Jean-Louis Boussingault

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Boussingault.

Jean-Louis Boussingault
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Division 6 du cimetière du Père-Lachaise (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Graveur, lithographe, peintre, dessinateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Parentèle
Jean-Baptiste Boussingault (grand-père paternel)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jean-Louis Boussingault (1883-1943) est un artiste peintre, graveur et illustrateur français. Il a pratiqué la pointe sèche, l'eau-forte et la lithographie.

Biographie

« La Robe blanche », pour Paul Poiret (Gazette du bon ton, juillet 1914).

Né le dans le 6e arrondissement de Paris[1], Jean-Louis Boussingault, qui appartient à la famille du chimiste Jean-Baptiste Boussingault dont il est le petit-fils, fréquente dans les années 1900 les peintres André Dunoyer de Segonzac, Luc-Albert Moreau, Valdo Barbey et André Villeboeuf : ils sont tous élèves à l'académie Julian puis à l'académie de la Palette où il a comme enseignants Charles Guérin, Georges Desvallières, et Pierre Laprade. Au cours de l'été 1908, cette bande d'amis part en villégiature à Saint-Tropez et peint ensemble. Durant un temps, Dunoyer et Boussingault partagent un même atelier à Paris.

Il expose pour la première fois en 1909 au Salon des indépendants. En mai 1910, il inaugure avec André Dunoyer de Segonzac et Luc-Albert Moreau, par une exposition de dessins, la nouvelle galerie Barbazanges[2].

En 1914, Bernard Boutet de Monvel fait son portrait, et en juin, il collabore à la Gazette du Bon Ton, représentant une robe de Paul Poiret : ce dernier lui commande un important ensemble décoratif pour ses boutiques. Il l'appelle le « nouveau Constantin Guys ». Il collabore aussi à l'hebdomadaire illustré fondé par Paul Iribe, Le Témoin.

En 1919, il rejoint la Compagnie des arts français fondée par Louis Süe et André Mare, où il retrouve Dunoyer et Moreau : ils appartiennent au courant figuratif de l'art décoratif et travaille en fonction de commandes[3].

En septembre-, il expose à la galerie van Deene d'Amsterdam en compagnie de onze autres peintres.

Sa mort le au sein de la Clinique Oudinot dans le 7e arrondissement[4], en pleine guerre, ne passe pas inaperçue puisqu'une exposition hommage se tient du au au musée des Arts décoratifs. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (6e division)[5].

Conservation

Lithographie illustrant D'après Paris de Léon-Paul Fargue (1931).
  • L'Église Notre-Dame du Chêne à Liefravenberg, dessin et aquarelle, 1905, cabinet des estampes et des dessins de Strasbourg.
  • Femme se peignant, huile sur toile, 72 × 59 cm, musée des beaux-arts de Troyes.
  • La Plante verte, huile sur toile, 80 × 65 cm, musée des beaux-arts de Troyes.
  • Le Homard, huile sur toile, 24 × 41 cm, musée d'art moderne de Troyes.
  • Trompette au chien, huile sur panneau, 31 × 21 cm, musée de L'Abbaye, Saint-Claude (Jura)[6].
  • Portrait de jeune fille (la petite Rachel), huile sur toile, 73 × 60 cm, circa 1930, musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg.

Livres et albums illustrés

  • Maurice de Noisay, Tableau des courses ou Essai sur les courses de chevaux en France, illustré de 11 lithographies en couleurs, Paris, Nouvelle revue française, 1921.
  • Jean-Léopold Duplan, Tableau de la vénerie, illustré de 14 lithographies en noir ou en couleurs, Paris, Nouvelle revue française, 1923.
  • Léon-Paul Fargue, D'après Paris, avec des lithographies, Paris, Les amis de l'amour de l'art, [1931].
  • Georges Courteline, Contes et nouvelles, avec André Dignimont, 2 vol., Paris, Librairie de France, 1930-1931.
  • Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris, illustré de pointes sèches, Paris, Éditions Jeanne Walter, 1932.
  • Valéry Larbaud, Amants, heureux amants, avec huit gravures sur cuivre, Paris, Les Exemplaires, 1932.
  • Jean-Louis Boussingault, Champs-Élysées, avec 14 planches, Paris, Aux dépens des cinq-vingt, 1935.
  • Jean-Louis Boussingault, Visages, avec 14 planches en manière noire, Paris, Aux dépens des cinq-vingt, 1935.

Notes et références

  1. Archives de Paris 6e, acte de naissance no 719, année 1883 (page 5/16)
  2. Jean-Louis Boussingault, le « magicien du blanc et du noir », exposition virtuelle, INHA, mars 2019.
  3. « Art déco », in Dictionnaire de la peinture, sous la dir. de Michel Laclotte et Jean-Pierre Cuzin, Paris, Larousse, 2003, page 33.
  4. Archives de Paris 7e, acte de décès no 833, année 1943 (page 25/31)
  5. Registre journalier d'inhumation de Paris Père Lachaise (page 26/31)
  6. Voir l'œuvre, sur le site officiel du musée de L'Abbaye, en ligne.

Annexes

Bibliographie

  • Boussingault par ses amis, par André Dunoyer de Segonzac, Luc-Albert Moreau, Valdo Barbey, André Villeboeuf, Paris, Éd. du Vieux Colombier, 1944.
  • Jacques de Laprade, Boussingault (1883-1943), catalogue d'exposition, Musée des Arts Décoratifs, Paris, 1944.
  • (en) « Boussingault, Jean-Louis (1883 - 1943), Painter, engraver, draughtsman, lithographer », notice du Dictionnaire Bénézit, lire en ligne (ISBN 9780199899913).
  • Michel Charzat, « Jean-Louis Boussingault, le peintre de l'amour de la vie », dans La Jeune peinture française, Hazan, Paris, 2010, pp. 110-115.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Jean-Louis Boussingault, sur Wikimedia Commons

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AGORHA
    • Bénézit
    • British Museum
    • Delarge
    • Grove Art Online
    • MNBAQ
    • Museum of Modern Art
    • RKDartists
    • Union List of Artist Names
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • Belgique
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de la peinture
  • icône décorative Portail de la gravure et de l'estampe
  • icône décorative Portail de l’entre-deux-guerres
  • icône décorative Portail de l’Art déco