Jean Chalvidan

Cet article est une ébauche concernant la Résistance française.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Jean Chalvidan
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
NîmesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 31 ans)
Vélizy-VillacoublayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Militaire, gendarme, résistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
CapitaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur‎
Croix de guerre 1939-1945Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

René Jean Chalvidan (Nîmes, Vélizy-Villacoublay), est un militaire, officier de gendarmerie et résistant français.

Biographie

Né à Nîmes dans le Gard, il est le fils de Camille Auguste Chalvidan et de Pauline Rosine Astier.

Bachelier à 17 ans, Jean Chalvidan est admis au lycée Louis-le-Grand de Paris. À 19 ans, il est admissible à Polytechnique et à Saint-Cyr après une année de math' sup' au lycée Alphonse-Daudet de Nîmes. Jean Chalvidan intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1931 (promotion du Tafilalet). En 1933, il en sort et intègre le 38e régiment d'infanterie (RI) en qualité de sous-lieutenant. Le , il choisit de servir dans la gendarmerie et est affecté à la garde républicaine mobile à Caussade.

Seconde guerre mondiale

Le , il est muté, à sa demande, au 28e bataillon d'infanterie légère d'Afrique (BILA)[1]. Il obtient deux citations à l'ordre de l'armée.

Le , Chalvidan est fait prisonnier à Besançon. Par trois fois, il tente de s'évader, sans succès. Le , il est libéré au titre de la gendarmerie. Après plusieurs affectations qui le conduisent de l'Yonne en Gascogne, il prend en charge le peloton spécial des Saint-Cyriens au fort de Montrouge.

Le , il est affecté au commandement de la section de gendarmerie de Paris-Exelmans. Durant la libération de Paris, le (à 31 ans), au cours d'une opération de transport d'armes et de munitions au profit des insurgés de la Préfecture de Police, après avoir forcé trois barrages, il est arrêté et exécuté par les allemands à Vélizy-Villacoublay.

Il est reconnu « mort pour la France »[2].

Décorations

Postérité

Plaque Jean Chalvidan, 51 boulevard Exelmans, Paris 16e.

La caserne de gendarmerie de Paris-Exelmans[3] est baptisée en l'honneur du capitaine Chalvidan.

Il est le parrain de la 49e promotion (1947) de l'école des officiers de gendarmerie de Melun.

Une rue de Le Plessis-Robinson, commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, porte également le nom de Rue du Capitaine Chalvidan en son honneur.

Notes et références

  1. Bataillon de réserve du 1er BILA formé entre septembre et octobre 1939.
  2. « René Jean Chalvidan », base Mémoire des hommes, ministère français de la Défense.
  3. 51, boulevard Exelmans, Paris 16e, 48° 50′ 31″ N, 2° 15′ 42″ E.

Voir aussi

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie

  • Hubert Demory, La mémoire du XVIe arrondissement : inventaire des plaques commémoratives, Paris, L'Harmattan, , 226 p. (ISBN 978-2-296-12556-8, BNF 42232988, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Liens externes

  • « René Jean Chalvidan », base MémorialGenWeb, association des contributeurs et administrateurs de MémorialGenWeb.
  • Pierre Accoce, Les gendarmes dans la Résistance, 2001.
  • icône décorative Portail de Nîmes
  • icône décorative Portail de la Résistance française