Venons-en au fait, mon trésor

Venons-en au fait, mon trésor

Données clés
Titre original Zur Sache, Schätzchen
Réalisation May Spils
Scénario Werner Enke (de)
Acteurs principaux

Werner Enke (de)
Uschi Glas

Sociétés de production Peter Schamoni Film
Pays de production Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
Genre comédie
Durée 80 minutes
Sortie 1968

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

modifier

Venons-en au fait, mon trésor (titre original : Zur Sache, Schätzchen) est une comédie ouest-allemande réalisée par May Spils et sortie en 1968. Il met en vedette l'acteur Werner Enke (de) dans le rôle de Martin, un « gammler » que tout indiffère.

Ce film, dont la première a eu lieu le , a été l'un des succès commerciaux du Nouveau cinéma allemand. Il a influencé le langage courant, notamment avec des termes tels que « fummeln », « Dumpfbacke » ainsi que « tüllich », forme abrégée de « natürlich » dans le langage courant.

Venons-en au fait, mon trésor a été la plus grand succès dans les salles suisses au cours du second semestre 1968[1] et le film allemand le plus populaire en Allemagne en 1968 avec 6,5 millions d'entrées (2e de l'année toute nationalité confondue derrière Le Livre de la jungle)[2].

Synopsis

Martin vit dans le quartier de Schwabing à Munich, sans but et sans souci. Il gagne sa vie en écrivant des textes de chansons à succès pour son employeur, Block. Même un cambriolage auquel il assiste par hasard ne l'intéresse pas vraiment.

Ce n'est que son ami Henry qui le persuade de signaler le crime à la police. Au commissariat, il fait preuve d'un tel manque d'intérêt pour l'enquête qu'il en devient lui-même suspect. Il parvient toutefois à s'échapper grâce à la jolie Barbara, qu'il a rencontrée peu de temps auparavant ; elle distrait les policiers par un strip-tease.

Plus tard, Martin est arrêté, mais son comportement n'a pas changé. Sous les yeux du policier qui veut l'arrêter, il manipule un pistolet avec ennui, tout en affirmant qu'il n'est pas chargé. Le policier déstabilisé finit par tirer un coup de feu sur lui, mais même cela ne parvient pas à déstabiliser Martin. Il félicite le policier pour la chance qu'il a eue de ne l'avoir qu'effleuré.

Fiche technique

  • Titre original : Zur Sache, Schätzchen[3]
  • Titre français : Venons-en au fait, mon trésor[4]
  • Réalisation : May Spils
  • Scénario : Werner Enke (de)
  • Photographie : Klaus König
  • Montage : Ulrike Froehner
  • Musique : Kristian Schultze
  • Production : Peter Schamoni
  • Société de production : Peter Schamoni Film
  • Pays de production : Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
  • Langue originale : Allemand
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - mono - 35 mm
  • Genre : comédie
  • Durée : 80 minutes
  • Dates de sortie :

Distribution

  • Werner Enke (de) : Martin
  • Uschi Glas : Barbara
  • Henry van Lyck : Henry van Bosch
  • Helmut Brasch (de) : Viktor Block
  • Inge Marschall (de) : Anita
  • Rainer Basedow : Le chef de garde
  • Martin Lüttge (de) : Poète dans l'ascenseur
  • Joachim Schneider (de) : Sergent
  • Fritz Schuster : mendiant
  • Johannes Buzalski (de) : Voyeur
  • Horst Pasderski (de) : Producteur de films
  • Ursula Bode (de) : Mère au zoo
  • Edith Volkmann (de) : Concierge

Notes et références

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Zur Sache, Schätzchen » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « 'Zur Sache' Tops Swiss B.O. Race In Last Half of '68 », Variety,‎ , p. 41
  2. « Die erfolgreichste Filme in Deutschland 1968 », sur insidekino.com
  3. (de) « Zur Sache, Schätzchen », sur db.dokumentarfilmgeschichte.de
  4. « Venons-en au fait, mon tresor » (fiche film), sur Allociné

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMovie
    • Allociné
    • Filmportal
    • Filmweb.pl
    • IMDb
    • LUMIERE
    • OFDb
    • The Movie Database
  • icône décorative Portail du cinéma allemand
  • icône décorative Portail des années 1960