Charles Théodore Perron

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Charles Théodore Perron
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
Bourg-la-ReineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
SculpteurVoir et modifier les données sur Wikidata

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Charles Théodore Perron né à Paris le [1] et mort à Bourg-la-Reine le [2] est un sculpteur français.

Biographie

Élève d'Alexandre Falguière, Roy [Lequel ?] et Louis-Auguste Hiolin, actif à Paris, Charles Théodore Perron expose au Salon des artistes français dès 1895. Il obtient une mention honorable en 1896 et, par la suite, une médaille de troisième classe en 1897, une médaille de deuxième classe en 1899 et une mention honorable en 1900 lors de l'Exposition universelle. Il est médaillé de première classe à l’exposition de 1910 et participe, en 1912 à la Royal Scottish Academy Exhibition[3].

Son atelier est situé 35, rue Alexandre-de-Humboldt à Paris de 1895[4] à 1905[5], puis au 16, boulevard Saint-Jacques en 1907[6] et au 6, rue Dareau en 1912. Il demeure à Bourg-la-Reine au 17, rue Arnoux[Note 1],[7].

Il envoie un Portrait de La Tour d’Auvergne au Salon des artistes français de 1905.

Œuvres

Espièglerie, 1899, hôtel des Postes de Charleroi.
Dignité, 1906, Montrouge.
Monument à André Theuriet, 1913, Bourg-la-Reine.
Ornements de la sépulture de René Bastard et Victor Poggiolini au cimetière de Bourg-la-Reine.
  • Au bord de l’eau, 1895, fonte de fer par le Val d'Osne.
  • L’Épave, 1896, fonte de fer par le Val d'Osne.
  • L’Étoile du matin, 1896[réf. nécessaire].
  • L’Épave, 1897[réf. nécessaire].
  • Philoctète à l’île Lemnos, 1897[réf. nécessaire].
  • Lierre et ruines, 1898[réf. nécessaire].
  • Espièglerie, 1899, hôtel des Postes de Charleroi.
  • Paix et Travail, 1899. Existe en deux versions : statue sur socle (53 cm) et sujet d'horloge.
  • Surprise, 1899, fonte de fer par le Val d'Osne.
  • Portrait de Behanzin (1845-1906), 1899, buste sur piédestal, 85,5 × 63 × 38 cm, acquis en 1982, Poitiers, musée Sainte-Croix.
  • Doux rêve, 1900[réf. nécessaire].
  • Bustes d’enfants, 1901[réf. nécessaire].
  • Le Joueur d’orgue, 1901[réf. nécessaire].
  • Suzanne, 1902[réf. nécessaire].
  • Femme au Bain, 1903[réf. nécessaire].
  • La Nature se dévoilant, 1903[réf. nécessaire].
  • Jeunesse, 1904[réf. nécessaire].
  • Le Renouveau, 1904[réf. nécessaire].
  • Regrets, 1905[réf. nécessaire].
  • Jeunesse, 1905[réf. nécessaire].
  • Dignité, 1906, statue en pierre, Montrouge, angle des avenues de la République et de Verdun.
  • Forga, 1906, statue en bronze[réf. nécessaire].
  • Primevères, 1907[réf. nécessaire].
  • Une vitrine contenant deux statuettes, 1907[réf. nécessaire].
  • Suzanne au Bain, 1907[réf. nécessaire].
  • Egregius Faber (Le Travail), 1908, statue en bronze, Ivry-sur-Seine, place Gambetta, envoyée à la fonte sous le régime de Vichy.
  • Bas-reliefs sur la sépulture de René Bastard et Victor Poggiolini, infirmiers militaires au Maroc, victimes du devoir en 1908. Inaugurée le [7], cimetière de Bourg-la-Reine (division 3).
  • Lanceuse de Globos, 1910, statue en pierre, Saint-Maur-des-Fossés, jardin de la bibliothèque municipale[Note 2].
  • Monument à André Theuriet, 1913, statue en bronze[Note 3], 167 × 119 × 83 cm, fondu par Thiebaut Frères, René Fulda Fondeur d’Art[Note 4], Bourg-la-Reine.
  • Visions Nouvelles, 1914[réf. nécessaire].
  • Sanglier attaqué (titre incertain ?), non datée, œuvre en fonte de fer par le Val d'Osne.
  • La France rendant hommage aux soldats morts pour la France, 1923, monument aux morts de la ville de Rueil-Malmaison[8].
  • Georges Demenÿ, médaillon en plâtre, 42 × 40 × 7 cm, acquis avant 1937, musée de la Chartreuse de Douai.

Notes et références

Notes

  1. Maison remplacée par un immeuble
  2. Cette statue représente une femme, debout, vêtue d’une tunique et d’un voile, qui tient dans une main un masque. Son autre main est ouverte pour tenir un objet qui a disparu. Dépôt en 1935 ou 1938 par la famille de l’artiste.
  3. Cet académicien, maire de Bourg-la-Reine (1894-1900), est représenté assis dans un fauteuil, légèrement penché sur le côté.
  4. Il a fondu en 1885 Iris éveillant une nymphe de Rodin (Paris, musée Rodin) et en 1914 le Cerf de Prosper Lecourtier (Buenos Aires). La statue a été inaugurée par le président Raymond Poincaré le .

Références

  1. Archives de Paris en ligne, acte n°3909 du 18/10/1862, vue 10/12.
  2. Relevé généalogique sur Geneanet
  3. (en) « The Royal Scottish Academy Exhibition 1826-1990 », in ; A dictionary of artists and their work in the Annual Exhibitions of the Royal Scottish Academy, Volume 3, « L-Q », 1991, p. 466.
  4. Catalogue illustré du Salon de la Société des artistes français, 1895.
  5. Catalogue illustré du Salon de la Société des artistes français, 1905.
  6. Catalogue illustré du Salon de la Société des artistes français, 1907.
  7. a et b Xavier Lenormand, op. cit.
  8. « Le monument aux morts de Rueil-Malmaison - Archives », sur archives.mairie-rueilmalmaison.fr (consulté le ).

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Charles Théodore Perron, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • Xavier Lenormand, Étienne Thieulin, À travers notre ville, l'histoire des rues de Bourg-la-Reine, Orléans, Imprimerie Nouvelle, 1994, 193 p. (ISBN 2-9509068-0-X).

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
    • Delarge
    • Mapping Sculpture
    • Musée d'Orsay
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
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