Édouard Welvert
Naissance | Thionville |
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Décès | (à 58 ans) Haffouz |
Sépulture | |
Nationalité | française |
Allégeance | Troisième République française |
Formation | École polytechnique (jusqu'en ) |
Activité | Militaire |
Père | Eugène Welvert (d) |
Parentèle | François Dousset (d) (neveu par la sœur) |
Arme | Armée de terre française |
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Grade militaire | |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale Campagne de Tunisie |
Distinctions | |
Archives conservées par | Service historique de la Défense (GR 13 YD 505)[1] |
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Marie-Joseph-Édouard Welvert, né le à Thionville, mort pour la France en Tunisie le , est un général de division français[2].
Il est grand-croix de la Légion d'honneur.
Biographie
Il est né en Lorraine. Sa famille s'installe à Paris, son père, Eugène Nicolas Welvert, y travaillant comme conservateur aux Archives nationales[3]. En 1905, il intègre l'École polytechnique. En 1907, il est muté au 25e régiment d'artillerie comme sous-officier. En 1908, il rejoint l'École de l'artillerie et, par la suite, le 12e régiment d'artillerie. En 1911, il sert dans le 68e régiment d'artillerie d'Afrique au Maroc.
Durant la Première Guerre mondiale, il rejoint le 26e régiment d'artillerie. Il est blessé à trois reprises. Il est promu capitaine le . En 1915, il rejoint le 25e régiment d'artillerie, il est blessé à Verdun le . Il reçoit la Légion d'honneur. Il est promu chef d'escadron le . En 1919, il est envoyé à Francfort et à Berlin.
En 1927, il est en Algérie française comme major. En 1933, il est à Nancy où il commande le 510e régiment de chars de combat. Il est promu lieutenant-colonel en 1934 et colonel le .
Il rejoint la VIe armée avec le grade de général de brigade le et enfin général de division le .
Du au , il commande la 3e division d'infanterie algérienne de Constantine durant la campagne de Tunisie avec les forces armées des États-Unis. Il s'empare de Tébessa, puis de Gafsa, Sbeitla et Faïd.
En , il passe sous commandement de la 12e corps d'armée US. En , sa division est encerclée à Dernaia.
Il décède dans sa voiture de service, victime d'une mine anti-char, le , vers Koudiat-el-Bohli[4], au nord d'Haffouz, au Djebel Ousselat.
Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur à titre posthume.
Son corps repose à la nécropole nationale de Sigolsheim.
Famille
Le lieutenant Michel Welvert, fils du général, est mort en service aux commandes de son P47[5] au-dessus de la commune de Neurey-lès-la-Demie le . Son corps repose à la nécropole nationale de Sigolsheim (Tombe K-3-67), à côté de celui de son père (Tombe K-3-68).
Mémoire
En France métropolitaine, quelques communes ont donné le nom de général Welvert à une voie communale, telles Le Chesnay ou Thionville.
En Algérie, le général Giraud baptisa Bordj-Welvert (Fort-Welvert) un poste-relais au carrefour de la Rocade Sud et de la route nationale Alger-Biskra à Aïn El Hadjel (RN 40 / RN 8].
Références
- ↑ « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- ↑ Site danois ; correctif à envisager sur le prénom Edmond, à corriger en Édouard.
- ↑ « Notice LH de Welvert père », base Léonore, ministère français de la Culture.
- ↑ Marcel Lerecouvreux, Résurrection de l'armée française, Nouvelles éditions latines, 1955, p. 332.
- ↑ France crashes 39-45.
Bibliographie
- François de Lannoy et Max Schiavon, Les généraux français de la Victoire 1942-1945, Paris, E-T-A-I, , 192 p. (ISBN 979-1028301484).
Voir aussi
Liens externes
- Notices d'autorité :
- BnF (données)
- Ressource relative à la vie publique :
- base Léonore
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