Beurré Giffard
Cet article est une ébauche concernant les Rosacées.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations du projet botanique.
La Beurré Giffard est une variété traditionnelle de poire "beurré" d'été à chair fondante.
"Beurré Giffard"
Règne | Plantae |
---|---|
Embranchement | Tracheophyta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Rosales |
Famille | Rosaceae |
Sous-famille | Maloideae |
Genre | Pyrus |
Ordre | Rosales |
---|---|
Famille | Rosaceae |
Origine
Le cultivar a été obtenu par un semis de hasard en 1825, découvert par Nicolas Giffard, cultivateur à Fouassières, La Garenne-Saint-Nicolas, près d'Angers[1].
Synonymie
- Giffard.
Arbre
Port nettement divergent, vigueur moyenne, se greffe sur cognassier ainsi que sur franc pour l'établissement en tige[1].
Époque de floraison
Moyenne saison, cependant sa fleur est sensible aux petites gelées et aux brouillards[1].
Pollinisateurs recommandés
- "Bergamote Esperen".
- "Précoce de Trévoux".
- "Beurré Durondeau".
- "Dr. Jules Guyot".
- "Williams"[1].
Mise à fruit
Longue à se manifester, surtout sur le franc[1].
Productivité
La productivité de cette variété est satisfaisante[1].
Fruit
Forme et calibre
Sa forme est gibbeuse et ventrue, d'une grosseur moyenne ; il est porté par un pédoncule court implanté au sommet, dans une cavité presque nulle[1].
Épiderme à maturité
Lorsqu'elle est mûre, la poire est lisse, jaune verdâtre et lavée de rouge terne à l'insolation. Sa chair est blanche, très fine, fondante, sucrée, acidulée et parfumée[1].
Date de récolte
Aux environs de juillet-début août, la récolte s'effectue[1].
Maturité naturelle de consommation
Une entre-cueillette permet la récolte des fruits au fur et à mesure de leur maturité dans les limites précitées[1].
Conservation
En raison de son blettissement rapide, la conservation s'en trouve limitée[1].
Appréciations générales
Ennemis
- Carpocapse des fruits.
Résistance au transport et manipulations
Peu satisfaisante.
Usages particuliers
Principalement utilisé pour la confiserie[1].
Observations et culture
Cultivé en haute tige ou demi-tige sur franc, sa mise à fruit est longue à établir[1].
Voir aussi
Bibliographie
- André Leroy, Dictionnaire de pomologie, volume 2, 1867, p.58.
- Prévost, Cahiers pomologiques, 1839, p. 35.
- Thompson, Catalogue of fruits of the horticultural Society of London, 184Î, p. 143, n° 299.
- Comte Lelieur, La Pomone française, 1842, p. 429.
- Thuillier-Aloux, Catalogue raisonné des poiriers qui peuvent être cultivés dans la Somme, 1855, pp. 12-13.
- Dochnahl, Obskunde, t. U, p. 138.
- Decaisne, Le Jardin fruitier du Muséum, 1860, t. III.
Articles connexes
Beurré | Poirier | Rosacées | Arbre fruitier
Sur les autres projets Wikimedia :
- Beurré Giffard, sur Wikimedia Commons
- Beurré Giffard, sur le Wiktionnaire
Liens externes
- Variétés de poires
Notes et références
- Alimentation et gastronomie
- Portail de l’Anjou et de Maine-et-Loire
- Portail du jardinage et de l’horticulture