Claudine Escoffier-Lambiotte
Pour les articles homonymes, voir Escoffier et Lambiotte.
Naissance | Bruges |
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Décès | (à 72 ans) Neuilly-sur-Seine |
Nom de naissance | Claudine Rose Lambiotte |
Nationalité | belge |
Formation | |
Activités | Journaliste scientifique, médecin |
A travaillé pour | Le Monde (- |
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Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur () Officier de l'ordre de Léopold Officier de l'ordre national du Mérite |
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Claudine Escoffier-Lambiotte, née le à Bruges en Belgique et morte le à Neuilly-sur-Seine[1],[2], est une médecin et journaliste belge. Elle dirige la rubrique médicale du quotidien Le Monde de 1956 à 1988. Elle est membre cofondatrice de la Fondation pour la recherche médicale en 1962.
Biographie
Elle fait ses études médicales durant l'occupation en Belgique, où elle obtient son doctorat[3], puis un deuxième doctorat à l'université Columbia où elle a obtenu une bourse d'études, et un troisième doctorat en France[4]. Précocement veuve d'un chirurgien, elle est mère de quatre enfants[3].
Elle est recrutée par Hubert Beuve-Méry en 1956[5]. Elle est chef de la rubrique médicale du journal Le Monde de 1956 à 1988. Elle « contribue à imposer au Monde la médecine comme spécialité autonome » et obtient la création du « Monde de la médecine à partir de 1967 et l'embauche de Martine Allain-Regnault à la fin des années 1960, tandis que Claire Brisset vient renforcer la rubrique médicale dans les années 1970[5]. Elle publiait également régulièrement dans Le Monde diplomatique[2].
« Femme de combats et de conviction […] elle inventa, pratiquement seule dans la presse, le journalisme d'information médicale »[6]. Elle s'engage pour la contraception, contre l'acharnement thérapeutique[3], enquête sur le scandale du Distilbène[7].
Elle est cofondatrice, en 1962[3],[8], puis secrétaire générale, de la Fondation pour la recherche médicale qui crée un prix en son honneur[8],[9]. Elle est co-lauréate, avec Martine Allain-Regnault du prix de l'information scientifique de l'Académie des sciences, en 1988[10].
Elle meurt le à Neuilly-sur-Seine.
Publications
Documentaire télévisé
- Claudine Escoffier-Lambiotte (auteur), Martine Allain-Regnault (auteur) et Claude de Givray (réalisateur), La Santé en cartes perforées, Paris, ORTF, coll. « Horizons », (BNF 38546484)Support : 1 cassette vidéo VHS ; durée : 54 min environ ; narrateur : Jean-Roger Caussimon. Première diffusion télévisée : 14 février 1972 ; chaîne non connue.
Notes et références
- ↑ Relevé des fichiers de l'Insee
- ↑ a et b Mort de Claudine Escoffier-Lambiotte., sur le site liberation.fr du 6 janvier 1996
- ↑ a b c et d André Fontaine, « Claudine Escoffier-Lambiotte La passion de son métier », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Mort de Claudine Escoffier-Lambiotte., Libération.
- ↑ a et b Dominique Marchetti, « Une rubrique « à part ». L'information médicale de l'après-guerre au début des années 80 », Questions de communication, no 11, , p. 71-90 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Jean-Marie Colombani, « Claudine Escoffier-Lambiotte », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Sandrine Blanchard, « Les médecins français sont restés sourds aux alertes jusqu'en 1977 », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ a et b « Notre histoire - Claudine Escoffier-Lambiotte », sur Fondation pour la recherche médicale (consulté le ).
- ↑ « Prix Claudine Escoffier-Lambiotte 2022 », sur Fondation pour la recherche médicale, (consulté le ).
- ↑ « Le docteur Escoffier-Lambiotte à l'honneur », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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