Léopold K. Fakambi

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Léopold K. Fakambi
Biographie
Naissance
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LoméVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
Nationalité
Formation
Lycée Béhanzin (-)
Lycée Janson-de-Sailly (-)
Institut national agronomique (à partir de )
Université Sorbonne-Nouvelle (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Ingénieur, nutritionniste, agronome, enseignant-chercheurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
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Maître

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Léopold K. Fakambi, né le à Lomé (Togo) et mort le , est un ingénieur agronome, nutritionniste, universitaire, enseignant-chercheur et inventeur béninois.

Biographie

Marié et père de trois enfants, Léopold Kocou Fakambi est né à Lomé au Togo le .

Ancien élève du lycée Béhanzin de Porto Novo au Bénin de 1955 à 1962, il suit des études en classes préparatoires scientifiques à Besançon puis à Paris au lycée Janson-de-Sailly (1962-1964). Il entre à l'Institut national agronomique de Paris en 1964 et poursuit sa formation auprès de Marcel Mazoyer et René Dumont notamment, dont il partage l’engagement pour le développement durable et écologique des pays du Sud.

[réf. nécessaire]

Il soutient en 1970 sa thèse de doctorat en nutrition à l'université de la Sorbonne à Paris.

Il est créateur et maître artisan d'ateliers Terre, Bois, Fer, Pigment, Sel.[réf. nécessaire]

Carrière

D’abord assistant de physiologie végétale à l'université nationale du Bénin (actuelle université d'Abomey-Calavi, UAC), il devient professeur d'université et doyen de la Faculté des sciences agronomiques (FSA) de l'UAC, mandaté par le premier recteur de l'université nationale du Bénin, le botaniste Édouard Adjanohoun[1]. Il est directeur de cette faculté entre 1980 et 1991[2].

Durant de longues années, il est membre du conseil d'administration de l'Institut international d'agriculture tropicale (IITA) à Ibadan au Nigéria. De cette collaboration suivie, naît, sous son égide, la station régionale de recherche agricole IITA-Bénin à Abomey-Calavi. Il a aussi participé à la création de l’Institut national de la recherche agronomique du Bénin (INRAB), dont il a été directeur de 1983 à 1986. Il fut pendant plusieurs années professeur invité à l’université Senghor d'Alexandrie en Égypte. Il a co-créé la Formation internationale en nutrition et sciences alimentaires (FINSA), dont il a été le premier directeur de 1992 à 2000, au sein de la FSA. Il est également membre fondateur du Conseil national de l'alimentation et de la nutrition (CAN) du Bénin.

Il conduit de nombreuses consultations et missions pour le compte d'organisations internationales, comme le Programme alimentaire mondial, la Banque mondiale ou encore le Centre international de recherche sur les femmes.

[réf. nécessaire]

Il a été directeur de cabinet au ministère de l'Éducation dirigé par Karim Dramane[3] et au ministère de la Culture.

Engagement dans les organisations de la société civile

Il s’investit dans de nombreuses organisations de la société civile, notamment :

  • Fondateur et coordonnateur du Groupement d’Expert en Projet d’Éducation et de Développement (GEPED) et du Centre d’Étude et de Promotion des Initiatives Éducatives à la Base (CEPIEB).
  • Membre de l’Association nationale des inventeurs du Bénin (AniB).
  • Vice-président de la Communauté des réalisateurs et acteurs des matériaux locaux de construction du Bénin (CRA-MLC Bénin).
  • Promotion de l’autoconstruction en terre crue au niveau communautaire pour un habitat amélioré dans les zones rurales : projet Bateco.
  • Promotion des alternatives technologiques, économiques et écologiques permettant de satisfaire les besoins fondamentaux des communautés (se loger en particulier) sans compromettre la conservation et la préservation de la biodiversité dans les zones lagunaires (SOS Mangrove)
  • ADO Association de développement de Ouidah.
  • Membre fondateur et premier président du Rotary Club de Ouidah. Sur financement du Rotary Club International, il fait notamment la promotion de la production et de la consommation de poudre de feuille de moringa par les groupes vulnérables exposés à la malnutrition.
  • M ise en place à Hozin (Département de l’Ouémé au Bénin) d’une unité expérimentale de production de gari enrichi au soja et à l’huile rouge (avec le soutien de l’Institut international d'agriculture tropicale-Ibadan).

Décès

Bâtiment de l'université d'Abomey-Calavi nommé en hommage à Léopold Fakambi.

Léopold K. Fakambi est mort le [3] du coronavirus[4]. Il repose au cimetière familial Fakambi, à Ouidah.

Distinctions

Publications

  • Interaction du calcium et des lipides alimentaires : Mise en évidence de l'excrétion fécale de savons de calcium chez le rat (thèse/mémoire), Paris, Université Pierre et Marie Curie, .
  • (en) Factors affecting the nutritional status of mothers : the food and nutrition program of the Ouando Horticulture and Nutrition Center in the People's Republic of Benin, Washington, D.C., International Center for Research on Women, .
  • Margaret B Parlato, Serigne Mbaye Diène, Edwin Kimbo et Léopold Fakambi, Évaluation de la nutrition pour USAID-Bénin : 3-14 mars 1997, Arlington, Agency for international development, USAID, BASICS, .
  • Alimentation et épanouissement physique et intellectuel de l’enfant (présentation en ligne).

Notes et références

  1. Marchés coloniaux du monde, vol. 31, (lire en ligne), p. 663.
  2. « Carnet noir : Leopold K. Fakambi, 1er doyen de la FSA, vient de nous quitter », sur les4verites.bj, .
  3. a et b Akpédjé Ayosso, « Le doyen de la FSA Léopold Fakambi n'est plus », 24h au Bénin,‎ (lire en ligne)
  4. https://loeilrepublicain.com/2021/08/26/carnet-noir-tomety-rend-hommage-au-professeur-leopold-fakambi-decede-du-covid-19/
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