Alfréd Meissner

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Cet article concerne le ministre de la justice tchécoslovaque. Pour l'écrivain autrichien, voir Alfred Meissner.

Alfréd Meissner
Alfréd Meissner
Fonctions
Parlementaire
Membre de l'Assemblée nationale révolutionnaire de Tchécoslovaquie (d)
Biographie
Naissance
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Mladá BoleslavVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
PragueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
austro-hongroiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Faculté de droit de l'université Charles (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Parti politique
Parti social-démocrate tchèqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de détention

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Alfred Meissner, (Alfréd Meissner en tchèque), (né le à Jungbunzlau en Bohême et décédé le à Prague) est un homme politique social-démocrate tchécoslovaque qui a notamment occupé le poste de ministre de la justice. Il est également survivant de la Shoah, en tant que déporté juif.

Biographie

Il naît dans une famille juive de Bohême appartenant alors à l'Empire austro-hongrois. Alfred Meissner étudie le droit à l'université de Vienne puis de Prague. Il obtient son titre de docteur à l'issue du passage des examens d'État. Il devient alors avocat à Prague. Après la Première Guerre mondiale et l'écroulement de l'Empire, il devient l'un des meneurs du parti social-démocrate de la nouvelle Tchécoslovaquie, et en est député de 1918 à 1939. De à , puis de fin 1929 à 1934, il occupe le poste de ministre de la justice. Il est en outre ministre de la politique sociale. Il est également président d'honneur du congrès de l'association internationale de criminologie en 1930 à Prague. Il occupe aussi les fonctions de directeur d'une usine de mica. Il est marié à Rosa (née en 1887) dont il a trois enfants[1].

Le , sa femme et lui sont déportés au ghetto de Theresienstadt à cause de leurs origines juives. En tant que personnalité du camp, il dirige le comité d'abandon[2] au tribunal du ghetto[1]. Il fait partie du conseil des anciens dirigé par Benjamin Murmelstein à partir de 1944. Ce conseil annonce le aux prisonniers de la Therisienstadt que le ghetto va devenir administré par la Croix-Rouge[3]. Meissner retourne alors à Prague, où il termine ses jours en 1950[1].

Œuvre

  • (cs) Urazove pojisteni delnicke die prava rakouskeho ... sepsali, Prague, A Leo Winter,
  • (cs) Jak se voli do obcl v Cechach (mimo Prahu a Liberec.), Prague, Delnicka knihtiskarna,
  • (cs) Nakory vdov a sirotku po padlych vojinech, Prague, Sveceny,
  • (cs) Hlas ceskeho socialniho demokrata o krajskem zrizeni a narodnostni autonomii., Prague, Sveceny,
  • (de) Die Verwaltungsreform in Österreich,
  • (de) Kommentar zur neuen tschechoslowakischen Gemeindewahlordnung, Prague, A. Sveceny,,
  • (cs) Die Lage der kleinen Landwirte nach der Bodenreform, Prague, A. Sveceny,

Bibliographie

  • (en) Axel Feuß, Das Theresienstadt-Konvolut, Hambourg, Dölling und Galitz Verlag, (ISBN 978-3-935549-22-6)

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • GND
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • (de) « Biographie d'Alfred Meissner », sur ghetto-theresienstadt.info (consulté le )

Références

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Alfred Meissner » (voir la liste des auteurs).
  1. a b et c Feuß 2002, p. 49
  2. « Verlassenschaftsabteilung »
  3. (de) Hans Günther Adler, Theresienstadt. Das Antlitz einer Zwangsgemeinschaft 1941-1945, Gœttingue, Wallstein, , 926 p. (ISBN 978-3-89244-694-1, BNF 42575704), p. 216 et 254
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