Martine Docourt
Martine Docourt | |
Portrait officiel, 2023. | |
Fonctions | |
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Conseillère nationale | |
En fonction depuis le | |
Législature | 52e |
Groupe politique | socialiste (S) |
Commission | CAJ |
Prédécesseur | Baptiste Hurni |
Députée au Grand Conseil du canton de Neuchâtel | |
En fonction depuis | |
Président | depuis mai 2023 |
Biographie | |
Date de naissance | (45 ans) |
Lieu de naissance | Delémont |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti socialiste |
Diplômée de | Université de Neuchâtel |
Profession | Géologue |
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Martine Docourt, née le à Delémont (originaire de Porrentruy), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste.
Elle est élue députée du canton de Neuchâtel au Conseil national en octobre 2023.
Biographie
Martine Docourt Ducommun naît Martine Docourt le à Delémont. Elle est originaire de Porrentruy[1]. Son père est chef d'une menuiserie à Delémont. Elle a une sœur aînée[2].
Elle étudie les sciences de la Terre à l'Université de Neuchâtel, où elle obtient un diplôme en géologie, complété par une formation à l'École polytechnique fédérale de Lausanne[2].
Elle travaille à divers postes dans le domaine de la pollution des sols, tant pour des entreprises que pour l'administration publique[2], notamment pour l'Office fédéral de l'environnement[3], où elle participe à la mise en œuvre de la loi sur le CO2, puis pour le canton de Berne[4]. En 2020, elle est engagée par le syndicat Unia comme responsable nationale des activités politiques[2],[5].
Elle est mariée à un Chaux-de-Fonnier et mère de deux enfants[4].
Parcours politique
Elle adhère au Parti socialiste en 2007[2], à la suite de la victoire de l'UDC aux élections fédérales[4].
D'abord conseillère générale (législatif) à Neuchâtel[4], elle est élue au Grand Conseil du canton de Neuchâtel en 2009[6] (comme suppléante les six premiers mois[2]). Elle préside son groupe lors de sa deuxième législature[2] et préside l'hémicycle à partir de [7].
Elle est coprésidente des Femmes socialistes suisses de 2017[8] à [9].
Elle est candidate au Conseil des États en octobre 2015 aux côtés de Didier Berberat[2] et au Conseil national en 2019, mais n'est pas élue[2].
Elle accède au Conseil national en octobre 2023 grâce à l'élection de Baptiste Hurni au Conseil des États[7]. Elle rejoint la Commission des affaires juridiques (CAJ)[10].
Notes et références
- ↑ « Élection du Conseil national 2011 - Canton de Neuchâtel - Liste 33A : Parti socialiste neuchâtelois, liste Femmes », sur Chancellerie fédérale suisse, (consulté le )
- ↑ a b c d e f g h et i Nicolas Willemin, « Une féministe à la présidence du Grand Conseil neuchâtelois » , Arcinfo, (consulté le )
- ↑ Yan Pauchard, « Une guerre des Roses en fief neuchâtelois », Le Temps, , p. 6 (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
- ↑ a b c et d Daniel Droz, « Martine Docourt : « Faire entendre le point de vue scientifique » » , Arcinfo, (consulté le ), p. 9
- ↑ Pascal Hofer, « Martine Docourt : « Il y a des liens évidents entre ma fonction au sein d’Unia et celle de parlementaire » » , Arcinfo, (consulté le )
- ↑ Alexandre Steiner, « Les portraits des dix-sept nouveaux élus romands », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- ↑ a et b jhi, « Martine Docourt reste présidente du Grand Conseil », sur RTN (radio), (consulté le )
- ↑ Robert Habel, « Je veux défendre le pouvoir d'achat », Le Temps, , p. 17
- ↑ sma, « Martine Docourt poursuit son combat à Berne », sur RTN (radio), (consulté le )
- ↑ « Biographie de Martine Docourt », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Martine Docourt, sur Wikimedia Commons
- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :
- Lobbywatch
- Parlement suisse
- Profil Smartvote : 2023
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