Élie Badré

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Élie Badré
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Les Hautes-RivièresVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
Les Hautes-RivièresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Élie Désiré BadréVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
SculpteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts (à partir de )
Académie JulianVoir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Henri Bouchard, Paul Landowski, Jules CoutanVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

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Élie Désiré Badré, né le aux Hautes-Rivières (Ardennes) où il meurt le [1], est un sculpteur français.

Biographie

Élie Badré est issu d’une famille de tailleurs de pierre des Hautes-Rivières. Lorsqu'il sort de l’école communale, il travaille d’abord sous la direction de son père puis chez un marbrier de Vireux. Il suit ensuite les cours d’adultes et obtient en 1925 son certificat d'aptitude professionnel de dessinateur industriel qui lui permet de fréquenter l’académie Julian où il reçoit les enseignements d'Henri Bouchard et de Paul Landowski[2].

En 1928, il est admis à l’École nationale supérieure des beaux-arts et est formé par Jules Coutan. En 1932 il vient s’installer à Mézières et se fait embaucher chez Émile Baudson. Il commence sa carrière par des travaux de décoration : il réalise notamment la tête de Mercure sur le fronton de l’hôtel des postes de Mézières en 1933 ou encore deux sujets allégoriques sur l’horloge de l’hôtel de ville de Laon en 1934[3]. Lorsque survient la guerre, il est mobilisé et, ne pouvant revenir dans les Ardennes, se rapproche des Monuments Historiques du Quercy : il collabore à la restauration des châteaux d’Assier et de Montal. Il revient dans les Ardennes en 1951[4].

Œuvres majeures et distinctions

Tout au long de sa carrière, dans son atelier des Hautes-Rivières, il réalise une importante production de terres cuites, de marbres blancs ainsi que des œuvres funéraires, notamment la stèle de l'écrivain-forgeron Théophile Malicet.

On lui doit principalement les bustes de Jean-Baptiste Clément à Nouzonville[5], inauguré en juin 1937[6], celui d'Hippolyte Taine à Vouziers ou encore du Docteur Brisset à l’hôpital d’Hirson. En 1939, la chambre des Métiers des Ardennes lui demande de préparer sept figures représentatives des métiers, pour le pavillon de l'artisanat à l'exposition internationale du Progrès Social de Lille. Il expose son travail au Salon des artistes ardennais et au Salon des Artistes Français où il côtoie d'autres artistes ardennais de la Semoy à l'image d'Émile Faynot ou Louis-Gabriel Croison[7].

En 1958, il décroche le titre de Meilleur Ouvrier de France avec un bénitier réalisé en pierre bleue de Givet[8],[9]. En 1967, il reçoit la médaille d’argent au Salon des Artistes Français[10] ainsi que la médaille vermeil Arts-Sciences-Lettres[11]. Il forme par ailleurs le sculpteur Hervé Tonglet.

La salle polyvalente intercommunale de Les Hautes-Rivières porte aujourd'hui son nom.

Références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Élie Badré, sculpteur ardennais, Le Pays des Hautes-Rivières, , 134 p.
  3. « Hôtel de ville de Laon »
  4. « Élie Badré »
  5. « Monument à Jean-Baptiste Clément »
  6. « "Parmi une foule considérable, Nouzonville a inauguré aujourd'hui le buste de Jean-Baptiste Clément" », Le Petit Ardennais,‎
  7. Élie Badré, sculpteur ardennais, Le Pays des Hautes-Rivières, , 134 pages
  8. « "Meilleur ouvrier de France" », L'Ardennais,‎
  9. Claude et Nicole Paris, « Élie Badré, artiste de la Semoy », Ardennes Généalogie,‎ (lire en ligne)
  10. Le Salon, (lire en ligne)
  11. Élie Badré, sculpteur ardennais, Le Pays des Hautes-Rivières,

Liens externes

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