Pierre Kinganga
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Naissance | Brazzaville |
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Décès | (à 33 ans) Brazzaville |
Nationalité | |
Activité |
Grade militaire | Lieutenant |
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Pierre Kinganga, surnommé Sirocco est un officier congolais, né le à Brazzaville et mort le à Brazzaville.
Kinganga est formé à l'École Général Leclerc des enfants de troupe, puis en 1961 à l'École de formation des officiers du régime transitoire des troupes de marine (EFORTDM) et en 1963, à l'école militaire d'application de Saint-Maixent en France, dont il sort avec le grade de sous-lieutenant. Il est nommé lieutenant par la suite. Il a suivi également une formation à l'école supérieure de commandement des troupes aéroportées de Riazan (Russie) de 1965 à 1966.
Classé officier de droite, il affiche sa sympathie pour l'ancien président Fulbert Youlou. Il est arrêté en 1968 par le régime de Massamba-Débat pour menées subversives. Il lui est notamment reproché pour son implication dans la tentative du mercenaire français Jacques Debré dit Debreton[1]. Il est libéré en , à la faveur de l'insurrection qui prélude la chute du président Massamba-Débat.
Il se brouille avec le nouveau régime et est contraint à l'exil en république démocratique du Congo dès 1969.
Le , il tente un putsch militaire contre le président Marien Ngouabi. Sa tentative échoue et il perd la vie au cours des affrontements[2].
Notes et références
- ↑ François-Ikkiya Onday-Akiéra. Evocation : le dernier baroud du lieutenant Pierre Kinganga alias Sirocco. Agence d'information d'Afrique centrale, 11 octobre 2019. Lire en ligne
- ↑ Wilfrid Sathou. 23 mars 1970 - Pierre Kinganga tente de renverser Marien Ngouabi. CongoPage, 28 février 2006. Lire en ligne
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