Jean Auguste Philibert Alexandre Lacordaire
Pour les articles homonymes, voir Lacordaire.
Ne doit pas être confondu avec Henri Lacordaire.
Député français Haute-Saône | |
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- | |
Ingénieur des ponts et chaussées | |
à partir de |
Naissance | Haute-Marne |
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Décès | (à 71 ans) 9e arrondissement de Paris |
Nationalité | française |
Formation | École polytechnique (- École des Ponts ParisTech (- |
Activités | |
Parentèle | Henri Lacordaire (cousin germain) |
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Jean Auguste Philibert Alexandre Lacordaire, dit Philippe Lacordaire, est un ingénieur et homme politique français orléaniste, né le à Bussières (Haute-Marne) et décédé le à Paris.
Biographie
Élève de l'école Polytechnique, puis de l'école des Ponts-et-Chaussées dont il sort ingénieur en 1812, il est nommé à Gray. Son comportement pendant les Cent-Jours lui vaut d’être muté à La Réole avant de revenir à Gray en 1817 et d'être affecté à Saint-Étienne en 1822[1].
C'est le percement du souterrain de Pouilly-en-Auxois, et de ses puits d'aération, qui lui permet de découvrir des couches d'un calcaire pouvant produire un excellent ciment à prise rapide :
le « ciment romain de Pouilly-en-Auxois, fabrication Lacordaire ». Ce type de ciment a beaucoup été utilisé en travaux hydrauliques pour les ports de Boulogne, Calais, St Nazaire. L'exploitation du filon à Créancey s'est arrêtée vers 1880[2].
Entre 1824 et 1834, Il est affecté au canal de Bourgogne. Il fait la conception des barrages-réservoirs de Chazilly, Tillot et Grosbois[3] pour l'alimentation en eau du canal de Bourgogne[1].
Il dirige le percement du souterrain de Pouilly-en-Auxois, sur point de partage du canal de Bourgogne entre 1826 et 1832[1].
En 1835, il est nommé ingénieur en chef des Ponts et Chaussées du département de la Haute-Saône. Il étudie la jonction de la Saône, de l'Aube, de la Marne et de la Meuse[1].
Il débute la construction du tunnel-canal de Saint-Albin en 1837 et réalise celui de Savoyeux de 1838 à 1843.
Il est président de la société d'agriculture, lettres, sciences et arts de la Haute-Saône, de 1839 à 1840[4].
Entre 1840 et 1847, Il étudie le projet du canal de l'Est[1].
En poste à Vesoul, il est député de la Haute-Saône de 1839 à 1842, siégeant dans la majorité qui soutient la monarchie de Juillet.
En 1842, après avoir été dénoncé pour ses liens avec des fournisseurs de chaux et de ciment, il est affecté à Dijon. Il est nommé inspecteur divisionnaire des Ponts et Chaussées en 1847 et mis en retraite d'office l'année suivante[1].
Sources
- « Jean Auguste Philibert Alexandre Lacordaire », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
- ↑ a b c d e et f « Jean Lacordaire (1790) », sur Structurae (consulté le )
- ↑ « Informations générales », sur www.mairie-creancey.fr (consulté le )
- ↑ Où il utilise le ciment romain qu'il a mis au point.
- ↑ Bulletin de la société d'agriculture, lettres, sciences et arts de la Haute-Saône, Vesoul, A. Suchaux, , 182 p. (lire en ligne)
Liens externes
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