212e régiment d'artillerie

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212e régiment d'artillerie
Image illustrative de l’article 212e régiment d'artillerie
Insigne du 212e régiment d'artillerie de campagne porté (1918).

Création 1917
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie de campagne (1917)
Régiment d'artillerie portée (1918-1919)
Régiment d'artillerie lourde divisionnaire (1939-1940)
Rôle Artillerie de corps d'armée
Artillerie divisionnaire
Ancienne dénomination AC/21
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
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Le 212e régiment d'artillerie est une unité d'artillerie de l'armée française, qui a combattu lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations

  • avril 1917 : création sous le nom de 212e régiment d'artillerie de campagne (212e RAC) par changement de nom de l'artillerie de corps du 21e corps d'armée (AC/21)
  • février 1918 : devient 212e régiment d'artillerie de campagne portée (212e RACP)
  • juin 1919 : dissolution par rattachement au 214e régiment d'artillerie de campagne portée de marche
  • septembre 1939 : création du 212e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (212e RALD)
  • 7 août 1940 : dissolution

Historique

Première guerre mondiale

Artillerie du 21e corps

Le 212e RAC est formé en avril 1917 par changement de nom de l'artillerie du 21e corps d'armée (AC/21). L'AC/21 était formée de deux groupes :

  • le 10e groupe du 2e régiment d'artillerie coloniale[1], formé à Cherbourg[2] avec deux batteries de six canons de 95 mm et qui a combattu à partir de 1915. Il est rééquipé de canons de 75 en janvier 1917[1].
  • le 5e groupe du 16e régiment d'artillerie de campagne. Créé en novembre 1914 à partir d'éléments des 36e et 53e RAC, il est alors équipé de 12 canons de 95 mm[3]. Il est rééquipé de canons de 75 en janvier 1917[2].

212e RAC

L'organisation au est la suivante[4] :

  • État-major (lieutenant-colonel Lambert)
  • 1er groupe (commandant Le Huby, ancien groupe du 2e RACo)
    • 21e batterie (capitaine Sale)
    • 22e batterie (capitaine Tisserand)
    • 23e batterie (capitaine Bele)
  • 2e groupe (commandant Huin, ancien groupe du 16e RAC)
    • 24e batterie (lieutenant Monanges)
    • 25e batterie (capitaine Baillard)
    • 26e batterie (capitaine Dardennes)

De mai à octobre 1917, le régiment participe à la bataille de l'Aisne. Les deux groupes du régiment combattent séparés, chacun rattaché à une division d'infanterie différente[4]. Le 23 octobre, le régiment, dont le 1er groupe rattaché au 222e RAC et le 2d au 12e RAC, fait face à l'attaque de la Malmaison avant de quitter le front le . En décembre le régiment est dans les Vosges. Le , le régiment part à l'arrière pour devenir régiment porté[5], les chevaux étant remplacés par des tracteurs à moteurs[6].

212e RACP

Le régiment passe à trois groupes, constitués comme suit[7] :

  • État-major (lieutenant-colonel Roussel)
  • 1er groupe (commandant Sale)
    • 21e batterie (capitaine Jannet)
    • 22e batterie (lieutenant Fréby)
    • 23e batterie (capitaine Bèle)
  • 2e groupe (capitaine Savary)
    • 24e batterie (lieutenant Monanges)
    • 25e batterie (capitaine Baillard)
    • 26e batterie (lieutenant d'Alauzier)
  • 3e groupe (capitaine Bische)
    • 27e batterie (capitaine Tisserand)
    • 28e batterie (capitaine Levasseur)
    • 29e batterie (lieutenant Trenscorff)

Le régiment est équipé de tracteurs Jeffery, de camions Peugeot et de voitures Ford[8]. Il rejoint la région de Chassemy en [9], soutenant la 121e division d'infanterie puis la 22e division d'infanterie qui la relève. Dans la nuit du 26 au 27 mai, les Allemands percent le front sur le Chemin des Dames, au début de la bataille de l'Aisne. Le régiment perd 374 hommes, dont son état-major, et doit être reformé à Nemours[10].

