Gustave Bertinot
Naissance | Louviers |
---|---|
Décès | (à 65 ans) Paris |
Sépulture | |
Nom de naissance | Gustave Nicolas Bertinot |
Nationalité | française |
Domiciles | Louviers, Paris, Rome |
Formation | École nationale supérieure des beaux-arts |
Activité | Graveur |
Enfant | Émile Bertinot (d) |
A travaillé pour | École nationale supérieure des beaux-arts |
---|---|
Membre de | Académie des beaux-arts (- Société française de gravure |
Distinctions |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Gustave Nicolas Bertinot, né le à Louviers et mort le [1] à Paris, est un graveur français.
Biographie
Fils d'Augustin Victor Bertinot, fabricant de draps, et de Françoise Aurore Lelièvre, il épouse Élise Mélanie Léonie Soyez, petite-fille du baron Soyez, dont un fils, Émile Bertinot (1864-1936), juriste maire de Meudon[2].
Après des études classiques, Bertinot décide de devenir graveur : d'abord auprès de Hippolyte Pauquet, puis d'Alexis-François Girard dans l'atelier duquel il se lie à Jules Gabriel Levasseur, et enfin, il se perfectionne auprès du peintre Michel Martin Drolling et d'Achille-Louis Martinet, afin de tenter le concours des beaux-arts en 1848[2]. À l'École des Beaux-Arts, il se lie avec William Bouguereau[3]. En même temps que ce dernier, il obtient le grand prix de Rome en gravure en 1850. Ils sont ensemble à la villa Médicis, à Rome.
À son retour, il travaille à Paris, s'installant rue de la Pompe[2]. Il s'illustre dans la gravure de reproduction de chefs-d'œuvre de maîtres anciens, mais aussi de quelques-uns de ses contemporains comme Paul Baudry et William Bouguereau. En 1867, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[4].
Il est nommé en 1875 professeur de gravure à l'École supérieure des beaux-arts. Il a, entre autres, comme élève William Barbotin.
Il pratique principalement la taille-douce.
Il est élu en 1878 membre de l'Académie des beaux-arts, siégeant au fauteuil no 4, à la place d'Achille-Louis Martinet dont il prononce l'éloge.
Il déménage au 78 rue Saint-Sulpice ; c'est là qu'il meurt le . Il est enterré au cimetière du Montparnasse (division 1) ; Oscar Roty prononça son éloge[2].
Le musée de Louviers lui consacre une exposition en 2022.
Distinctions
- Chevalier de la Légion d'honneur (1867).
Œuvre
- 1852 : Clément IX, d'après Vélasquez
- 1852 : Faune, d'après Gumery
- 1854 : Portrait de son père, Augustin-Victor Bertinot
- 1855 : La Vierge au Rosaire, d'après Sassoferrato
- 1857 : L'Amour fraternelle d'après William Bouguereau
- 1858 : Hérodiade, d'après Luini
- 1859 : Portrait de Pépita Gassier, d'après Saintin
- 1860 : L'Italienne et son Enfant, d'après Jalabert
- 1861 : La Femme au bouquet, d'après Toulmouche
- 1862 : Portrait de Van Dyck, d'après lui-même (Van Dyck)
- 1863 : La Vierge aux Donateurs, d'après Van Dyck
- 1866 : Peinture de la Chapelle des Catéchismes de Saint-Eustache, d'après Signol
- 1866 : Portrait de Jules Favre, d'après Ch. Lefebvre
- 1867 : Marguerite aux bijoux, d'après Merle
- 1868 : Portrait d'Amussat, d'après Naigeon
- 1869 : Le Christ succombant sous la Croix, d'après Lesueur
- 1869 : Figurines du Diplôme de la Ville de Paris pour l'enseignement du dessin, d'après Signol
- 1869 : Portrait de Brascassat, membre de l'Institut
- 1869 : Pénélope, d'après Marchal
- 1870 : La Danse, d'après W. Bouguereau
- 1873 : Portrait de Mgr Darboy, archevêque de Paris, d'après Lehmann
- 1874 : La Belle Jardinière, d'après Raphaël
- 1874 : Portrait de M. l'abbé Labbé
- 1875 : Portrait de M. l'abbé Alliaume
- 1875 : Portrait de M. Maniel, ingénieur, d'après un dessin de Rousseaux
- 1879 : La Sainte Vierge, l'Enfant-Jésus et Saint Jean-Baptiste, d'après W. Bouguereau
- 1879 : Portrait de la Marquise de Queux de Saint-Hilaire, d'après Couder
- 1881 : Le Christ en Croix, d'après Philippe de Champaigne
Notes et références
- ↑ Selon les données mentionnées dans l'acte de décès, état civil de Paris 6e (Archives de Paris).
- ↑ a b c et d Rose Chochod, « Gustave Bertinot », dans Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy, Paris, Société historique d'Auteuil et de Passy, 1904, pp. 206-208 — [1] sur Gallica.
- ↑ Henri Delaborde, William Bouguereau, Funérailles de M. Bertinot, membre de l'Académie, le samedi 21 avril 1888, Paris, Académie des Beaux-Arts, , 7 p. (lire en ligne sur Gallica).
- ↑ « Cote LH/215/19 », base Léonore, ministère français de la Culture.
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Gustave Bertinot, sur Wikimedia Commons
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Artists of the World Online
- Bénézit
- British Museum
- Musée d'Orsay
- Ressource relative à la vie publique :
- base Léonore
- Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- Espagne
- Tchéquie
- Portail de la gravure et de l'estampe
- Portail de la France