Les Annales politiques et littéraires

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Annales politiques et littéraires
Image illustrative de l’article Les Annales politiques et littéraires
Une du premier numéro.

Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité hebdomadaire puis bimensuelle
Genre politique, littérature
Fondateur Jules Brisson
Date de fondation 1883
Ville d’édition Paris

ISSN 1149-4034
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Les Annales politiques et littéraires est une revue française créée en 1883 par Jules Brisson et disparue en 1971.

Histoire de la revue

Fondée le par Jules Brisson (1828-1902) et son fils, Adolphe (1860-1925), Les Annales politiques et littéraires est, comme indiqué sur le premier numéro, une « revue populaire paraissant le dimanche ». Le premier numéro est livré le et est vendu 15 centimes pour 6 pages. La rédaction comprend aussi Yvonne Sarcey (1869-1950), qui est la fille du fameux critique Francisque Sarcey et qui épousa Adolphe. Elle fonde en 1907, l'université des Annales, qui organise des conférences.

La revue est constituée de textes signés de noms prestigieux du milieu littéraire (Félicien Champsaur, Jules Janin — des « pages oubliées » —, Leconte de Lisle ou Alphonse Daudet dans le premier numéro). Elle publie des œuvres littéraires, mais aussi des chroniques politiques, historiques et artistiques. Les Annales politiques et littéraires connaît rapidement un franc succès, notamment auprès de la bourgeoisie de province.

En 1917, la revue tirait à près de deux cent mille exemplaires[1].

En 1919, Pierre Brisson, fils d'Yvonne et d'Adolphe, entre à la revue, dont il prend la direction en 1925 avant de rejoindre celle du Figaro en 1934.

À partir de 1927, la revue devient bimensuelle. De 1934 à 1940, la revue est dirigée par Gérard Bauër. Elle s'interrompt en 1940.

Madeleine Brisson la relance en 1945, de même que le cycle des conférences de l'université.

À partir de 1950, la revue devint mensuelle et est combinée avec Conférencia, le journal de l'Université des Annales, sous la direction de Francis Ambrière. Les deux titres apparaissent alors sur la couverture jusqu'en 1953; le titre devint définitivement Les Annales : revue mensuelle des lettres françaises pour s'interrompre en 1971. Elles sont reprises en 1972 dans les colonnes du Figaro, sous le titre de « Les Conférences du Figaro »[1].

Vers la fin du XIXe siècle, Les Annales reproduisent des illustrations artistiques et ouvrent leurs colonnes à de véritables critiques d'art. En 1912, elle prend part en une à un débat sur les tenants du futurisme. Durant la Première Guerre mondiale, elle fait appel à de nombreux peintres comme Hansi, Lucien Jonas, Paul Thiriat mais aussi à des photographies. Dans les années 1920, ce sont des bois originaux qui sont reproduits en une, avec par exemple des créations de Jean Lébédeff ou André Villeboeuf.

Quelques couvertures et sommaires

  • Une du 27 août 1911.
    Une du .
  • Une du 23 août 1914 : la revue continue durant la guerre.
    Une du  : la revue continue durant la guerre.
  • Sommaire du 1er octobre 1927.
    Sommaire du .
  • Une du 15 mars 1929 : bois de Geneviève Rozet.
    Une du  : bois de Geneviève Rozet.
  • Une du 25 juillet 1937.
    Une du .

Notes et références

  1. a et b Fonds Imec, op. cit.

Liens externes

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  • Les Annales sur imec-archives.com
  • Numéros des Annales politiques et littéraires de 1883 à 1928 dans Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.
  • Les Annales politiques et littéraires - livre d'or de 1893
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