Anne-Marie Schell
Pour les articles homonymes, voir Anna Schell et Schell.
Anne-Marie Schell | |
Fonctions | |
---|---|
Députée française | |
– (4 ans, 5 mois et 3 jours) | |
Élection | 10 novembre 1946 |
Circonscription | Moselle |
Législature | Ire (Quatrième République) |
Groupe politique | COM |
Biographie | |
Nom de naissance | Anna Marie Entzmann |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Moyeuvre-Grande (district de Lorraine) |
Date de décès | (à 62 ans) |
Lieu de décès | Metz (Moselle) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF |
modifier |
Anne-Marie Schell ou Anna Schell (1912-1975) est une députée française de la Quatrième République. Elle est député de la Moselle de 1947 à 1951.
Biographie
Anne-Marie Schell, née Entzmann, voit le jour à Moyeuvre-Grande, en Lorraine annexée, le [1]. Ouvrière, elle adhère au Parti communiste français (PCF) en 1936[2]. Du fait de l'annexion de la Moselle à l'Allemagne, elle doit fuir la Lorraine. À la libération, elle devient conseillère municipale, puis maire de Moyeuvre-Grande. Appartenant au bureau fédéral du PCF, Anne-Marie Schell se présente aux élections législatives de 1947 sur la liste communiste de Pierre Muller[2]. Ce dernier ayant démissionné, elle siège à l'Assemblée nationale à partir du .
Son action au Parlement est particulièrement intense. Elle dépose dix-neuf textes de loi, soit dix propositions de loi, six propositions de résolution et trois rapports[1]. Elle souligne notamment les difficultés administratives rencontrées dans les départements annexés du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle. Elle échoue à se faire réélire en 1951, puis tente sans succès d'être élue sénatrice en 1959[3], et se retire finalement de la vie politique.
Anne-Marie Schell meurt à Metz, le [1].
Mandats
- au : représentant de la Moselle à l'Assemblée nationale, membre du groupe parlementaire communiste.
Notes et références
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Base Sycomore
- Portail de la Moselle
- Portail de la politique française
- Portail du communisme