Yu Keng

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Yu Keng
Fonction
Ambassadeur de Chine en France
Dynastie Qing
-
Titre de noblesse
Lord (en)
Biographie
Décès
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ShanghaiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
裕庚Voir et modifier les données sur Wikidata
Prénom social
朗西Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
chinoiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
DiplomateVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Louisa Pierson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
John Yu Shuinling (en)
Charles Yu Hsingling (en)
Lizzie Yu Der Ling
Nellie Yu Roung LingVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Bannière
Han blanche (d)1Voir et modifier les données sur Wikidata

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Yu Keng (chinois : 裕庚 ; pinyin : Yù Gēng ; Wade : Yü Kêng), ou encore, en France, Yu-Keng, né au XIXe siècle et décédé le en à Shanghai est un officier han de la dynastie Qing, mandchoue, affilié à la Bannière han blanche. Il a également été ambassadeur de Chine en France, puis au Japon.

Biographie

Né au XIXe siècle, il est père de deux filles, Lizzie Yu Der Ling (connu plus tard sous le nom de Princesse Der Ling), Nellie Yu Roung Ling, danseuse et deux fils, Charles Yu Hsingling (en) et John Yu Shuinling (en).

En 1895, il part en mission diplomatique au Japon d'où il revient en 1898.

À partir de 1899, il part en France, où ses enfants le suivront, pour un poste d'ambassadeur.

On sait qu'il est l'invité, en tant que représentant de la Chine, du président de la République française, le , en l'honneur du corps diplomatique sous le nom de Yu-Keng[1].

Le a lieu la prise du fort de Takou à Tianjin, par les armées des empires britanniques, allemands, russes, et français, à l'embouchure du Peï-Ho en Chine, par les puissances européennes. Les légations d'Allemagne et d'Autriche sont près de la muraille de Pékin, décrite comme faisant 17 mètres de haut et 15 d'épaisseur. En raison de la situation tendue, Yu-keng dont la liaison avec Pékin est coupée télégraphe au Vice-roi du Yunnan (en) (alors Wei Guangtao), pour demander de protéger les civils français. Il organise avec son épouse un dîner diplomatique le vendredi [2].

En 1902, il participe en compagnie de son épouse et de ses deux filles et Liang Cheng (en), le ministre (ambassadeur) de Chine en Amérique, et du prince Tsaï-chên (en), envoyé en Europe pour le couronnement, à une réception au restaurant du Casino d'Enghien, où il assiste à une représentation de Mireille. Charles Hsingling, secrétaire particulier du prince a félicité les artistes dans un français « le plus correct »[3]. La même année, il rentre en Chine.

Sa fille Lizzie Yu Der Ling est restée célèbre pour avoir accompagné pendant deux ans l'impératrice douairière Cixi, et avoir écrit ses mémoires de cette période dans la cité interdite. Elle dédie un de ses ouvrages à son père[4].

Annexes

Notes et références

  1. « Dîner du 25 janvier 1900 en l'honneur du corps diplomatique »
  2. Jacques Roujon, « Les évènements de Chine », Le Petit Parisien, Paris,‎ (lire en ligne)
  3. Hippolyte de Villemessant, Benoït Jouvin, « À Travers Paris », Figaro : journal non politique, Paris, Figaro,‎ (lire en ligne)
  4. « Two Years in the Forbidden City », sur Gutenberg.org

Bibliographie

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Liens externes

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