Boris Bouïeff

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires ().

Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires.

Boris Bouïeff
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance

Tiflis (Empire russe)
Décès
(à 66 ans)
Paris 10e (France)
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ÉcrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Lieu de détention
BuchenwaldVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Boris Bouïeff (né à Tiflis le et mort à Paris 10e le )[1] est un écrivain français.

Biographie

Fils de Xénia Bouïeff, il vit à Tiflis et à Moscou jusqu'en 1920, date à laquelle il quitte la Russie pour l'Europe avec ce qui lui restait de famille.

Il se présentait comme faisant partie de la famille du tsar Nicolas II.

Pendant 10 ans, il mène une vie vagabonde au Maroc, en Italie, en Belgique, en Suisse, en Espagne avant de se fixer en France en 1930.

Engagé dans la résistance en 1940, il est interné à Buchenwald au Block 56 en compagnie du peintre Louis Le Gros[2] dont l’œuvre est centrée sur sa captivité à Buchenwald.

Il en revient avec une santé définitivement ruinée.

Dépossédé de tout, forcé à l’immobilité, il se retire dans un village d'Ambleny dans l'Aisne, chez le docteur Agricole au 9 de la rue qui porte désormais le nom de ce dernier.

En 1947, il fait publier sa première œuvre, Ambassade aux ténèbres (Grasset), puis en 1951 Pays de rigueur où il livre le fruit de ses méditations nées de la maladie et de la souffrance. Cette œuvre est préfacée par François Mauriac qui lui consacre une notice en 1966 dans son ouvrage D'autres et moi, textes recueillis et commentés par Keith Goesch (Paris : B. Grasset, 1966[3]).

Il meurt le 17 octobre 1979 à l'hôpital Saint-Louis à Paris 10e. Il est inhumé au cimetière parisien de Pantin dans la 54e division

Œuvre

Romans, récits

  • Ambassade aux ténèbres, roman, Paris, Bernard Grasset, 1947.
  • Pays de rigueur, préface de François Mauriac, Paris, éditions du Seuil, 1951.

Bibliographie

  • François Mauriac, D'autres et moi (lire en ligne)[3]

Notes et références

  1. Archives en ligne de Paris, 10e arrondissement, année 1979, acte de décès no 1654, cote 10D 609, vue 7/31
  2. « Dossier pédagogique Louis Le Gros otage déporté de Morlaix »
  3. a et b François Mauriac, D'autres et moi, Grasset, , 328 p. (ISBN 978-2-246-14339-0, présentation en ligne)

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • BnF (données)
  • icône décorative Portail de la littérature française