Les élections législatives françaises de 2012 se déroulent les et . Dans le département de Vaucluse, cinq députés sont à élire dans le cadre de cinq circonscriptions, soit une de plus que lors des législatures précédentes, en raison du redécoupage électoral.
La nouvelle 5e circonscription est composée de six cantons, les trois cantons ôtés à la 2e circonscription (Apt, Gordes et Pertuis) et les trois cantons ôtés à la 3e circonscription (Carpentras-Nord, Mormoiron et Sault).
Résultats
Résultats à l'échelle du département
Résultats départementaux des élections législatives de 2012 en Vaucluse
À l'issue du premier tour, la direction du Parti socialiste demande à sa candidate de se désister afin d'empêcher l'élection d'une députée Front national[4]. Catherine Arkilovitch décide néanmoins de se maintenir au second tour. Elle indique avoir consulté ses militants qui ont choisi « à l'unanimité » le maintien de sa candidature[4]. Le lendemain du dépôt de la candidature, son suppléant Roland Davau appelle à voter pour le candidat UMPJean-Michel Ferrand, expliquant son revirement par l'appel du Front de gauche local à voter en faveur de Jean-Michel Ferrand[5].
Quatrième circonscription (Orange)
Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription de Vaucluse ( v · d · m )
À l'issue du premier tour, les trois candidats arrivés en tête sont en mesure de se maintenir car leurs scores respectifs représentent plus de 12,5 % des inscrits. Cependant, le , Martine Furioli-Beaunier annonce avoir décidé de se retirer, expliquant vouloir « faire barrage à la gauche »[7]. Ce désistement n'est pas réalisé en accord avec la direction du Front national. Sa présidente Marine Le Pen le condamne « de la manière la plus ferme »[8]. Le vice-président du FN, Louis Aliot, appelle à ne pas voter pour le candidat UMP[9]. Il s'agit de l'un des deux seuls désistements effectués par un candidat du Front national lors de ces élections législatives[10].
↑Son suppléant Hervé de Lépinau est vice-président de la Ligue du Sud (voir Vivien Vergnaud, « La 3e circonscription du Vaucluse à la loupe », dans Le Journal du dimanche, ).
↑Ex-membre de l'UMP, elle est signataire en mai 2012 de la « charte d'union de la droite et du centre » avec Jacques Bompard (voir Marion Ballet, « Cinq candidats d’horizons différents brouillent les cartes dans le Vaucluse », dans Le Dauphiné libéré, ). Son suppléant est Guillaume Bompard, fils de ce dernier (voir Grégory Marin, « Le Vaucluse, "labo" de la future droite », dans L'Humanité, ).
↑Résultats des élections législatives 2012 - Vaucluse - 3e circonscription, sur lexpress.fr, le site de L'Express. Consulté le 21 juin 2012.
↑ a et bIvan Valerio, « Contre l'avis du parti, la candidate PS se maintient contre Marion Le Pen », sur europe1.fr, le site d'Europe 1, . Consulté le 21 juin 2012.
↑« Vaucluse : le suppléant PS de Catherine Arkilovitch appelle à voter UMP », sur lepoint.fr, le site du Point, . Consulté le 21 juin 2012.
↑Martine Furioli-Beaunier n'est pas membre du Front national mais en a reçu l'investiture pour ce scrutin (voir « Législatives (5e circo du 84) : la candidate FN décide de se retirer "pour faire barrage à la gauche" », AFP, sur laprovence.com, le site de La Provence, .
↑Pascal Faiseaux, « Vaucluse : le FN se désiste pour l'UMP », sur france3.fr, . Consulté le 23 juin 2012.
↑« Législatives (5e circo du 84) : la candidate FN décide de se retirer "pour faire barrage à la gauche" », AFP, sur laprovence.com, le site de La Provence, .
↑« Législatives (5e circo du 84) : Marine Le Pen appelle à ne pas voter pour le candidat UMP », dans La Provence, .
↑François Wenz-Dumas, « Triangulaires : des soucis et des hommes », dans Libération, .