Il reçoit 35 nouveaux canons de remplacement[11] et a alors l'ordre de bataille suivant[12],[13] :

  • État-major (lieutenant-colonel Paquatte)
  • 1er groupe (commandant Sale)
    • 21e batterie (capitaine Jannet)
    • 22e batterie (lieutenant Fréby)
    • 23e batterie (capitaine Gaizergues)
  • 2e groupe (capitaine Savary)
    • 24e batterie (lieutenant Monanges)
    • 25e batterie (capitaine Baillard)
    • 26e batterie (lieutenant d'Alauzier)
  • 3e groupe (capitaine Bèle)
    • 27e batterie (capitaine Tisserand)
    • 28e batterie (capitaine Jambert)
    • 29e batterie (lieutenant Huyard)

Il rejoint la ligne de front entre Tiqueux et Vrigny, soutenant le 1er corps d'armée colonial tandis que le 1er groupe rejoint le corps d'armée italien. Le , les Allemands lancent l'offensive en Champagne. Le régiment, notamment le 3e groupe, est ébranlé par l'attaque allemande mais il soutient la défense victorieuse des troupes alliés[12]. Le régiment part au repos le puis rejoint la 89e division d'infanterie américaine le 25 pour soutenir l'attaque sur Saint-Mihiel lancée en septembre. Mis au repos le , le 212e est mis à la disposition de la 58e division d'infanterie qui doit franchir l'Oise et la Serre près d'Achery, puis qui attaque les Allemands en repli à Renansart. Le matériel mécanique du régiment souffre de la poursuite et seul le 1er groupe parvient à suivre le rythme des opérations[14]. À la même époque, la grippe espagnole affaiblit le régiment qui perd une partie de ses soldats[15]. Le régiment soutient l'offensive sur la Sambre lancée le [16] et apprend l'armistice alors qu'il est à Verly et à Mennevret[17].

Après la fin des combats, il est affecté pour aider au ravitaillement civil de la région de Reims. Les deux premiers groupes sont démobilisés et le 3e groupe forme un régiment de marche avec le 214e RACP[17], disparaissant le 21 juin 1919. Le 214e RACP forme ensuite le 14e régiment d'artillerie[18].

Seconde guerre mondiale

Le 212e RALD est créé en août 1939 à partir du 5e et du 6e groupe du 12e régiment d'artillerie. Le 5e compte trois batteries de canons de 105 Bourges et le 6e trois batteries de canons de 155 Schneider. Le 212e RALD et le 12e RAD rejoignent la 43e division d'infanterie (43e DI) une fois leur mobilisation complétée le . La division stationne autour de Haguenau puis dans la région de Bitche. Elle rejoint début janvier 1940 la région de Sarrebourg. À la fin du mois la division est placée en réserve du grand quartier général et stationne en Champagne[19].

L'organisation en mai 1940 est la suivante[19] :

  • État-major (lieutenant-colonel Taton, adjoint lieutenant Laflèche)
  • 5e groupe (5/212, chef d'escadron Breiner, groupe de canons de 105 Bourges)
    • 13e batterie (capitaine Morel)
    • 14e batterie (capitaine Montargès)
    • 15e batterie (capitaine Manet)
    • Colonne de ravitaillement (capitaine Aubry)
  • 6e groupe (6/212, capitaine Aubrée, groupe de canons de 155 Schneider)
    • 16e batterie (lieutenant Perret)
    • 17e batterie (capitaine Soisson)
    • 18e batterie (capitaine Valentin)
    • Colonne de ravitaillement (lieutenant Kern)

