Suzanne Tremblay (femme politique canadienne)

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Pour la femme politique provinciale, voir Suzanne Tremblay (femme politique québécoise).

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Pour les personnes ayant le même patronyme, voir Tremblay.

Suzanne Tremblay
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Fonctions
Députée à la Chambre des communes du Canada
37e législature du Canada
Rimouski
-
Députée à la Chambre des communes du Canada
36e législature du Canada
Rimouski
-
Biographie
Naissance
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MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Nationalité
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Autres informations
Parti politique

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Suzanne Tremblay B.Pd., M.Ed., née le à Montréal et morte le à Rimouski[1], est une professeur et femme politique fédérale du Québec, députée de 1993 à 2004.

Biographie

Suzanne Tremblay a reçu la bourse Reine Elizabeth II (Queen Elizabeth II Scholarship) lors de ses études à l'université Tufts, près de Boston, où elle a obtenu une maîtrise en éducation préscolaire. Ensuite, elle a complété un certificat en études éducationnelles à l'université de Lyon et un certificat en soins pédiatriques à l'université de Londres.

Élue députée du Bloc québécois dans la circonscription de Rimouski—Témiscouata en 1993, elle fut réélue dans Rimouski—Mitis en 1997 et dans Rimouski-Neigette-et-la-Mitis en 2000. Occasionnellement, elle suscita la controverse, notamment lorsqu'elle a révélé le prénom véritable (John) du premier ministre québécois Jean Charest afin de le discréditer comme vrai Québec. Le chef bloquiste Gilles Duceppe a pris ses distances relativement à cette déclaration. Suzanne Tremblay ne s'est pas représentée en 2004.

Membre du Parti québécois au niveau provincial, elle crée la surprise le en soutenant Marie-Neige Besner, candidate de Québec solidaire dans Rimouski plutôt qu'Harold LeBel, le candidat péquiste investi. Elle entend ainsi dénoncer son parachutage et le mépris du PQ envers les militants de la circonscription[2]. Lors de l'élection fédérale du mois d'octobre 2015 elle a nouveau surpris les électeurs de la circonscription de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques en donnant publiquement son appui au candidat du Nouveau Parti démocratique, le député sortant Guy Caron, et non à la candidate du Bloc Québécois. Elle réitère cet appui lors des élections fédérales de 2019[3].

Distinctions

  • Médaille de l'Assemblée nationale, 2010[4]

Références

  1. Laurie Dufresne, « L'ancienne députée bloquiste Suzanne Tremblay s'éteint », sur Ici Radio-Canada, (consulté le )
  2. [1], sur lapresse.ca, 19 mars 2014
  3. « Est-du-Québec : le vieux fond nationaliste va-t-il jouer un rôle décisif le 21 octobre? », Radio-Canada, publié et consulté le 15 octobre 2019.
  4. « Récipiendaires de la Médaille de l'Assemblée nationale - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Parlement du Canada
  • « Suzanne Tremblay (femme politique canadienne) — Fiche de parlementaire », Parlement du Canada
Suzanne Tremblay (femme politique canadienne)
Précédée par Suivie par
Monique Vézina
Parti progressiste-conservateur du Canada
Députée de Rimouski—Témiscouata, Rimouski—Mitis et Rimouski-Neigette-et-La Mitis
1993-2004
Circonscription redistribuée parmi Rimouski—Témiscouata et Matane—Matapédia
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