Francis de Plunkett
Directeur de théâtre (d) | |
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Directeur de théâtre (d) | |
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Naissance | Ville de Bruxelles |
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Décès | |
Nationalité | belge |
Domicile | Rue Charles-Laffitte (d) () |
Activité | |
Fratrie | Eugénie Doche Adeline Plunkett |
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Francis de Plunkett, né le à Bruxelles et mort le à Paris 9e, est un directeur de théâtre belge.
Biographie
Frère cadet d’Eugénie et d’Adeline de Plunkett, Plunkett a commencé par jouer la comédie, à Bruxelles, où il est devenu directeur[1]. Des plus intelligents, ayant réalisé une certaine fortune, il s’est installé à Paris où il s’est associé avec Léon Dormeuil (d) et Adolphe Choler, directeurs du théâtre du Palais-Royal, où il est resté pas moins de 22 années pendant lesquelles sa fortune s’est considérablement augmentée[2].
Passé ensuite à l’Eden-Théâtre, dont il a été seul directeur pendant quelque temps, il a présidé à des spectacles fastueux et tout aussi fructueux que ce théâtre n’a pas retrouvé, depuis sa direction. C’est également pendant celle-ci qu’a eu lieu la première représentation parisienne en français[a], du Lohengrin de Richard Wagner[b], à l’Éden, le [3].
D’apparence placide, il n’était pourtant pas du genre à se laisser faire et était prêt à se battre en duel pour faire valoir son bon droit. Il a ainsi eu avec le patron du Figaro des démêlés armés qui sont restés célèbres[4],[5].
Retiré des affaires, il vivait en famille avec son épouse, ex-pensionnaire du théâtre de la rue Montpensier, et sa fille, épouse de l’architecte Maurice Yvon (de)[6], lorsqu’il est mort subitement, frappé de congestion, en son domicile de la rue La Fayette où, il avait reçu la veille, à diner Paul Mussay, son successeur au théâtre du Palais-Royal[2]. Il repose au cimetière de Neuilly[7].
Jugements
« C’était un excellent homme, mais qu’une infirmité désagréable — il était sourd — prédisposait à une grande froideur d’accueil pour les gens qu’il ne connaissait pas. On peut dire de lui surtout « qu’il gagnait beaucoup à être connu. »[8] »
« C’était un homme de rapports sûrs, de gout solide et de grand tact. Il est rare qu’un auteur n’ait pas eu à se louer de ses conseils[4]. »
Notes et références
Notes
Références
- ↑ « Courrier des théâtres », Journal des débats politiques et littéraires, Paris, vol. 105, , p. 3 (ISSN 2420-6474, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- ↑ a et b « Nouvelles des théâtres », Les Nouveautés, Paris, no 149, , p. 2 (ISSN 2556-269X, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- ↑ Edmond Stoullig et Édouard Noël (préf. Jules Claretie), Les Annales du théâtre et de la musique, vol. 13, Paris, Paul Ollendorff, (lire en ligne sur Gallica), p. 474.
- ↑ a et b Pierre Véron, « De la mêlée… », Le Monde illustré, Paris, vol. 37, t. 72, no 1888, , p. 2 (ISSN 0996-2336, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- ↑ Émile Laurent, Histoire anecdotique du duel dans tous les temps et dans tous les pays, Bruxelles, Meline, Cans et Cie, 342 p., in-16 (lire en ligne sur Gallica), p. 199
- ↑ Charles William Limouzin (d) , « Monaco », La Vie mondaine à Nice, Nice, no 167, , p. 2 (ISSN 2612-9108, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- ↑ Calchas, « Courrier des théâtres », La Presse, Paris, no 374, , p. 4 (ISSN 1160-7718, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- ↑ Georges d’Heylli, « J'annonce encore… », Gazette anecdotique (d) , Paris, vol. 18, no 11, , p. 326 (ISSN 2390-5921, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
Liens externes
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