Pierre-Georges de Scey-Montbéliard

Pierre-Georges de Scey-Montbéliard
Fonctions
Préfet du Doubs
-
Député du Doubs
Préfet du Doubs
-
Biographie
Naissance
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BesançonVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
Rio de JaneiroVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, haut fonctionnaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Enfant
Joseph-Pierre de Scey-Montbéliard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/173/11)[1]
Service historique de la Défense (GR 8 YD 2135)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

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Pierre-Georges, comte de Scey-Montbéliard, né le à Besançon et mort le à Rio de Janeiro, est un militaire et homme politique français.

Biographie

Le comte Pierre-Georges de Scey-Montbéliard appartient à l'une des plus anciennes, des mieux alliées et des plus riches familles de la noblesse comtoise d'épée à la fin XVIIIe siècle. Il est le fils de Antoine-Alexandre, comte de Scey-Montbéliard, lieutenant-général des armées du roi, grand bailli d'épée de Dole, et de Marie-Thérèse Victoire de Grammont-Villersexel. Il épouse en 1794 en émigration Catherine-Gabrielle de Reinach-Heidwiller, cousine du prince de Schwarzenberg, généralissime des armées autrichiennes[3].

Il devient grand bailli d'épée de Dole, aide de camp du maréchal de Broglie, officier supérieur dans les gendarmes de la maison du roi et chevalier de l'ordre de Saint-Louis. Il émigre en 1791 et fait campagne à l'Armée des princes.

Rentré en France sous l'empire, il accepte les fonctions de conseiller général de la Haute-Saône, de maire de Buthiers et de président de canton.

Après Leipzig, en 1813, il noue des intrigues avec Louis XVIII, est arrêté le , et s'enfuit pendant qu'on le conduisait à Besançon.

La première Restauration le nomme préfet du Doubs le  ; révoqué aux Cent-jours, il passe la frontière le , et, au retour de Gand, sollicite la préfecture du Bas-Rhin : « D'ailleurs, il m'est indifférent, écrit-il dans sa requête, à quelle préfecture je sois nommé ; mais ce qui ne me le sera jamais, c'est d'être un seul instant sans servir le Roi. »

Il n'est replacé à la préfecture de Besançon qu'en  ; il était alors député du Doubs, ayant été élu, le au grand collège de ce département ; il siège dans la majorité de la Chambre introuvable, est réélu, après la dissolution, le , et prend place au côté droit.

À la tête d'une importante fortune, il fait pourtant banqueroute en 1818, en grande partie pour avoir soutenu son beau-frère Édouard Mouret de Montrond dans des tentatives pour éviter sa ruine à la suite de spéculations financières[3]. Pour échapper à ses créanciers, il s'installe au Brésil où il développe à Tijuca (Rio de Janeiro) une exploitation de café et participe à la création d'écoles d'enseignement mutuel.

Il meurt au Brésil en 1847.

Sources

Références

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_1087 » (consulté le )
  2. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  3. a et b Claude-Isabelle Brelot, Les grands notables du Ier Empire, tome 4, Paris, CNRS, 1979, p. 122-125

Sources

  • Ressources relatives à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Dossiers individuels de préfets
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