L'offensive allemande débute le . Le , le 212e RALD part de la gare d'Avize pour rejoindre le front. La 43e DI couvre le flanc de la 1re armée entre Jeumont et Charleroi alors que les troupes françaises entrent en Belgique. Le long de la Sambre, les deux régiments d'artillerie divisionnaire forment trois groupements : le 5/212 forme le groupement Ouest avec le 1er groupe du 12e RAD et le 6/212 forme le groupement Centre avec le 3e groupe du. Les unités du 212e ne sont pas encore arrivés à leurs positions prévues lorsque les Allemands attaquent ces dernières le . Le régiment s'installe à Feignies le 17 afin de soutenir une contre-attaque du 3e régiment de tirailleurs marocains sur Maubeuge où les Allemands se sont infiltrés. Le 19, la compagnie du 158e régiment d'infanterie qui couvrait Feignies est capturée et le 212e se replie dans le bois de la Lanière au nord de la localité. Là, il reçoit l'ordre de rejoindre Vertain où l'état-major du 5e corps d'armée a décidé de concentrer les régiments d'artillerie lourde. Toutefois la commune est déjà occupée par les Allemands et les batteries se séparent par de nombreux itinéraires avant de se retrouver à Haveluy dans la soirée. De là elles rejoignent la région de Somain puis Bouvignies dans la nuit du 20 au 21. La 43e DI, réduite par les combats, reçoit l'ordre le 22 de tenir le front entre Wavrin et La Bassée. Le 212e RALD rejoint Sainghin-en-Weppes le 23 à l'aube et occupe dans la soirée des positions à Sainghin et Wicres. Le 25, le 5/212 reçoit l'ordre d'aller se déployer à Willies. Deux des batteries partent s'y installer dans la nuit du 25 au 26, après le départ des unités britanniques qui occupaient la zone. La batterie restée à Sainghin tire dans la journée sur les Allemands qui tiennent le canal de La Bassée. Le 27, le régiment se retire sur Herlies alors que les Allemands percent le front sur le canal. Le 212e RALD se replie vers Ennetières, puis vers Armentières et Bailleul[19].

Article connexe : Bataille de Dunkerque.

La 43e DI est dissoute le 28 et le 212e RALD est rattaché à la 32e division d'infanterie stationnée à Bailleul. Il entame son repli vers Dunkerque le 29. Le 6e groupe se regroupe à Rosendaël avant de se préparer à embarquer. La 16e batterie (5/212) atteint Malo-les-Bains le 30 et se met en batterie à Teteghem. Peu après, elle reçoit l'ordre de rejoindre Dunkerque pour embarquer avec le reste du 5e groupe. Les deux batteries restantes sont attaquées en chemin et leurs deux capitaines sont tués et le lieutenant Perret, commandant la 16e batterie, gère l'embarquement des différentes unités[19].

La 15e batterie débarque au Havre et une partie de la 16e batterie se retrouve à Cherbourg. Le reste de l'unité arrive en Angleterre par Douvres ou Folkestone. Stationné un temps à Weymouth, le régiment rejoint Brest le et se regroupe à La Chapelle-Yvon le . Le régiment fait mouvement vers le sud par train, embarquant le à la gare de Morteaux-Coulibœuf[19]. Le 17, le régiment subit de lourdes pertes lorsque son train est attaqué par l'aviation allemande à la gare de triage de la plaine de Baud à Rennes[20]. Regroupé dans une caserne de la ville, le régiment y abandonne ses derniers matériels avant de reprendre le train pour Angoulême. Le 22, le régiment débarque en gares de Coarraze et de Nay, rejoignant à pied son campement d'Angaïs. Le régiment est dissout le [19].

Le 212e RALD compte à la fin de la guerre 22 tués, 237 disparus, 111 égarés, 38 rapatriés et 168 blessés[19].

