]
  • Autoportrait givré et dégradant, roman, Fayard, Paris, 2012[14]

Références

  1. a b c d e f g h et i David Moginier, « La protestante timide vit pour la politique et les gens », 24 heures,‎ , p. 32 (lire en ligne Accès payant)
  2. Patricia Gnasso, « J'aime bien faire peur », Le Matin,‎ , p. 32 (lire en ligne)
  3. Isabelle Graber, « Bienne est au cœur du dernier roman d'Anne-Sylvie Sprenger », L'Impartial,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  4. a b c et d « Sprenger, Anne-Sylvie », sur la base de données des personnalités vaudoises sur la plateforme « Patrinum » de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.
  5. Isabelle Falconnier, « Fille pas gentille », L'Hebdo,‎ , p. 75 (lire en ligne)
  6. Gregory Wicky, « Petit canard déchaîné », 24 heures,‎ , p. 26 (lire en ligne)
  7. Lisbeth Koutchoumoff, « Roman. Sainte et boulimique », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  8. Isabelle Falconnier, « J'ai faim moi non plus », L'Hebdo,‎ , p. 123 (lire en ligne)
  9. Michel Caspary, « L'amour au goût de cendres », 24 heures,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  10. Mireille Descombes, « "Vorace" à la scène », L'Hebdo,‎ (lire en ligne)
  11. Lisbeth Koutchoumoff, « Roman. Gris comme l'eau du lac en hiver », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  12. Jean-Louis Kuffer, « La luxure et la mort, entre panique et provocation », 24 heures,‎ , p. 34 (lire en ligne)
  13. Jean-Louis Kuffer, « Un drame revisité », L'Hebdo,‎ (lire en ligne)
  14. « La confirmation », L'Hebdo,‎ , p. 57 (lire en ligne)

Autre source

  • Jean-Michel Olivier entretien in Scènes magazines , no 194 p. 48

Liens externes

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