Philippe Braunschweig

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Philippe Braunschweig
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Biographie
Naissance
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La Chaux-de-FondsVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
VeveyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme d'affaires, philanthropeVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Elvire Braunschweig (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur‎
Officier de l'ordre national du MériteVoir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par

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Philippe Braunschweig, né le à La Chaux-de-Fonds et mort le à Vevey, est un industriel et mécène suisse.

Biographie

Tout comme son père Georges Braunschweig, Philippe obtient un diplôme de l'École polytechnique fédérale de Zurich en 1952. Il prend la succession de son père à la tête de l'entreprise horlogère Portescap et en devient président du groupe dès 1973[1],[2].

Parallèlement, à son activité professionnelle, Philippe Braunschweig, qui a épousé une danseuse russe, réussit à faire venir les ballets Béjart à Lausanne, s'engage en faveur de la danse classique en fondant, en 1973, le Prix de Lausanne et en favorisant l'installation à Lausanne de l'école-atelier Rudra en 1987[1],[3].

De 1975 à 1986, Philippe Braunschweig, est Président, à la suite de son père, du Club 44 à La Chaux-de-Fonds. Philippe devient également président et directeur général de Portescap après le décès de son père le 9 avril 1975[1].

En 1977, Philippe Braunschweig fait produire par Portescap de micromoteurs à courant continu Escap® destinés aux industries de l’électronique, des instruments et de l’informatique, ainsi que des micromoteurs pas-à-pas Escap® pour l’horlogerie à quartz. Mais ces innovations ne réussissent pas à freiner le déclin de l'entreprise[2],[3].

En 1987, grâce à ses relations et ses contacts avec Yvette Jaggi, Philippe devient la cheville ouvrière de l'installation à Lausanne du Ballet Béjart (BBL). En 1991, il préside l'Association faîtière suisse des professionnels de la danse et l'Organisation internationale pour la reconversion des danseurs professionnels en 1992[1],[3].

De plus, le directeur de Portescap est membre du conseil de l'UNESCO, Chevalier de la Légion d'honneur et officier de l'ordre du Mérite. Il meurt le 3 avril 2010 à Vevey (VD), emporté par la maladie à l’âge de 82 ans[3].

Voir aussi

Bibliographie

  • Philippe Braunschweig, Un double destin : de l'horlogerie à la danse, Lausanne, Éditions Favre, .
  • Jean-Pierre Pastori, « Braunschweig, Philippe » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  • Claire-Lise Droz, « De Portescap à Maurice Béjart », L'Impartial,‎ , p. 7 (lire en ligne [PDF])
  • « Portrait de Philippe Braunschweig - Prix de Lausanne », sur Prix de Lausanne, (consulté le ).
  • Franz Blankart, « Philippe Braunschweig et la passion de la danse », Le Temps,‎ (lire en ligne).

Fonds d'archives

  • Fonds : Braunschweig, Philippe et Elvire (1969-2011) [31 mètres linéaires]. Cote : 1013 et 1030. Lausanne : Fondation SAPA (présentation en ligne).

Notes et références

  1. a b c et d Jean-Philippe Pastori, « Braunschweig, Philippe » Accès libre [PDF], sur Dictionnaire historique de la Suisse (DHS),
  2. a et b Claire-Lise Droz, « De Portescap à Maurice Béjart », L'Impartial,‎ , p. 7 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  3. a b c et d Philippe Braunschweig, Un double destin : de l'horlogerie à la danse, Lausanne, Éd. Favre,

Liens externes

  • Ressources relatives au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Archives suisses des arts de la scène
    • Dictionnaire du théâtre en Suisse
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Documents diplomatiques suisses 1848-1975
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
    • Dictionnaire historique de la Suisse
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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