Chef de corps

  • avril - mai 1917 : lieutenant-colonel Lambert[4]
  • mai 1917 - mai 1918 : lieutenant-colonel Roussel[21]
  • juin- octobre 1918 : commandant puis colonel Paquatte[11],[22],[14]
  • octobre 1918 - novembre 1918 : commandant Savary[14]
  • novembre 1918 - janvier 1919 : commandant Rousseau[16]
  • 1919 : commandant Banquet[17]
  • 1919 : capitaine Lecot[18]
  • août 1939 - août 1940 : lieutenant-colonel Taton[19]

Personnalité ayant servi au sein du régiment

  • Henry Malherbe, officier au 212e RAC à partir du , venu du 16e RAC[23]

Références

  1. a et b Historique, 1920, p. 5.
  2. a et b Historique 1914-1918, p. 5.
  3. Historique 1914-1918, p. 3.
  4. a b et c Historique 1914-1918, p. 6.
  5. Historique 1914-1918, p. 7.
  6. « Parcours et historiques des régiments d'artillerie de campagne et portés durant 14/18 », sur www.chtimiste.com, (consulté le )
  7. Historique, 1920, p. 12.
  8. Historique, 1920, p. 11.
  9. Historique 1914-1918, p. 8.
  10. Historique 1914-1918, p. 9.
  11. a et b Historique, 1920, p. 18.
  12. a et b Historique 1914-1918, p. 10.
  13. Historique, 1920, p. 19.
  14. a b et c Historique 1914-1918, p. 11.
  15. Historique, 1920, p. 38.
  16. a et b Historique 1914-1918, p. 12.
  17. a b et c Historique, 1920, p. 45.
  18. a et b Historique, 1920, p. 46.
  19. a b c d e f g et h « La Seconde Guerre Mondiale », sur Site de amicaledu12ra ! (consulté le )
  20. « 17 juin 40, la gare de triage bombardée », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  21. Historique, 1920, p. 9.
  22. Historique, 1920, p. 29.
  23. « Malherbe, Henry Emile Hermann, matricule 209 », sur archives.paris.fr (consulté le )

Bibliographie

  • Historique du 212e régiment d'artillerie de campagne pendant la guerre 1914-1918, Paris, Berger-Levrault, 15 p. lire en ligne sur Gallica
  • Historique du 212e régiment d'artillerie de campagne, Bordeaux, V. Cambette, , 46 p. lire en ligne sur Gallica

