Centre hospitalier du Rouvray
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Fondation | ![]() |
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Type | |
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Forme juridique | |
Domaine d'activité | Activités hospitalières ![]() |
Siège | |
Pays | ![]() ![]() |
Coordonnées | 49° 25′ 14″ N, 1° 05′ 32″ E ![]() |
Site web | www.ch-lerouvray.fr ![]() |
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SIREN | 267602175 ![]() |
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OpenCorporates | fr/267602175 ![]() |
![Carte](https://maps.wikimedia.org/img/osm-intl,13,49.42056,1.092167,280x280.png?lang=fr&domain=fr.wikipedia.org&title=Centre_hospitalier_du_Rouvray&revid=211946681&groups=_92da9ca146601227046fd28408b070357182afae)
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Le Centre hospitalier du Rouvray est un établissement hospitalier situé sur les communes de Sotteville-lès-Rouen et Saint-Étienne-du-Rouvray.
Historique
Établi à partir de 1822 à Saint-Yon dans le quartier Saint-Clément de Rouen, il est le premier asile d'aliénés en France[1]. En 1845, l'établissement accueille plus de 600 malades[2]. À la demande du médecin-chef Parchappe, le conseil général de la Seine-Inférieure décide en 1849 de l'achat d'un nouveau site de 37 hectares au lieu-dit Les Quatre-Mares à Sotteville-lès-Rouen. Les bâtiments de Quatre-Mares (1850-1854) sont dus à l'architecte Henri Charles Grégoire tandis que ceux de Saint-Yon (1875-1879) sont dus à Louis-François Desmarest. En 1864, l'asile accueille 1541 malades[3]. L'éditeur Eugène Forcade y est interné en 1868. Achille Foville fils (1831-1887) est le médecin-chef de l'établissement de 1872 à 1880.
En 1920, les asiles d'aliénés de Quatre-Mares[4] et de Saint-Yon[5], respectivement pour hommes et pour femmes, fusionnent sous le nom de « maison de santé départementale », devenue centre hospitalier du Rouvray[6]. Antonin Artaud y est interné en 1937.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'hôpital est bombardé le [7], dans la nuit du 18 au et pendant la semaine rouge.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9f/Mus%C3%A9e_Art_et_D%C3%A9chirure_-_CHR_du_Rouvray.jpg/220px-Mus%C3%A9e_Art_et_D%C3%A9chirure_-_CHR_du_Rouvray.jpg)
Le musée Art et Déchirure, implanté au Centre hospitalier du Rouvray, expose une collection d'art singulier rassemblée durant les divers festivals Art et déchirure qui se sont déroulés depuis trente ans[8].
Notes et références
- ↑ « De l’asile Saint-Yon au CH Rouvray, Rouen célèbre les 200 ans du 1er hôpital psychiatrique de France », Paris-Normandie, (lire en ligne)
- ↑ Journal de Rouen, 26 août 1845, p. 2.
- ↑ Journal de Rouen, 4 septembre 1864, p. 2.
- ↑ BNF 10763174.
- ↑ BNF 10762637.
- ↑ Rapport d'observations définitives sur la gestion du centre hospitalier spécialisé en psychiatrie de Saint-Étienne-du-Rouvray, chambre régionale des comptes de Haute-Normandie, , 22 p. (lire en ligne).
- ↑ Gontran Pailhès (préf. Pierre Varenne), Rouen et sa région pendant la guerre 1939-1945, Rouen, Henri Defontaine, , 309 p. (lire en ligne), p. 157.
- ↑ Site du musée Art et Déchirure.
Voir aussi
Bibliographie
- Amédée Fraigneau, Rouen bizarre, Rouen, Schneider frères, , p. 141-170.
- Guy Pessiot, Histoire de l'agglomération rouennaise : La Rive Gauche, Éditions PTC, , 288 p. (ISBN 978-2-906258-21-1, lire en ligne), p. 260-261.
- Guy Pessiot, Les Communes de l’agglomération de Rouen, vol. 2, éditions des Falaises, , 512 p. (ISBN 978-2-84811-063-9), p. 472-473
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative à la santé
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- Fichier national des établissements sanitaires et sociaux
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- SIREN
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