Lucie Guérin
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Lucie Guérin | |
Fonctions | |
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Députée française | |
– (5 ans, 8 mois et 20 jours) | |
Élection | 21 octobre 1945 |
Réélection | 2 juin 1946 10 novembre 1946 17 juin 1951 |
Circonscription | 1re de la Seine-Inférieure |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante Ire et IIe (Quatrième République) |
Groupe politique | COM |
Conseillère générale de la Seine-Maritime | |
– (3 ans, 5 mois et 25 jours) | |
Élection | 30 septembre 1945 |
Circonscription | Canton de Rouen-4 |
Prédécesseur | Gaston Le Batteux |
Successeur | Marcel Halbout |
Conseillère municipale de la ville de Rouen | |
– (6 ans) | |
Maire | Jacques Chastellain Bernard Tissot |
Biographie | |
Nom de naissance | Lucie Augustine Couillebault |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Le Havre (Seine-Inférieure) |
Date de décès | (à 72 ans) |
Lieu de décès | Fleury-Mérogis (Essonne) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF |
Profession | Institutrice |
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Lucie Guérin, née Lucie Augustine Couillebault le à Graville-Sainte-Honorine au Havre (Seine-Inférieure) et décédée le à Fleury-Mérogis (Essonne)[1], est une femme politique française, membre du Parti communiste français. Elle est députée constituante de la Seine-Inférieure entre 1945 et 1946 puis députée du même département jusqu'en 1951, sous la première législature de la IVe République.
Biographie
Politique et Résistance
Lucie Couillebault est institutrice. Elle se marie à Roger Guérin, un ami d’enfance, lui aussi instituteur[2], le dans sa ville d’enfance. Ils auront deux enfants.
Elle s’engage politiquement en adhérant au Parti communiste français. Elle est aussi responsable départementale du Secours populaire français[2].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est partie prenante de la Résistance, notamment au sein des FTP.
Le 1er décembre 1941, elle est arrêtée par les autorités allemandes, condamnée à huit ans de travaux forcés et incarcérée à Rennes[2] jusqu’au , puis déportée au camp de Ravensbrück par le convoi I.212, d'où elle est libérée le [3].
Elle y apprend la mort de sa fille Claudine en 1944 par une autre déportée transférée d'Auschwitz à Ravensbrück[2] : née le , Claudine s'est engagée dans la Résistance en en Seine inférieure puis à Paris (transport de journaux et liaisons entre différents membres de la Résistance)[2]. Elle a été arrêtée le au lycée Victor-Duruy à Paris où elle était interne[2]. Elle a été déportée à Auschwitz en janvier 1943 où elle est morte du typhus le [2].
Sous la Quatrième République, outre l'exercice de ses mandats politiques faisant d'elle une des premières femmes députées en France, Lucie Guérin est une des dirigeantes de l'Union des femmes françaises (UFF).
Dans les années 1950, elle demeure 46 boulevard des Belges à Rouen.
Carrière politique
Assemblées constituantes
Elle compte parmi les premières femmes députées de l'histoire française. Elle est élue dans la Seine-Inférieure
- : députée à la 1re Assemblée constituante
- : députée à la 2e Assemblée constituante
Quatrième République
- 1re législature (1946-1951)
Mandats locaux
- 1945-1949
- 1953-1959
- Conseillère municipale de Rouen
Notes et références
- ↑ Archives départementales de la Seine-Maritime, commune de Granville-Sainte-Honorine, année 1900, acte de naissance no 247, avec mention marginale de décès
- ↑ a b c d e f et g Charlotte Delbo, Le Convoi du 24 janvier, Éditions de Minuit, 1965 (réédité en 2002), 304 p. (ISBN 978-2-7073-1638-7 et 2-7073-1638-5), p. 134-135.
- ↑ (fr) Fiche de Lucie Guérin sur le site de l'Assemblée nationale.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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