Liens externes

  • Témoignage et photographies d'un officier de la 14e batterie du 212e RALD en 1940 : « 1940 La campagne des Flandres du lieutenant Louis Bourlaud », sur chauvigne.info (consulté le )
v · m
Historique et réorganisations
  • Réorganisation de 1795
  • Réorganisation de 1816
  • Réorganisation de 1820
  • Réorganisation de 1829
  • Réorganisation de 1833
  • Réorganisation de 1854
  • Réorganisation de 1867
  • Réorganisation de 1873
  • Réorganisation de 1910
  • Réorganisation de 1924
nos 1 à 99
  • 1er RA
  • 1er RAC
  • 2e RA
  • 2e RAC
  • 3e RA
  • 3e RAC
  • 4e RA
  • 4e RAC
  • 5e RA (5e RACP)
  • 5e RAC
  • 6e RA
  • 6e RAC
  • 7e RA
  • 7e RAC
  • 8e RA
  • 8e RAC
  • 9e RA
  • 10e RA
  • 11e RA
  • 12e RA
  • 13e RA
  • 14e RA
  • 15e RA
  • 16e RA
  • 17e RA
  • 18e RA
  • 19e RA
  • 20e RA
  • 21e RA
  • 22e RA
  • 23e RA
  • 24e RA
  • 25e RA
  • 26e RA
  • 27e RA
  • 28e RA
  • 29e RA
  • 30e RA
  • 31e RA
  • 32e RA
  • 33e RA
  • 34e RA
  • 35e RA
  • 36e RA
  • 37e RA
  • 38e RA
  • 39e RA
  • 40e RA
  • 41e RA
  • 42e RA
  • 43e RA
  • 44e RA
  • 45e RA
  • 46e RA
  • 47e RA
  • 48e RA
  • 49e RA
  • 50e RA
  • 51e RA
  • 52e RA
  • 53e RA
  • 54e RA
  • 55e RA
  • 56e RA
  • 57e RA
  • 58e RA
  • 59e RA
  • 60e RA
  • 61e RA
  • 62e RA
  • 63e RA
  • 64e RA
  • 65e RA
  • 66e RA
  • 67e RA
  • 68e RA
  • 69e RA
  • 70e RA
  • 71e RA
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  • 73e RA
  • 74e RA
  • 75e RA
  • 76e RA
  • 77e RA
  • 78e RA
  • 79e RA
  • 80e RA
  • 81e RA
  • 82e RA
  • 83e RA
  • 84e RA
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  • 87e RA
  • 88e RA
  • 89e RA
  • 90e RA
  • 91e RA
  • 92e RA
  • 93e RA (1er RAM)
  • 94e RA
  • 95e RA
  • 96e RA
  • 97e RA
  • 98e RA
  • 99e RA
nos 101 à 199
  • 101e RA
  • 102e RA
  • 103e RA
  • 104e RA
  • 105e RA
  • 106e RA
  • 107e RA
  • 108e RA
  • 109e RA
  • 110e RA
  • 111e RA
  • 112e RA
  • 113e RA
  • 114e RA
  • 115e RA
  • 116e RA
  • 117e RA
  • 118e RA
  • 119e RA
  • 120e RA
  • 121e RA
  • 122e RA
  • 123e RA
  • 124e RA
  • 125e RA
  • 126e RA
  • 127e RA
  • 128e RA
  • 129e RA
  • 130e RA
  • 131e RA
  • 132e RA
  • 133e RA
  • 134e RA
  • 135e RA
  • 136e RA
  • 137e RA
  • 138e RA
  • 139e RA
  • 140e RA
  • 141e RA
  • 142e RA
  • 143e RA
  • 144e RA
  • 145e RA
  • 146e RA
  • 147e RA
  • 148e RA
  • 149e RA
  • 150e RA
  • 151e RA
  • 152e RA
  • 153e RA
  • 154e RA
  • 155e RA
  • 156e RA
  • 157e RA
  • 158e RA
  • 159e RA
  • 160e RA
  • 161e RA
  • 162e RA
  • 163e RA
  • 164e RA
  • 165e RA
  • 166e RA
  • 167e RA
  • 168e RA
  • 169e RA
  • 170e RA
  • 171e RA
  • 172e RA
  • 173e RA
  • 174e RA
  • 175e RA
  • 176e RA
  • 177e RA
  • 178e RA
  • 179e RA
  • 180e RA
  • 181e RA
  • 182e RA
  • 183e RA
  • 184e RA
  • 185e RA
  • 186e RA
  • 187e RA
  • 188e RA
  • 189e RA
  • 190e RA
  • 191e RA
  • 192e RA
  • 193e RA
  • 194e RA
  • 195e RA
  • 196e RA
  • 197e RA
nos 201 à 299
  • 201e RA
  • 202e RA
  • 203e RA
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  • 206e RA
  • 207e RA
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  • 214e RA
  • 215e RA
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  • 218e RA
  • 219e RA
  • 220e RA
  • 221e RA
  • 222e RA
  • 223e RA
  • 224e RA
  • 225e RA
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  • 227e RA
  • 228e RA
  • 229e RA
  • 230e RA
  • 231e RA
  • 232e RA
  • 233e RA
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  • 236e RA
  • 237e RA
  • 238e RA
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  • 241e RA
  • 242e RA
  • 243e RA
  • 244e RA
  • 245e RA
  • 246e RA
  • 247e RA
  • 248e RA
  • 249e RA
  • 250e RA
  • 251e RA
  • 252e RA
  • 253e RA
  • 254e RA
  • 255e RA
  • 256e RA
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  • 258e RA
  • 259e RA
  • 260e RA
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  • 275e RA
  • 276e RA
  • 277e RA
  • 278e RA
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  • 281e RA
  • 282e RA
  • 283e RA
  • 284e RA
  • 285e RA
  • 286e RA
  • 287e RA
  • 288e RA
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  • 290e RA
  • 293e RA
  • 294e RA
  • 296e RA
  • 297e RA
nos 201 à 399
  • 301e RA
  • 302e RA
  • 303e RA
  • 304e RA
  • 305e RA
  • 306e RA
  • 307e RA
  • 308e RA
  • 309e RA
  • 310e RA
  • 311e RA
  • 312e RA
  • 313e RA
  • 314e RA
  • 315e RA
  • 316e RA
  • 317e RA
  • 318e RA
  • 319e RA
  • 320e RA
  • 321e RA
  • 322e RA
  • 323e RA
  • 324e RA
  • 325e RA
  • 326e RA
  • 327e RA
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  • 330e RA
  • 331e RA
  • 332e RA
  • 333e RA
  • 334e RA
  • 335e RA
  • 336e RA
  • 337e RA
  • 338e RA
  • 345e RA
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  • 352e RA
  • 353e RA
  • 355e RA
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  • 363e RA
  • 364e RA
  • 365e RA
  • 370e RA
  • 371e RA
  • 372e RA
  • 373e RA
  • 374e RA
  • 380e RA
  • 385e RA
  • 386e RA
  • 387e RA
  • 388e RA
  • 391e RA
Supérieurs au no 400
  • 401e RA
  • 402e RA
  • 403e RA
  • 404e RA
  • 405e RA
  • 406e RA
  • 407e RA
  • 408e RA
  • 409e RA
  • 410e RA
  • 411e RA
  • 412e RA
  • 413e RA
  • 414e RA
  • 416e RA
  • 417e RA
  • 418e RA
  • 420e RA
  • 421e RA
  • 422e RA
  • 423e RA
  • 451e RA
  • 452e RA
  • 453e RA
  • 454e RA
  • 456e RA
  • 1er et 2e RAML
Artillerie coloniale (RACo) puis de marine (RAMa)
  • 1er RAMa
  • 2e RACo
  • 3e RAMa
  • 4e RACo
  • 5e RAMa
  • 6e RAMa
  • 7e RAMa
  • 8e RAMa
  • 9e RAMa
  • 10e RAMa
  • 11e RAMa
  • 12e RAMa
  • 13e RAMa
  • 14e RACo
  • 21e RACo
  • 22e RAMa
  • 23e RACo
  • 32e RACo
  • 38e RACo
  • 41e RAMa
  • 42e RACo
  • 43e RAMa
  • 58e RACo
  • 110e RACo
  • 111e RACo
  • 141e RACo
  • 142e RACo
  • 143e RACo
  • 182e RACo
  • 183e RACo
  • 201e RACo
  • 202e RACo
  • 203e RACo
  • 208e RACo
  • 212e RACo
  • 221e RACo
  • 222e RACo
  • 223e RACo
  • 232e RACo
  • 242e RACo
  • 310e RACo
  • 320e RACo
  • 341e RACo
  • 342e RACo
  • 343e RACo
  • RACo AOF
  • RACo Levant
  • RACo Maroc
  • RACo Tunisie
Artillerie à pied (RAP & BAP) et artillerie lourde (RAL)
  • 1er RAP
  • 2e RAP
  • 3e RAP
  • 4e RAP
  • 5e RAP
  • 6e RAP
  • 7e RAP
  • 8e RAP
  • 9e RAP
  • 10e RAP
  • 11e RAP
  • 12e BAP
  • 13e BAP
  • 14e BAP
  • 15e BAP
  • 16e BAP
  • 17e BAP
  • 68e RAP
  • 69e RAP
  • 1er RAL
  • 2e RAL
  • 3e RAL
  • 4e RAL
  • 5e RAL
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